qui présente des galles. Si vous attaquez seulement les galles visibles, vous ferraillerez seulement au front des acariens
où ils étaient, plutôt que celui où ils sont !
Réponse rapide aux infestations primaires, premier stade.
La première détection a besoin d’être suivie d’un traitement prompt et minutieux de l’infestation. Les acariens à galle
ont tendance à se concentrer sur des tissus tendres près des pointes des pousses jeunes, mais ils peuvent se disperser
(se déplacer, ramper) ailleurs, vieilles feuilles ou pousses du voisinage. Une bonne taille du plant infesté est le premier
stade de lutte. ‘‘Économisez les cisailles et pillez les fuchsias’’. Plus vous laisserez de pousses infestées non rabattues,
plus probablement vous laisserez d’acariens ‘‘survivants’’ survivants.
Sauvetage des batailles perdues contre les acariens à galle.
Quelles sont les options pour les plants infestés, les premiers stades passés ? C’est un choix stratégique pour le
jardinier. S’il y a une collection importante de fuchsias à risque, la destruction de la plante infestée pour minimiser le
risque d’invasion peut être justifiée. Si la destruction n’est pas acceptable (souvent des cultivars rares ou des spécimens
anciens et précieux) un vigoureux rabattage de toutes les tiges et du feuillage, avec retard ou perte d’une saison de
floraison est un choix prudent, mais difficile. La moindre jeune feuille que vous laisserez sur la plante, est la plus grande
chance de survie des acariens survivants et la ré-infestation de la plante. La plante rabattue pourrait être traitée
immédiatement avec une recette organique de choc (à voir plus loin). Un traitement d’hiver sur plant rabattu est une
bonne option pour tuer les acariens survivants et les œufs.
Application répétée de recettes de pulvérisations organiques de choc.
Il y a une multitude de substances possibles non synthétiques qui ont une forte
activité pesticide sur les acariens adultes et juvéniles. Certaines, comme Neem Oil,
naturellement toxiques, sont commercialisées dans les jardineries. D’autres sont des
produits ménagers courants qui ont un effet pénétrant, sévère et létal à court terme pour
les acariens. Des solutions aqueuses d’alcool pour friction (alcool éthylique ou
propylique) et des savons liquides (à base de glycérine ou de noix de coco) ainsi que
des savons commerciaux insecticides (savon potassique) empoisonnent par contact. Il y
a beaucoup de recettes maison qui circulent entre les jardiniers, recommandant
différentes concentrations et différentes substances. Je laisse cela aux autres membres
de l’AFS d’échanger les formules trouvées efficaces et sûres pour leurs fuchsias.
Le savon et l’alcool ont peu d’impact résiduaire sur les acariens et leurs œufs et peuvent être réutilisés à intervalles
pour lutter contre l’émergence d’acariens naissants. L’alcool pour friction, dilué à 50 % ou moins a un pouvoir
déshydratant puissant sur l’acarien et une très faible toxicité pour la plante. L’application est en général sans risque, plus
d’une fois par semaine. On ajoute quelques gouttes de savon liquide pour empêcher la pulvérisation de perler sur la
feuille (en s’étalant comme un film humide) et renforcer le choc de l’alcool sur les acariens.
Le résultat de la lutte contre une population avec les pesticides synthétiques ou organiques montre qu’une seule
application de traitement létal laisse probablement quelques survivants, soit des œufs, des acariens juvéniles, soit
reproducteurs adultes– qui survivent au simple traitement de choc et réinfectent le plant. Vous devez compenser cette
limitation inévitable de mortalité incomplète. Vous ne tuerez presque jamais tous les acariens et les œufs à moins que
vous utilisiez la pilule empoisonnée des pesticides systémiques synthétiques.
Répétez les traitements de la pulvérisation de choc à intervalles d’au moins une semaine à dix jours. C’est la
répétition du traitement à intervalles convenables plutôt que la toxicité ‘‘baguette magique’’ de la pulvérisation qui est
efficace en supprimant ou en éliminant progressivement les populations d’acariens à galle. En d’autres termes, c’est une
règle, non le type de traitement lui-même que les matières, mais plus pour la gestion du parasite. La diligence est plus
importante que la toxicité elle-même ; même les traitements à faible toxicité comme le savon et l’alcool peuvent être
hautement efficaces pour la lutte contre les acariens dans un cadre approprié. Des pulvérisations répétées à bon escient
élimineraient plus de survivants adultes et de jeunes sortant de l’œuf que ‘‘l’effritement de l’action du traitement
antérieur’’.
Assurez-vous que la couverture du traitement sera parfaite en se concentrant sur les parties abritées des branches à
l’intérieur de la plante et le dessous des feuilles. Pensez comme un acarien survivant : Où irait un acarien, où pondrait-il
pour éviter l’eau et les pulvérisations ? Ne pulvérisez pas inutilement la surface supérieure de la plante.
Pour éviter que le savon, l’alcool ou les autres substances ne brûlent les feuilles de fuchsias, éviter de pulvériser sous
le soleil direct ou aux fortes températures et lavez les feuilles à l’eau claire une heure ou deux après le traitement.
Après cela, tout est dit et fait sur la lutte contre l’acarien à galle du fuchsia, mais un test réel est encore nécessaire. La
faisabilité de la lutte dans un lieu particulier dépend beaucoup de l’environnement et des circonstances qui resteront sous
votre contrôle. Le nombre, la taille et la proximité des fuchsias infestés du voisinage et les activités des colibris, sont des
facteurs très importants de ‘‘pression migratoire’’ – dispersion des acariens dans le jardin depuis le voisinage. La
pression de l’infestation, hélas, est hors du contrôle du jardinier individuel. Être un bon moniteur de jardin pour votre
voisinage est sûrement la meilleure chose que vous puissiez faire comme membre d’une société du Fuchsia, aussi. Aidez
vos voisins qui ont tendance à négliger les fuchsias infestés avec des méthodes compatibles pour l’environnement.
Rendez un grand service à vous-même, à vos voisins et à la faune sauvage voisine.
‘‘…une simple application
d’un traitement létal laisse
probablement quelques
acariens ‘survivants’ ou
des œufs, des stades
juvéniles ou adultes
reproductifs qui lentement
ré-infestent la plante.’’