Acupuncture, tradition et pentagramme Beaucoup s'imaginent, y compris certains praticiens, que l'acupuncture consiste à puncturer des points pour traiter tels symptômes ou telle maladies. C'est une conception des choses qui prévaut en particulier lorsque l'acupunture est envisagée selon l'approche de la médecine occidentale, dite allopathique, et non selon l'approche traditionnelle chinoise. Non pas que cette approche ne produise aucun résultat, mais ces résultats restent dans l'ensemble très superficiels. Mais le plus grave, à mon sens, c'est qu'en pratiquant ainsi, on passe complètement à côté de l'essence des choses et on se prive par conséquent des effets les plus intéressants de l'acupuncture. A la décharge des Occidentaux, il faut dire que les chinois « modernes » sont les premiers à commettre cette erreur. On peut en effet observer en Chine une « allopathisation » croissante de l'acupuncture, à la fois parce que la Chine cherche la reconnaissance de l'Occident, mais encore plus parce que, Révolution Culturelle aidant, elle a perdu les clefs de sa propre tradition. Il est important de comprendre cela afin de ne pas systématiquement emboîter le pas au Chinois lorsqu'ils font des erreurs aussi monumentales que celle d'oublier, voire renier, leurs racines ! On peut toujours potasser les textes classiques à l'infini, si on n'a pas les clefs, cet effort noble et louable restera à jamais stérile; si on n'a pas le niveau de compréhension adéquat, les lettres restent mortes et ne révèlent jamais l'esprit. 1. ACUPUNCTURE ET TRADITION 1.1. Tradition et méthodologie de recherche De mon point de vue, l'approche la plus productive et la plus efficace consiste à aller chercher les clefs dans les traditions où peut encore les trouver! La Tradition est Une, en effet, et les différentes traditions du monde n'en sont que des adaptations particulières revêtant des formes différentes. Derrière les différentes formes traditionnelles, il existe une trame commune que j'appelle, comme beaucoup d'autres, la Tradition avec un grand « T ». Il en est de même pour les peuples; ils ont beau tous avoir leurs spécificités culturelles, historiques, physiologiques même, ils n'en restent pas moins des humains! Tous les humains ont été crées à l'image du divin, peu importe qu'ils soient français, chinois, russes, américains, tibétains, turcs ou esquimaux! Cela signifie concrètement que l'anatomie et la physiologie divines, subtiles, énergétiques de l'être humain sont les mêmes partout. On parle souvent d'anatomie ou de physiologique « occulte », mais en fait, elles ne sont vraiment occultes que parce qu'on les a occultées...et ce délibérément! Ainsi, même la Tradition, à partir du moment où on l'a perdue ou oubliée, pourrait être qualifiée d'occulte! Parfois, il est vrai, on a aussi occulté certains secrets pour ne pas qu'ils tombent entre n'importe quelles mains, folles ou assassines! L'occulte n'a rien de sulfureux, comme certains pourraient en avoir l'impression En fait, par « occulte », il faut simplement entendre ce qui est sousjacent, invisible, mais déterminant et essentiel, tout comme la partie immergée d'un iceberg. L'occulte n'est pas sorcier! ☺ Bref, on peut donc aller chercher et puiser dans toutes les traditions du monde pour essayer d'y retrouver les clefs permettant d'ouvrir le coffre des secrets de la médecine traditionnelle chinoise. C'est ce que nous allons faire en nous inspirant du système des chakras de la tradition indienne et de l'Arbre des Sephiroth de la kabbale hébraïque pour proposer une nouvelle mise en lumière de l'acupuncture chinoise. En effet, il est particulièrement intéressant d'envisager l'anatomie et la physiologie du corps énergétique selon les trois modèles de la tradition chinoise (méridiens et points d'acupuncture), de la tradition indienne (chakras et nadis) et de la tradition kabbalistique (sephiroth). Ces trois modèles, en effet, offrent des visions du corps énergétique certes différentes, mais surtout complémentaires. C'est en observant toutes ses facettes qu'on peut finalement appréhender la véritable réalité du diamant ! Chaque modèle permet de mettre en lumière des aspects non développés par les autres, et aussi de mieux comprendre les aspects développés par les autres. En observant une même chose selon plusieurs angles, on en obtient une vision plus complète et plus efficace. Sur un plan pratique, quand on a compris le fonctionnement du système des chakras et de l'Arbre des Sephiroth, il est assez facile de faire des rapprochements avec des méridiens et des points d acupuncture, même sans avoir fumé de moquette ! En fait, mieux que n'importe quelle moquette, la connaissance pratique est une clef essentielle qui permet de faire bien des ponts, là où la théorie pourrait facilement passer à côté. Il est d'ailleurs intéressant de constater que beaucoup de rapprochements entre médecine occidentale moderne et médecine traditionnelle chinoise sont aussi issus de la pratique clinique. C'est le plus souvent cette connaissance pratique qui permet des rapprochements théoriques et non l'inverse, mais pour faire ces rapprochements, il faut bien entendu connaitre les deux médecines. Et si on veut pouvoir faire des rapprochements entre deux traditions, il faut connaitre ces deux traditions ! Je crois que c'est de l'évidence, non ? On ne peut pas affirmer de manière péremptoire que deux choses n'ont aucune rapport entre elles si on ne s'est même pas donné la peine d'aller étudier et connaître suffisamment ces deux choses ! Souvent, lorsqu'on mélange sephiroth, chakras, champs de cinabre, points d'acupuncture, etc, on se fait immédiatement accuser d'éclectisme, voire même de « new-agisme », ce qui, pour un traditionaliste, est évidemment l'insulte suprême! ☺ Mais je ne crois pas que professer l'unité de toutes choses et donc des différentes traditions soit faire preuve d ‘éclectisme, encore moins de « newagisme » ! En fait, pour pouvoir saisir l'unité des différentes traditions et faire entre elles des ponts qui tiennent la route, il faut tout simplement remonter d'un écran au niveau de la métaphysique et se placer au point d'origine de ces traditions; c'est exactement ce qu'on fait lorsqu'on va chercher son inspiration dans la Tradition ! Quant au «new-age», il a justement pour principal défaut de manquer d'ancrage en général, et d'ancrage dans la Tradition en particulier, d'où la tendance à générer des formes de spiritualité déséquilibrées, trop éthérées et souvent illusoires, manquant d'enracinement dans la réalité, dans la matière. Une démarche qui se fonde sur un retour aux sources de la Tradition est donc exactement à l'inverse de l'approche du « New Age ». 1. 2. Acupuncture et système des chakras On ne trouve pas dans la médecine traditionnelle chinoise (ou en tout cas pas directement) la notion de chakra développée par la tradition indienne, ni la notion de sephiroth développé par la tradition kabbalistique. Pourtant, le système des chakras tout comme celui des sephiroth correspond à une vision particulière du corps divin et énergétique et peut donc permettre de mieux comprendre la vision des chinois en termes de méridiens et de points d'acupuncture. En cherchant bien dans les textes classiques chinois, on peut aussi trouver mention de choses ressemblant étrangement à des chakras, même si le terme de chakra » n'est pas employé. C'est le cas par exemple avec les sept « Qi Chong » évoqués dans le Nan Jing, un des deux classiques majeurs de la médecine traditionnelle chinoise avec le fameux « Nei Jing »: Qi Chong signifie « point de jaillissement de l'énergie », ils sont 7 sept et leur localisation correspond à celle des 7 chakras ! Pur hasard ? Ou peut-être ces sept Qi Chong correspondent aux 7 Nains de Blanche-Neige ? ☺ Des travaux très sérieux effectués par des médecins-chercheurs français montrent d'ailleurs que la médecine traditionnelle chinoise vient à l'origine de la médecine ayurvédique indienne. Enfin, on peut aussi citer le livre de John Cross « Acupuncture et système des chakras » inspiré par Leung Kok Yuen, qui est justement un des plus grands traditionaliste dans le domaine de la médecine chinoise. On ne peut vraiment pas dire que faire un lien entre acupuncture et chakras soit une trahison de la tradition chinois pure et dure; elles constitue bien au contraire un retour aux sources salutaire! Cela permet de comprendre des tas de choses intéressantes... Par exemple, chaque point d'acupuncture, qui est en fait un micro-vortex, pourrait aussi être considéré comme un micro-chakra. C'est pour cela qu'on fait tourner l'aiguille d'acupuncture dans le sens des aiguilles pour tonifier, c'est à dire stimuler le point, et dans le sens inverse pour le disperser, c'est à dire pour le décharger énergétiquement. Cela permet aussi de comprendre que les grands points des méridiens Ren Mai et Du Mai, puisqu'ils sont des points d'accès au 7 chakras principaux situé le long du Chong Mai , aient un effet aussi large et aussi puissant à la fois. Les fameux points He des Shu antiques situés sur les coudes et les genoux correspondent à des chakras secondaires importants. Et beaucoup d'autres points d'acupuncture chinoise très connus pour leur efficacité (y compris certains points hors-méridien) correspondent justement à des points d'ouverture de tel ou tel chakra secondaire. Enfin, les fameux « champs de cinabre » (ou Dan Tian), qui sont des notions d'alchimie interne taoiste, correspondent aussi à des chakras principaux ...et à des Sepiroth ! 1. 3. Acupuncture et arbre des Sephiroth Concernant les relations qu'il peut y avoir entre le système de la tradition chinoise et celui de la kabbale hebraique avec l'Arbre des Sephiroth, on en parle, il est vrai, beaucoup moins, mais on peut quand même trouver des choses intéressantes. Il y a par exemple un article que j'ai publié sur mon site sur « Arbre des sephitoh et tradition chinoise » (http://www.ardent-lotus.com/45-a-energetiquetraditionnelle-chinoise-arbre-des-sephiroth-et-tradition-chinoise.html). Il y a aussi le fameux livre d'Annick de Souzenelle « Le symbolisme du corps humain » qui traite de l'Arbre de Sephiroth en rapport avec le schéma du corps humain. Chose très intéressante, la préface de ce livre est de Jean-Marc Kespi, à l'époque président de l'AFA (Association Française d'Acupuncture), qui finit en écrivant que « Ce livre est un livre d'acupuncture » On peut aussi observer que le canal central Sushumna de la tradition indienne correspond au pilier central de l'Arbre des Sephiroth de la Kabbale et au méridien du Chong Mai dans le système chinois. Les nadis Ida et Pingala peuvent aussi être mis en correspondance avec le méridien de l'Estomac à l'avant du corps et avec la 2ème ligne du méridien de la Vessie à l'arrière. Cela permet à la fois de retrouver et de mieux comprendre les fonctions d'harmonisation des chakras des points du méridien de l'Estomac et de la 2ème ligne du méridien de la Vessie; et c'est cet effet d'harmonisation des chakras principaux qui permet de mieux aussi de mieux comprendre les applications énergétiques et médicales de ces points ! On pourrait être tenté de mettre en correspondance les piliers gauche et droite de l'Arbre des Sephiroth, qui correspondant aux principes féminin et masculin, avec les deux nadis Ida et Pingala de la tradition indienne. Correspondance il y a, puisque ces deux nadis et ces deux piliers correspondent à la dualité masculin/féminin, mais anatomiquement, ils ne correspondent pourtant pas aux mêmes trajets énergétiques. Les deux piliers de l'Arbre des Sephiroth projetés sur le schéma du corps humain sont beaucoup plus à l'extérieur, ils correspondent aux axes définis par les épaules et les hanches; ils correspondent donc plutôt aux méridiens de la Vésicule biliaire, et aussi de la Rate qui passent sur la face latérale du corps, au niveau des flancs. Cela permet de mieux comprendre les effets thérapeutiques de ces points, mais aussi leur rôle essentiel dans la régulation du fonctionnement mental, psychique et même spirituel. Dans les deux canaux psychiques de la tradition taoiste, liés aux capacités de perception dites « extra-sensorielles », on trouve en majorité des points du méridien de la Rate et de la Vésicule Biliaire. Tout comme les nadis Ida et Pingala permettent de réguler les énergies des chakras principaux situés le long du canal central Sushumna, le méridien de la Vésicule Biliaire permet de réguler le fonctionnement de l'axe central; on retrouve alors la notion de médecine traditionnelle chinoise selon laquelle la Vésicule Biliaire est responsable de la rectitude, de la droiture (intérieure). En chinois dans le texte : « Dan Wei Zhong Zheng Zhi Guan ». Dan Wei Zhong Zheng Zhi Guan 2. ACUPUNCTURE ET PENTAGRAMME 2.1. Acupuncture et harmonisation tri-dimensionnelle En acupuncture comme en médecine traditionnelle chinoise en général, on essaie toujours de faire un traitement global. On ne traite pas qu'une maladie, mais avant tout un être humain avec une problématique, un déséquilibre énergétique qui a fait que a maladie a pu s'installer, se développer et éventuellement persister. Il ne s'agit donc pas de piquer des points d'acupuncture pour traiter une maladie, mais pour rétablir un équilibre énergétique global à tous les niveaux ; c'est cet équilibre qu'on appelle santé ! Piquer un point d‘acupuncture, c'est avant tout activer une énergie. Et piquer plusieurs points d'acupuncture, c'est initier un dialogue entre ces énergies, dialogue dont le but est la ré-harmonisation des énergies en profondeur sur différentes dimensions essentielles. Par exemple, si je puncture un point d'acupuncture sur la tête, j'active toujours une énergie Ciel, alors que si je pique un point sur les pieds, j'active toujours une énergie Terre. Si je pique en même temps un point sur le tête et un point sur les pieds, j'active donc non seulement la Terre et le Ciel, mais un dialogue entre Terre et Ciel qui permettra l'établissement d'un juste équilibre intérieur entre énergies Terre et Ciel. Piquer un point Ciel, c'est favoriser un processus d'élévation, de spiritualisation, mais comme nous l'avons déjà évoqué, une « bonne » spiritualité est une spiritualité ancrée, enracinée et de plus, l'idée est de faire descendre l'esprit dans la matière pour la transmuter, l'illuminer, la diviniser, la spiritualiser. Si à un point Ciel sur la tête je couple donc un point Terre sur les pieds, je permets ce dialogue, cet aller-retour, ce processus d'équilibrage et de transmutation qui se joue entre matière et esprit; je permets le développement d'une spiritualité équilibrée. Et si je rajoute encore à cela un point Homme sur le tronc, cela va faciliter encore plus les échanges entre Terre et Ciel. Ce triptyque Terre/Homme/Ciel est donc une dimension fondamentale à intégrer pour concevoir des associations de points d'acupuncture. Une association aussi simple que 1R, 12RM et 20DM qui respecte exactement cette règle Terre/Homme/Ciel donne par exemple d'excellents résultats dans le traitement de la maladie d'Alzheimer. Mais on voit qu'au-delà de cette pathologie « médicale », elle peut aussi permettre une ré-harmonisation fondamentale de le notre axe vertical intérieur entre Terre et Ciel ; et plus on pique ces points avec cette conscience là, plus on pourra activer ce niveau d'effets. Hormis la dialectique Terre/Ciel qui se joue entre le haut et le bas du corps, il existe deux autres dimensions fondamentales tout à fait essentielles: la dimension masculin/féminin qui se joue entre les moitiés gauche et droite du corps et la dimension centre/périphérie qui se joue entre le centre du corps (dans le tronc) et les extrémités des membres. Réaliser un traitement complet des énergies du corps humain sur toutes dimensions essentielles pour rétablir la santé, c'est donc choisir et piquer des points de façon à initier un dialogue entre Terre et Ciel, entre masculin et féminin et entre centre et périphérie. Ces trois dimensions sont d'ailleurs trois déclinaisons différentes des polarités Yin/Yang. Et on retrouve aussi la notion d'harmonisation sur l'axe vertical (Ciel/Terre), sur l'axe horizontal (gauche/droite) et sur ces deux axes en même temps. A remarquer qu'une fois le dialogue initié, c'est le corps et la conscience du sujet qui « gèrent » et déterminent jusqu'où ce dialogue pourra aller en fonction de ce qui est juste pour cette personne à ce moment là, en fonction de ce qu'elle peut ou veut accepter. Ce dialogue, ce traitement, n'est donc qu'une proposition que la personne peut choisir d'accepter ou pas, ou à laquelle la personne peut fixer des limites, consciemment ou pas. C'est donc une approche très respectueuse, et non un viol du corps et de la conscience. 2.2. Acupuncture et pentagramme étoilé Réaliser cette harmonisation tridimensionnelle des énergies va nécessiter de puncturer des points d'acupuncture sur la tête, les pieds, le centre du corps, et les mains. On obtient donc un pentagramme, orienté vers le haut (le sens de la spiritualisation) et centré, puisqu'il y aura au moins un point sur le centre du corps, dans le tronc. On retrouve ainsi le schéma de l'Homme de Vitruve immortalisé par Léonard de Vinci, qui est le symbole de l'harmonie parfaite (puisque ses proportions respectent le Nombre d'Or, encore appelé Proportion Divine) et qui se situe justement en position d'absorber des énergies du Ciel et de la Terre pour qu'elle s'harmonisent à l'intérieur de lui. La symbolique du pentagramme étoilé est très riche dans la tradition ésotérique occidentale; elle est associée à la notion d'harmonie et de santé parfaite, à la perfection du divin dans la matière et c'est d'ailleurs un symbole christique majeur. Mais ce pentagramme peut aussi concrètement servir de trame « occulte » pour la conception de traitements d'acupuncture qui rétablissent les énergies de l'être dans toutes ses dimensions fondamentales pour lui procurer la santé sur tous les plans. N'oublions pas que ce qui se passe sur le plan physique est le reflet de ce qui se passe sur les plans supérieurs (ce qui est en haut est comme ce qui est en bas), donc si les énergies sont harmonisées correctement, le corps physique doit par voie de conséquence retrouver aussi son harmonie, et sa santé. Cette voie de l'acupuncture en pentagramme, à mon sens, permet d'aller à l'essentiel et de le restaurer de manière simple et efficace, en jouant sur tous les plans de l'être. C'est beaucoup plus productif et efficace que de viser simplement le traitement de symptômes ou de maladies, car ceux-ci pourront de toute façon être résolus si les énergies sous-jacentes sont correctement ré-harmonisées. De plus, si on ne pense qu'en termes de relations points/symptômes ou points/maladies et qu'on ne suit pas une trame cohérente comme celle du pentagramme étoilé, on risque non seulement d'être inefficace, mais pire encore, de créer encore plus de déséquilibres et de problèmes qu'il n'y en a déjà. Enfin, le fait de mettre en oeuvre consciemment le schéma du pentagramme chez le sujet permet aussi de l'activer, surtout si l'acupuncteur l'a activé en lui-même; on pourrait presque parler d'acupuncture symbolique ou magique à ce titre là. Et si, dans le centre du corps, au lieu de choisir seulement un point, on choisit une association de points formant une croix centrée, on inscrit donc une croix au centre du pentagramme étoilé, et non seulement un point comme nous l'avions évoqué auparavant. Cela renforce encore plus les effets du pentagramme, tout en ajoutant les effets de la croix, comme le centrage, l'équilibrage à la fois vertical et central et la protection. Bref, on voit qu'il existe des rapports étroits entre l'acupuncture et la géométrie sacrée, et dans cette géométrie sacrée, le pentagramme étoilé fournit la trame énergétique principale. L'Homme de Vitruve avec ses 7 chakras principaux positionnés sur son axe vertical intérieur correspond à un pentagramme étoilé avec la pointe en haut qui correspond à la tête, les autres extrémités correspondant aux extrémités des 4 membres. Ce schéma, au coeur duquel on va aussi inscrire une croix centrée autour du nombril, fournit une trame énergétique particulièrement utile, puissante et efficace pour le travail en acupuncture chinoise. Shou, la longévité