Il faut garder à l'esprit qu'un champs de pétrole s'étend sur des dizaines ou des centaines de kilomètres carrés. Les
paramètres tels que la pression exercée à la sortie des puits ainsi que la température du pétrole sont très variables sans
parler de la qualité des hydrocarbures, la structure des roches et leur perméabilité.
Tous ces paramètres et bien d'autres vont déterminer à la fin les réserves récupérables d'un champs et de là la
rentabilité des investissements.
Ici il faut aussi préciser la notion de « réserves récupérables » qui nécessite des explications. En effet, on peut
généralement, au premier stade de la production, récupérer qu'une faible fraction du pétrole contenu dans le gisement
(de l'ordre de 30% en moyenne). En effet, au fur et à mesure de l'extraction du pétrole, la pression interne du
gisement diminue et tend vers la pression atmosphérique. Pour pouvoir récupérer davantage, il faut augmenter
sérieusement les investissements complémentaires dont l'économie est à mettre en balance.
D'une manière générale cette récupération complémentaire consiste à injecter dans le gisement du gaz sous une
pression supérieure à la pression interne du gisement. Cette opération nécessite la mise en place des compresseurs à
haut débit. C'est ainsi qu'à Hassi R'Mel, on a installé une station de compression, ayant une dizaine de compresseurs à
étage, permettant d'atteindre une pression finale de 500 bars, pour la réinjection du gaz dans les puits.
Comme il a été dit plus haut, un gisement peut s'étendre sur des centaines de kilomètres carrés, l'exploitation consiste
à forer un certain nombre de puits, à les coiffer « d'Arbres de Noël » c'est à dire d'un dispositif de vannes, à relier ces
« arbres de Noël » à un réseau de collecte de pipelines pour acheminer le pétrole à une (ou plusieurs) usines de
traitement et de stockage.
En effet, comme les caractéristiques du brut varient d'un puits à l'autre et qu'il faut maintenir une qualité commerciale
aussi constante que possible du brut à commercialiser, de ce fait le débit de chaque puits est contrôlé par ordinateur
afin de maintenir cette qualité commerciale.
D'autre part le pétrole contenu dans le gisement est sous très haute pression (environ 500 bars au début de l'extraction
du gisement) une certaine quantité de gaz s'est trouvé dissoute et à la sortie du puits la décompression permet à ce gaz
de se libérer du pétrole lui-même. Aussi le traitement consiste entre autre à séparer ce gaz du pétrole extrait avant le
stockage et la commercialisation de celui-ci.
Par ailleurs, ce pétrole contient également de l'eau salée et des produits sulfurés en plus ou moins grande quantité
qu'il faut dans certains cas les séparer avant de le mettre sur le marché. Pour certains champs comme à Abu Dhabi ou
à Safaniya en Arabie Saoudite, on a même comme sous produit, du soufre, dû à ce que le brut en contient une grande
quantité.
Après traitement le pétrole est stocké dans des grands réservoirs à toit fixe ou à toit flottant. Le stockage des
hydrocarbures se trouve en général à côté des ports de chargement pour être acheminé par voie maritime vers les pays
consommateurs.
historique des lieux de production dans le
monde 1. Europe (stocks épuisés, sauf en Russie)
2. USA (stocks en voie d'épuisement)
3. Moyen-Orient
4. Mer du Nord, Golfe du Mexique,
Amérique du Sud, Afrique de l'Ouest
5. autres sites récents ou à venir, sites
potentiels (Canada, Arctique, Antarctique)
mais consistant souvent en types de pétroles
difficiles (souffrés, extra lourds)
Champs pétrolifère de Burkburnett, Texas, 1919.
Différentes modes d'extraction :
o remontée naturelle, injection de gaz, d'air, d'eau,
techniques avancées pour récupérer les
produits les plus lourds
o taux de récupération faible (environ 60% des
produits présents dans le gisement dans les