b. Maladies endocriniennes : Médullaire surrénale
Une affection surrénalienne (la surrénale est une glande qui est située au dessus du rein et qui
sécrète plusieurs hormones : le cortisol, l’aldostérone, l’adrénaline toutes 3 faisant varier la tension
artérielle) . un phéochromocytome qui est une tumeur médulo-surrénalienne sécrétant de
catécholamine. Ce qui entraine une vasoconstriction et une augmentation de la fréquence cardiaque.
c. Rétrécissement de l’aorte
Une hypertension se développe dans les artères nées de l’aorte en amont d’une sténose
(raccourcissement) de celle-ci ; il s’agit par exemple de la coarctation ( raccourcissement qui donne
une hypertension au niveau de la partie supérieure du corps mais le sang passe mal au niveau du
rétrécissement, ce qui créé une hypotension en dessous du rétrécissement.)
d. Traitements médicamenteux
L’hypertension peut représenter un effet secondaire de certains médicaments, comme les
corticoïdes et les contraceptifs oraux.
III/ Causes favorisantes
Dans la grande majorité des cas, le mécanisme précis de l'HTA reste inconnu. On peut cependant
déterminer un certain nombre de circonstances associées statistiquement à l'HTA. C'est ce qu'on
appelle un facteur de risque..
A. L'âge
La pression artérielle augmente avec l'âge. Cette augmentation est continue pour la systolique, alors
que la diastolique s'abaisse après la soixantaine, probablement par un mécanisme de rigidification
des artères (une perte de la souplesse des artères de grosse taille, qui n'arrivent pas à se relaxer
correctement pour recevoir le sang provenant du cœur). Ainsi, moins de 2 % des sujets de moins de
20 ans sont hypertendus, alors qu'ils sont plus de 40% après 60 ans.
B. L'hérédité
Il existe un déterminisme génétique de l'HTA essentielle, dont la nature composite a été mise en
évidence.
C. L'alimentation (dont l'excès de sel)
Le facteur le plus étudié a été la consommation de sel alimentaire (NaCl) dont l'importance
pourrait, sinon déclencher, du moins entretenir une HTA. L'excès de sel serait responsable de
25 000 décès par an en France (75 000 accidents cardiovasculaires). L'ion sodium (Na+)
jouerait un rôle essentiel dans la sensibilité au sel des hypertendus. Le rapport
sodium/potassium pourrait constituer un facteur déterminant.
La consommation d'alcool en chronique entraîne un accroissement du niveau tensionnel. Les
grands buveurs (alcooliques) ont une élévation de la pression systolique de plus de 1 cm Hg,
en moyenne, par rapport aux non-buveurs.