III. L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme
Chapitre I : Le problème.
La question qui est au cœur de l’œuvre de Max Weber vise a comprendre et à caractériser « la modernisation de
la société de la vieille Europe ».
Donc il vx comprendre l’émergence et le développement de la société européenne moderne. Pour lui, il estime
que la détermination religieuse de la conduite de vie dans le sens d’une rationalisation va précédé le rationalisme
occidental moderne et donc il va s’intéresser à la comparaison systématique des grandes religions … au regard
de 2 critères :
-l’élimination de la magie dans la religion
-la conduite méthodique de la vie comme voie de salut
Il va pouvoir mener un examen empirique pour comprendre les processus de rationalisation et de modernisation.
Il va réaliser une série d’études sur l’éthique économique des religions et en intro de cette étude il va exposer sa
problématique. Ce qui l’intéresse c’est « le type de rationalisme économique qui a commencé depuis le XVIe et
XVIIe, qui va dominer l’occident et qui constitue un des aspects de la rationalisation bourgeoise de la vie ».
Plus précisément, il va s’intéresser à l’éthique protestante : « de quelle façon certaines croyances religieuses et
notamment celles qui sont associées au protestantisme vont-elles déterminer l’apparition d’une nouvelle
mentalité économique autrement dit l’ethos d’une forme d’économie particulière autrement dit l’esprit du
capitalisme moderne ».
Ethos = manière de penser d’un groupe, ici mentalité économique des XVI et XVIIe s.
Le terme d’esprit du capitalisme permet de caractériser la recherche rationnelle et systématique du profit dans
l’exercice d’une profession.
Pour Max Weber, cet esprit du capitalisme est déterminant pour comprendre l’expansion et la stabilisation de
cette forme particulière d’activité économique qu’est le capitalisme rationnel moderne sachant que ce
capitalisme rationnel a pour particularité l’organisation rationnelle et capitaliste du travail formellement libre.
1. Confession et stratification sociale
Max Weber, à partir d’exemples, va montrer la liaison très forte entre le protestantisme et le capitalisme
moderne. Pour cela il va partir de données statistique établies en Allemagne et va distinguer 3 principaux
constats :
- les chefs d’entreprises, les détenteurs de capitaux, les représentants des couches supérieurs qualifiées de la
main d'œuvre, le personnel technique et commercial hautement éduqué que l’on trouve dans les entreprises
modernes sont en grande majorité des protestants.
-il estime que les protestants ont montré des dispositions spéciales pour le rationalisme économique. On ne
retrouve les catholiques dans les mêmes activités. Pour Max Weber, cette adaptation des protestants ne doit pas
être recherchée uniquement dans les circonstances extérieures, historique mais dans le caractère intrinsèque et
permanent des croyances religieuses.
-c’est le calvinisme qui paraît avoir exercé une des actions les plus fortes. La confession réformée aurait favorisé
le développement de l’esprit du capitalisme.
2. L’esprit du capitalisme.
Selon Max Weber, l’esprit du capitalisme pose l’augmentation du capital comme fin en soi qui va déterminer le
comportement et les devoirs des capitalistes.
Le développement du capitalisme exige non seulement des formes d’organisation spécifique mais aussi des
modèles de comportement adaptés à la rationalisation croissante de l’économie.
Le sens des affaires n’est pas dicter par le désir de s’enrichir par n’importe quel moyen. « Le manque de
scrupules, l’égoïsme intere.. , l’âpreté au gain ne fournissent au service du capital que des pirates dépourvus de
freins moraux ». Leur conduite soumise au libre arbitre n’offre aucune garantie, aucune prise au calcul et à la
prévisibilité des conduites. Donc le capitalisme rationnel exige un mode de socialisation particulier.
2.1. Le sermon de Benjamin Franklin : l’idéal type de l’esprit du capitalisme.
Max Weber, pour illustrer va présenter le sermon de Benjamin Franklin où celui-ci va donner des exemple de
machines morales qui constituent un témoignage de la mentalité capitaliste.
« Souvient toi que le temps c’est de l’argent »
« Souvient toi que le crédit c’est de l’argent »
« Souvient toi que l’argent est par nature générateur est prolifique »
« Souvient toi du dicton : le bon payeur est le maitre de la bourse d’autrui »
Max Weber considère que le sermon de BF est idéal typique de l’esprit du capitalisme. Max Weber repère dans
ce sermon une philosophie de l’avarice qui semble constituer l’idéal de l’honnête homme ou de l’homme
d’honneur. Donc la morale est sous-jacente à travers que le devoir de chacun est d’augmenter son K. Ceci étant
supposé être une fin en soi.
Le sens des affaires n’est pas seulement enseigné dans le sermon mais aussi un ethos, une manière d’agir dans
une société est dominant dans ce sermon et tout manquement à cette règle est considéré par BF comme un oubli
du devoir et non pas simplement une erreur tactique. Il s’agit d’un ensemble de conseils pour bien se conduire
dans la vie, c’est pourquoi ce sermon relève de maximes éthique qui dépassent la stricte pensée utilitariste.
Donc le protestantisme et l’esprit du capitalisme ont permis de lutter « contre cette façon de sentir, de se
comporter et de réagir aux situations nouvelles qu’on appelle la tradition ». Plus précisément Max Weber parle
de protestantisme comme un puissant allier de l’esprit du capitalisme qu’il a toutefois secondé dans son
développement.
2.2. L’Esprit du capitalisme et L’esprit traditionnel :
Pour montre la spécificité et le caractère novateur de l’esprit du capitalisme moderne, Max Weber va le
comparer et le différencier de l’esprit traditionnel qui existe encore au moyen âge.
Qu’entend t-il par traditionalisme ?
«L’homme ne désire pas par nature gagner de plus en plus d’argent mais il désire simplement vivre selon son
habitude et gagner autant d’argent qu’il lui en faut pour cela ».
Partout où le capitalisme a entreprit son œuvre d’augmentation de la production du travail humain par
l’accroissement de son intensité, il s’est heurter à la résistance obstinée de ce … du travail de l’économie
précapitaliste. Max Weber estime que la fièvre d’acquisition, la piraterie, l’esprit aventurier qui se défie de toute
limitation éthique est connu à toutes les époques. Mais ce sont des attitudes traditionnelles face à l’argent qui
n’ont rien à voir avec l’esprit du capitalisme.
Pour Max Weber, l’esprit du capitalisme fixe comme but de mettre le travail au service d’une organisation
rationnelle afin de fournir à l’humanité ces biens matériels. A contrario, l’état d’esprit aventurier qui se défie de
toute limitation éthique reste trop ancré dans la tradition et lorsqu’il est dominant, il détermine l’époque
précapitaliste dans laquelle l’utilisation rationnelle du capital dans le cadre d’une entreprise permanente et
l’organisation rationnelle capitaliste du travail n’est pas encore ce qui structure l’ensemble des activités
économiques.
Pour Max Weber, en fait on est encore dans des manières d’agir qu’on appelle la tradition. C’est contre l’esprit
traditionnel et la morale qui lui est associée que va s’acharner l’esprit du capitalisme naissant. Ce qu’il fallait
justifier c’est le dévouement à la vocation de gagner de l’argent c'est à dire cette dois de concevoir
l’enrichissement en tant que fin en soi à laquelle les hommes se trouvent astreints en tant que vocation. Cette
vocation, le système capitaliste en a besoin pour se développer mais elle s’oppose aux systèmes moraux
d’époques entières. L’éthique protestante et notamment le calvinisme va accompagner la naissance du
capitalisme en lui fournissant l’arrière-plan d’idées qui va contribuer à arracher les hommes à leur mode de vie
traditionnel qui va permettre en fait de justifier moralement leur activité temporelle et donner à l’activité
quotidienne à l’idée de besogne et de dévouement au travail une valeur positive qui va prendre le sens de
vocation.
Max Weber souligne le développement du capitalisme en rapport avec l’idée de vocation à l’intérieur d’une
profession. Cette vocation va offrir au capitalisme les ressources spirituelles dans lesquelles il va puiser des
motifs idéels pour justifier et légitimer le mode de vie qu’il cherche à imposer et ainsi balayer les formes
traditionnelles de l’existence (étayage de l’esprit du capitalisme sur l’éthique protestante qui va structurer
durablement les conduites en apportant un socle de légitimation et de croyances).
2.3. Le tournant décisif
Pour montre la spécificité et le caractère novateur de l’esprit du capitalisme moderne, Max Weber va le
comparer et le différencier de l’esprit traditionnel qui existe encore au moyen âge.
Qu’entend t-il par traditionalisme ?
«L’homme ne désire pas par nature gagner de plus en plus d’argent mais il désire simplement vivre selon son
habitude et gagner autant d’argent qu’il lui en faut pour cela ».
Partout où le capitalisme a entreprit son œuvre d’augmentation de la production du travail humain par
l’accroissement de son intensité, il s’est heurter à la résistance obstinée de ce … du travail de l’économie
précapitaliste. Max Weber estime que la fièvre d’acquisition, la piraterie, l’esprit aventurier qui se défie de toute
limitation éthique est connu à toutes les époques. Mais ce sont des attitudes traditionnelles face à l’argent qui
n’ont rien à voir avec l’esprit du capitalisme.
Pour Max Weber, l’esprit du capitalisme fixe comme but de mettre le travail au service d’une organisation
rationnelle afin de fournir à l’humanité ces biens matériels. A contrario, l’état d’esprit aventurier qui se défie de
toute limitation éthique reste trop ancré dans la tradition et lorsqu’il est dominant, il détermine l’époque
précapitaliste dans laquelle l’utilisation rationnelle du capital dans le cadre d’une entreprise permanente et
l’organisation rationnelle capitaliste du travail n’est pas encore ce qui structure l’ensemble des activités
économiques.
Pour Max Weber, en fait on est encore dans des manières d’agir qu’on appelle la tradition. C’est contre l’esprit
traditionnel et la morale qui lui est associée que va s’acharner l’esprit du capitalisme naissant. Ce qu’il fallait
justifier c’est le dévouement à la vocation de gagner de l’argent c'est à dire cette dois de concevoir
l’enrichissement en tant que fin en soi à laquelle les hommes se trouvent astreints en tant que vocation. Cette
vocation, le système capitaliste en a besoin pour se développer mais elle s’oppose aux systèmes moraux
d’époques entières. L’éthique protestante et notamment le calvinisme va accompagner la naissance du
capitalisme en lui fournissant l’arrière-plan d’idées qui va contribuer à arracher les hommes à leur mode de vie
traditionnel qui va permettre en fait de justifier moralement leur activité temporelle et donner à l’activité
quotidienne à l’idée de besogne et de dévouement au travail une valeur positive qui va prendre le sens de
vocation.
Max Weber souligne le développement du capitalisme en rapport avec l’idée de vocation à l’intérieur d’une
profession. Cette vocation va offrir au capitalisme les ressources spirituelles dans lesquelles il va puiser des
motifs idéels pour justifier et légitimer le mode de vie qu’il cherche à imposer et ainsi balayer les formes
traditionnelles de l’existence (étayage de l’esprit du capitalisme sur l’éthique protestante qui va structurer
durablement les conduites en apportant un socle de légitimation et de croyances).
3. La notion de Beruf chez Luther Objectif de la recherche -
3.1. La notion de Beruf : un produit de la réforme
En Allemagne, beruf signifie tâche de l’existence et travail défini. Ce terme n’a pas d’équivalent dans les pays
où le texte de protestantisme n’est pas dominant.
Dans le sens actuel, il a pour origine la traduction de la bible effectué par Luther. Il reflète plus l’esprit du
traducteur que l’esprit initial du texte. Ce qui est frappant c’est que ce vocable va se répandre très vite dans le
langage courant de tous les peuples protestants.
Ce nouveau sens du mot correspond à l’idée nouvelle et un produit de la réforme. Certes on px voir apparaître
dès le moyen âge des éléments semblables d’évaluation positive de l’activité quotidienne mais « estimer que le
devoir s’accomplit dans les affaires temporelles, qu’il constitue l’activité morale la plus haute que l’homme
puisse s’assigner ici bas ; voilà sans contexte le fait absolument nouveau ». L’unique moyen de vivre de façon
agréable à Dieu n’est pas de dépasser la morale de vie séculaire par l’ascèse monastique mais exclusivement
d’accomplir dans le monde les devoirs correspondants à la place que l’existence assigne à l’individu dans la
société, devoirs deviennent ainsi sa vocation. L’idée centrale de Luther est celle d’accomplir ses devoirs dans le
monde. C’est cet accomplissement qui est la volonté de Dieu au point que Luther considère que tous les métiers
licites ont absolument la même valeur devant Dieu.
3.2. En quoi l’esprit du capitalisme ne peut-il pas toutefois se « réclamer » de Luther ?
Weber voit une marque de traditionalisme dans la conception luthérienne de la profession comme vocation. La
notion de beruf (travail) chez Luther est encore très traditionaliste et Luther considère le L professionnel comme
un ordre spécial de dieu à l’individu de remplir la charge concrète assigné par la providence l’individu doit rester
délibérément dans l’état et la profession où Dieu l’a placé et il doit maintenir ses aspirations terrestres dans les
limites que cette situation lui impose.
Donc il faut rechercher ailleurs les véritables rapports entre l’étique des vieux protestants et le développement de
l’esprit du capitalisme. C’est dans les créations calvinistes et dans les sectes puritaines que Weber va trouver les
affinités électives entre l’étique protestante et l’esprit du capitalisme. Ce concept, Weber l’empreinte a Goethe
pour essayer d’établie la relation entre l’étique protestante et l’esprit du capitalisme. En fait il va essayer de
comprendre où se situe la rencontre entre les croyances religieuses et l’étique professionnelle. Il estime que cette
rencontre se trouve dans des liens intimes qu’il faut démêler pour pouvoir faire apparaître des éléments pures qui
appartienne à 2 sphères distinctes : la religion d’un coté et l’économie de l’autre.
Weber voit ces liens très unis dans les propos de Benjamin Franklin qui exprime le mieux l’esprit du capitalisme.
Le concept d’affinité élective va permettre de voir les séparations et les combinaisons entre des éléments
singuliers qui sont à extraire un à un de la réalité historique. Il s’agit aussi de comprendre les processus qui sont
à l’œuvre dans la formation de l’esprit du capitalisme et ce concept va permettre de montrer qu’il y a une
attraction mutuelle entre 2 éléments qui semble relever d’un choix, d’une préférence mais qui en même temps
n’a pas un caractère voulu. Il n’y a pas de filiation, de rapport instrumental ; dit autrement, l’ascétisme puritain
n’a pas été créer pour soutenir l’esprit du capitalisme et l’étique protestante n’est pas non plus le moyen de
détourner les esprits encore attachés à la tradition. En fait, le but des réformateurs n’était pas l’éveil de l’esprit du
capitalisme mais exclusivement le salut des âmes. L’éthique de l’église réformée ne prend pas sa source dans la
sphère économique et n’est pas non plus l’instrument de son développement. Weber insiste sur le caractère non
voulut des conséquences de l’œuvre des réformateurs sur le développement de l’esprit du capitalisme. En fait, ce
qui est suggérer, c’est que l’efficacité historique des motifs idéels (relevant des idées) tiendrait justement au fait
qu’ils sont situés dans une autre sphère que celle de l’économie et ils sont tendus vers une tout autre fin qui est le
salut des âmes. Les buts éthiques et les manifestations pratiques des doctrines des réformateurs étaient purement
religieux et c’est pour cette raison que leur rencontre avec le capitalisme a eu cette efficacité. L’idée de Weber
est de voir quelles sont les influences réciproques entre les bases matérielles, les formes d’organisations sociales
et politiques et la teneur spirituelle de des époques de la réforme qu’il recherche des les affinités électives.
Il veut ensuite voir comment ces affinités électives ont influencé le développement de la civilisation matériel
pour au final déterminer les motifs religieux dans les origines de la civilisation que nous connaissons.
Chapitre II - L’éthique de la besogne dans le protestantisme ascétique.
Luther apporte une importante transformation dans la représentation de l’activité professionnelle.
Pour le catholicisme l’action professionnelle dans le monde n’a pas de valeur positive pour la recherche du salut.
Au contraire, le retrait hors du monde, le refus de la recherche des biens de ce monde sont fortement valorisé
comme voie de salut. A l’inverse pour Luther, l’activité professionnelle est une tache que Dieu a donnée à
accomplir aux hommes. En fait, la profession devient une vocation avec une dimension divine. L’unique moyen
de vivre d’une manière agréable a Dieu n’est pas dans se retrancher dans une ascèse monastique mais
exclusivement d’accomplir dans le monde les devoirs correspondant à la place que l’existence assigne à
l’individu dans la société. Luther estime que c’est par sa doctrine du salut, par la foi seul et non par les bonnes
œuvres comme chez les catholiques et par le beruf et la vocation que l’on réhabilite la vie laïque et que l’on fait
du travail une valeur.
Toutefois si Luther contribue à l’essor du rationalisme moderne, Weber estime que c’est chez Calvin que le
capitalisme trouve sa véritable source. En effet si Luther transforme la représentation du travail, il a une vision
conservatrice du monde et c’est le calvinisme qui va avoir une influence révolutionnaire. Plus précisément, c’est
le dogme calviniste de la prédestination. Selon Calvin, Dieu a destiné certains hommes au salut et condamné les
autres à l’enfer. Le fidèle calviniste va chercher dans son activité professionnelle les signes de sa confirmation et
la réussite dans la recherche des richesses va être un témoignage de son statut d’élus. En effet, seuls les élus
peuvent avoir du succès dans l’activité que Dieu a donné à accomplir aux hommes c'est à dire dans la profession
comme vocation. Pour s’assurer ce statut d’élus, les calvinistes vont transformer leur vie dans une recherche
méthodique des richesses dans le cadre de leur profession. Bien entendu, il est hors de question de transformer
ces richesses en luxe ou en démonstration ostensible. C’est dans cette logique d’acquisition rationnelle des
richesses que le capitalisme va trouver son impulsion fondamentale d’après Max Weber. Ce principe
d’accumulation du capital va trouver son fondement dans cet ascétisme puritain.
1. Les fondements religieux de l’ascétisme séculier.
L’ascétisme est une discipline de vie que l’on retrouve dans toutes les religions en vue d’un perfectionnement
spirituel (le jeun, l’abstinence sexuelle …).
Max Weber va identifier 4 sources principales au protestantisme ascétique :
-le calvinisme
-le piétisme
-le méthodisme
- les sectes issues du mouvement baptiste
Ce qui est communs à chacune de ces doctrines :
-le salut ne px être garantie par aucun sacrement magique ni par le soulagement par la confession, ni par les
bonnes œuvres mais seulement par la preuve ou la confirmation d’un style de vie spécifique. Ce style de vie
signifie une mise en forme rationnelle de l’existence tout entière rapporté à la volonté de Dieu. Cet ascétisme
dans le monde est exigé de quiconque vx être sur de son salut. Dans cette partie, Max Weber va rechercher
quelle sont les racines dogmatiques, quelles sont les idées originelles et la pratique morale en essayant de mettre
en place un idéal type de ces idées religieuses. Son objectif va être de découvrir les motivations psychologiques
qui ont leur source dans les croyances et pratiques religieuses et qui trace à l’individu sa conduite. On px
construire un tableau :
Quel est l’ancrage théorico-dogmatique de l’étique des protestant. On regarde ensuite quelles sont les
conséquences sur l’état d’esprit du croyant. On regarde quelles sont les effets sociaux.
1.1. Un dieu insaisissable et l’absence de magie
Quels est l’ancrage théorico-dogmatique.
Il existe un Dieu absolu transcendant qui a crée le monde, qui le gouverne mais qui est insaisissable à l’esprit fini
des hommes. L’homme ne px entrer en communication avec Dieu.
Les conséquences sur l’état d’esprit du croyant.
Une élimination des moyens magiques qui permettrait d’entrer en communication avec Dieu. L’élimination des
rituels.
1.2. Prédestination quant au salut, angoisse et travail
L’ancrage théorico-dogmatique. On est face à un Dieu tout puissant et mystérieux qui a prédestiné chacun de
nous au salut ou a la damnation. Nos œuvres ne peuvent pas modifier ce décret divin qui a été pris d’avance.
Face à cela, face à la question de savoir comment l’individu px être assurer de son élection, Calvin n’admet
qu’une seule réponse, nous devons nous contenter de savoir que Dieu a décider et persévérer dans l’inébranlable
confiance en Christ qui résulte de la vrai foi.
Les conséquences sur l’individu : c’est une angoisse inouï, l’individu se pose toujours la question sui je élu suis
je damné. D’autant lus qu’il n’y a pas de rachat possible par les œuvres et donc on est dans un processus complet
de désenchantement du monde par l’élimination des moyens magiques qui permettrait d’atteindre le salut et donc
l’individu se situe dans une solitude intérieure très forte, il est conduit à suivre son destin sans que rien ni
personne ne puisse lui venir en aide et donc le rapport entre le protestant et son Dieu se situe dans une profonde
solitude intérieure car nul confession ne px venir soulager sa confiance et sa culpabilité. La confiance en Dieu est
le signe de la vraie foi. Se considérer comme un élu est un devoir en même temps que cela entraine une angoisse
très forte du protestant.
Il va falloir que les pasteur trouve des manières d’orienter les pratiques religieuses pour faire face a ces angoisses
engendrer par la doctrine. Ils vont les trouver dans 2 directions :
-se considérer comme un élu constitue un devoir. Tout espèce de doute a se sujet doit être repousser en tant que
tentation du démon.
-pour arriver à cette confiance en soi, le travail sans relâche dans un métier est expressément recommandé
comme le meilleur moyen. Cela et cela seul dissipe le doute religieux et donne la certitude de la grâce.
1.3. Gloire de Dieu et conduite de vie
L’ancrage théorico-dogmatique : Dieu a crée le monde pour sa propre gloire. Dieu n’existe pas pour l’homme
c’est l’homme qui existe pour Dieu et toute la création ne prend son sens qu’en tant que moyen de la
glorification de la majesté de Dieu. L’homme qui doit être sauvé ou damné à pour devoir de travailler à la gloire
de Dieu et de créer le royaume de Dieu sur cette terre.
Conséquences sur l’état d’esprit du croyant et les effets sociaux : L’Homme est un instrument de la gloire de
Dieu et donc, l’élu est l’agent d’exécution de la providence qui œuvre à l’augmentation de la gloire de Dieu dans
le monde et donc le calvinisme exige non pas des bonnes œuvres isolées mais une vie toute entière de bonnes
œuvres érigé en système. Autrement dit, le calvinisme ouvre sur une conduite méthodique et un rationalisme
éthique. En fait, les protestants vont rationnaliser le monde.
1.4. Rejet des choses terrestres et de l’idolâtrie
Ancrage théorico-dogmatique : les choses terrestres, la nature humaine, la chair appartiennent à l’ordre du péché
et de la mort.
Conséquences sur état d’esprit du croyant et effets sociaux :
-l’attitude fondamentalement négative à l’égard de tout espèce d’élément sensuel ou émotionnel dans la culture
ou la religion.
-l’élimination de toute possibilité de la culture des sens ce qui amène une horreur de l’idolâtrie de la créature et
de tout attachement personnel à d’autres êtres humains. Cela va diriger en fait, l’énergie des protestants vers le
champ de l’activité objective et impersonnel. Le chrétien agit en fonction de fin divine et celle ci ne peuvent être
qu’impersonnel.
« Toute relation personnelle d’homme à homme purement sentimentale (donc dépourvu de rationalité) px
facilement être soupçonner d’idolâtrie de la chair. » Max Weber.
2. Ascétisme et esprit du capitalisme
Il s’agit de voir quel sont les liens entre les idées religieuses fondamentales du protestantisme ascétique et les
maximes à l’usage de la vie économique quotidienne.
On va le voir par rapport à la richesse et par rapport au travail.
2.1. La richesse
Quels sont les écrits théologiques sur cette question ? Quel est leur sens et leur contenu ?
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