augmentation de la quantité de protéines → peu de protéines au niveau de son lieu de
synthèse, quantité augmentée au niveau du cul-de-sac dural inferieur : 0,5 g/L
Les normes de concentration de ces différents éléments correspondent aux valeurs retrouvées au
niveau du cul-de-sac dural ( car dans la grande majorité des cas c'est la que s'effectuent les
ponctions de LCR )
On peut également observer des modifications pathologiques de la composition du LCR (en
cas de méningites, hémorragies cérébrales... )
La différence de composition observée entre le LCR et le plasma permet un maintien de
l’homéostasie. Ceci est permis par des barrières présentes à 3 niveaux et qui évitent la diffusion
passive et permettent au LCR de ne pas être pollué par la composition du sérum.
1. Barrière hémo-méningée : au niveau des plexus choroïdes
2. Barrière encéphalo-méningée : au niveau du névraxe
3. Barrière hémato-encéphalique : pour se protéger de la vascularisation cérébrale
Ces barrières sont sélectives, perméables et permettent le maintien de l’asymétrie.
En cas de pathologie, les barrières sont modifiées. On pourra donc observer une
augmentation de la composition en protéines (par exemple). C’est d’ailleurs le premier signe pour
détecter une pathologie du LCR.
Il existe un contrôle neurologique au niveau de certains récepteurs par le système
hypotalamo-hypophysaire (et de son beau sourire Claude nous avoua que lui-même n’y connaissait rien…)
E- Pression du LCR
Le LCR est le reflet de la pression intra crânienne
On observe une surpression par rapport au sinus veineux.
Le LCR est hypotonique.
La pression est importante à connaître avant de ponctionner : si on observe une hyper-
pression du LCR, c'est qu'il y a hyper-pression intra-crânienne ( HPIC ). Or, en cas d'HPIC, la
ponction de LCR est fortement contre indiquée car elle pourrait entrainer un engagement cérébral
( refoulement de certaines parties du cerveau à travers les orifices intracrâniens de la dure-mère ) dû
à la différence de pression crée par la ponction.
Différentes façons d'apprécier la pression du LCR :
chez le nouveau né : on observe les fontanelles → si bombées, c'est qu'il y a HPIC
aspect du crâne : une pression trop importante du LCR chez l'enfant entraine une
déformation du crâne lors de la croissance : hydrocéphalie
chez l'adulte : oedème papillaire au fond de l'œil en cas d'HPIC (car rétine est en relation
directe avec la pression du LCR)
au moment de la ponction : si le LCR sort en jet, rapidement, c'est qu'il y a HPIC
→ dans ce cas arrêter le prélèvement sinon risque d'engagement !
par mesure ( mais variations en fonction de la position du patient et du cycle respiratoire [le
blocage de la respiration entraine une hyper-pression supplémentaire] )
F- Rôles physiologiques