GIBERT MOUTON Pierre Theo Le Clonage Le clonage, réalité ou science-fiction ? Etablissement Massillon 1ère S2 Année scolaire 2014/2015 1 Sommaire -Introduction…………………………………….….………p.3 I. Histoire et évolution du clonage………………….……...p.4 II. Le clonage végétal……………………………..………..p.5 III. Le clonage animal 1) 2) 3) Le premier animal cloné........................................p.13 Le premier mammifère cloné..........................…...p.14 Projets de clonage…………………………..........p.16 IV. Les différentes méthodes de clonage. 1) 2) La scission embryonnaire……………...…………p.17 Le transfert de noyau……………………..………p.18 -Conclusion……………………………...………………...p.20 -Bibliographie………………………………..……………p.22 2 Introduction : Le clonage est, même si on peut souvent l’ignorer, une technique employée depuis fort longtemps. Si nous regardons les choses avec un peu plus d’attention, on se rend compte que le clonage a toujours existé autour de nous comme un mode de reproduction parmi tous ceux à la disposition des êtres vivants et, utilisé naturellement par les animaux, végétaux et bactéries. Le clonage est aussi très utilisé par les plantes : on l’appelle la multiplication végétative. Le clonage influencé par l’homme fait son apparition pour la première fois en 1903 grâce au botaniste H.J.Webber. Le clonage est un mode de reproduction permettant la copie d’une cellule ou d’un individu, son clone, à partir de son ADN. Sauf erreur ou mutation, le clone est génétiquement identique à l’individu cloné. Il aura le même ADN, il sera physiquement semblable mais il n'aura pas la même histoire, le même passé, le même environnement et ne sera pas donc pas le "même individu". Le clonage humain consiste en la création d'un être humain à partir de la totalité du matériel génétique d'un humain déjà conçu. Cette technique est très improbable et on en vient à se demander si elle réelle ou irréelle. Il existe également une autre sorte de clonage, thérapeutique cette fois. Celui-ci est utilisé à des fins médicales, afin de soigner un malade. Nous ne nous attarderons donc pas sur ce type de clonage car il est fréquemment utilisé dans le monde médical, et par conséquent bien réel. Nous verrons dans un premier temps l’évolution du clonage puis nous verrons comment il est possible de cloner des végétaux et des animaux à travers l’exemple du tout premier animal cloné et ensuite du premier mammifère. Nous verrons également s’il est possible de reproduire une espèce disparue, puis si le clonage d’un humain est techniquement réalisable. La question centrale sera donc de savoir si le clonage est une réalité ou une science-fiction. 3 I. Histoire et évolution du clonage : Voici les principales dates constituant l’histoire du clonage : 1903 : Le terme de "clonage" est utilisé pour la première fois, désignant à l'origine des plantes reproduites par une reproduction asexuée. 1963 : L'embryologiste chinois Tong Dizhou, fut le premier à cloner un animal (une carpe) en 1963, 33 ans avant la brebis Dolly. 1979 : On tente de cloner un humain pour la première fois dans l'Histoire : le scientifique américain L.B. Shettles greffe des cellules germinales dans des ovocytes dénoyautés. L'expérience est un échec, mais elle constitue un nouveau pas vers le clonage reproductif humain. 2002 : La secte des Raëliens et la Société Clonaid déclarent avoir réussi le premier clonage humain (il s'agirait d'une fille nommée Eve), mais le résultat de leurs expériences n'a encore jamais été prouvé. 2007 : Des chercheurs américains réussissent pour la première fois le clonage d'un embryon de primate (un macaque) à partir de la technique du clonage par transfert de noyau prélevé sur des cellules d'animaux adultes. 4 II. Le clonage végétal : Nous allons pour commencer vous parler du « clonage » végétal. Le terme de multiplication végétative est plus juste pour parler d’une technique très utilisée par les jardiniers, les botanistes ou simplement par les amateurs. Nous pouvons aussi distinguer deux types de multiplication végétative : la reproduction naturelle et la reproduction influencée par l’homme. Il existe un grand nombre de méthodes tel que le greffage, le bouturage, le marcottage ou l’écussonnage. Nous allons vous montrer une expérience que nous avons-nous même réalisée. Il s’agit d’une culture de menthe in vitro. La culture in vitro est une technique de laboratoire qui consiste à la mise en culture d’explant en milieu artificiel, a l’abri de toute contamination et permet donc de multiplier en grand nombre et dans un espace réduit. Elle est actuellement utilisée pour multiplier des plantes ou des variétés rares, poussant lentement et ne donnant que peu de graines, ceci afin de répondre, la plupart du temps, aux demandes commerciales. Nous avons donc voulu montrer qu’il est possible de multiplier certaines plantes en milieu artificiel. Voici le compte-rendu de notre expérience : (Nous avons été aidés dans notre démarche par Mme Mulsang, la laborantine du lycée). Matériel utilisé : - 4 flacons spéciaux pour la culture in vitro - 3 pinces stériles - Une paire de ciseau stérile - Du coton cardé - Quelques feuilles d’aluminium - 3 béchers de 100ml et 1 bécher de 500ml - Un stérilisateur - Un agitateur magnétique - Une éprouvette graduée 5 - Une balance Ingrédients utilisés : - De la menthe fraîche - 62.5ml de lait de coco - 5g de saccharose - 250ml de solution de knop - De l’eau de javel - 3g d’agar agar - De l’eau distillée stérile - De l’alcool Voici les différentes étapes de notre expérience : Jour 1 : Mardi 25 Novembre : - Nous avons stérilisé notre plan de travail avec de l’eau de javel et nous avons utilisé un stérilisateur (photo ci-contre). - Préparation du milieu de culture : nous avons mélangé : 250ml de knop 6 3g d’agar agar 5g de saccharose 187.5ml d’eau distillée et 62.5ml de lait de coco dans un bécher stérile. 7 - Nous avons également préparé un milieu témoin composé seulement de saccharose et d’eau distillée qui sera utile pour comparer les résultats obtenus avec le milieu de culture. - Nous avons fait bouillir la préparation au lait de coco sur un agitateur magnétique afin de la stériliser (photo de gauche). Nous avons laissé bouillir durant 5 min, puis nous avons versé la préparation obtenue dans des flacons préalablement stérilisés et rebouchés avec les bouchons (photo de droite). Jour 2 : Mercredi 26 Novembre : - Nous avons coupé les feuilles de menthe afin de ne garder que la tige puis coupé 4 morceaux d’à peu près 4 cm de long au niveau des nœuds. 8 Tiges - Nous avons plongé chaque tige durant 20 secondes dans un bécher rempli d’alcool puis deux fois 5 minutes dans deux béchers d’eau distillée. - Nous avons ensuite : introduit une tige de menthe dans chaque flacon, rebouché les flacons avec du coton cardé, recouvert d’aluminium. 9 - Nous avons laissé les flacons à l’air libre, à côté d’une fenêtre. Jour 3 : Mercredi 3 Décembre : - Les plantes n’ont pas vraiment poussé, elles sont toujours de la même taille, que ce soit dans le milieu de culture ou dans le flacon témoin. 10 Jour 4 : Lundi 8 Décembre : -Des moisissures commencent à apparaître dans les trois flacons contenant du milieu de culture. En revanche, il n’y a aucune trace de moisissures dans le flacon témoin, car il n’y pas un milieu adapté à la croissance. Jour 5 : Vendredi 12 Décembre : - Les moisissures sont trop importantes pour une vision correcte des résultats. Ces moisissures sont liés au fait qu’il n’est pas possible que les flacons soient stériles à 100%. Nous n’avons donc pas poursuivi notre expérience, mais cette expérience est réalisable si le plan de travail et les instruments sont complètement stériles. Nous allons donc vous montrer les résultats que nous aurions dû avoir. Ces photos sont tirées d’une expérience déjà réalisée : - Une semaine après la mise en flacon des boutures de menthe, des tiges possédant des feuilles ont poussé aux nœuds de la plante. Les pousses mesurent 2cm de plus. Cela est arrivé dans quatre cas sur cinq. 11 - Deux semaines après, la croissance a bien augmenté. Une des plantes dépasse maintenant les 8cm en surface. Cette expérience montre donc bien qu’il est possible de « cloner » une plante. C’est le lait de coco qui est à la base de cette culture, il fournit vitamines et hormones et active la prolifération. 12 III. 1) Le clonage animal : Le premier animal cloné. Les recherches dans le but de cloner un animal commencèrent à partir de 1952. C’est en cette année que Roberts Briggs et T.J. King ont pu, pour la première fois, retirer à l’aide d’une pipette un noyau de la cellule d’un embryon de grenouille. Pendant dix ans des recherches furent menés dans les laboratoires des quatre coins du monde. En 1962, John Gurdon essaya de cloner une grenouille, mais sans succès. Malgré tout, on savait que le principe marchait. Il n’y avait donc plus qu’à l’appliquer. En 1963, Tong Dizhou tenta d’introduire l’ADN d’une carpe mâle dans l’ovocyte d’une carpe femelle. Quelques jours après, il obtient une nouvelle carpe comprenant les mêmes caractéristiques génétiques que le mâle donneur de l’ADN. La technique de clonage a donc été le transfert de noyau, une technique que nous expliquerons un peu plus tard. Cette nouvelle a été publiée dans un journal scientifique chinois mais n’a pas été traduit, et l’information passa donc complètement inaperçue en Occident. On peut donc dire que Tong Dizhou (photo ci-dessous) est le pionnier du clonage animal. 13 2) Le premier mammifère cloné. Nous allons maintenant vous parlez du premier mammifère cloné. Il s’agit d’une brebis, baptisé Dolly, et cela se passa durant l’année 1996. Cette dernière est l’aboutissement d’un long et laborieux travail effectué par Ian Wilmut et son équipe du Roslin Institut, en Ecosse. Dans le cas de Dolly, on a prélevé une cellule dans le pis d’une brebis de race Finn Set à face blanche. C’est de cette cellule qu’a été prélevé le noyau contenant l’information génétique qui a été transmise à Dolly. Après avoir été injecté dans un ovule préalablement vidé, le complexe noyau/ovule a été placé dans l’utérus d’une mère porteuse, reprenant ainsi le cours normal du cycle de la vie. A la fin de la gestation, il est né un agneau identique en tous points à Belinda, la brebis qui avait fourni la cellule du pis. Identique ? Pas tout à fait. En effet, dans l'ovule utilisé, comme dans toutes les cellules, se trouvent des mitochondries qui sont de petits organites (la mitochondrie est « l'usine énergétique » de la cellule). Ces dernières possèdent leur propre patrimoine génétique. Dolly est donc bien le clone de Belinda, mais elles n'ont pas exactement le même patrimoine génétique. Seulement, les chercheurs ont dû effectuer de nombreuses tentatives, environ 200, et une seule a créé la brebis Dolly. A gauche, la brebis Dolly, et à droite, sa mère génétique, Belinda. Grâce à cette expérience, les chercheurs ont montré qu'un transfert de noyau pouvait permettre aux cellules de se diriger vers une nouvelle spécialisation, car avant ce clonage, on pensait que la spécialisation des cellules était irréversible ; une fois une cellule spécialisée, il était impossible 14 de revenir en arrière. Malheureusement, les scientifiques ont du faire face à un problème auquel ils ne s'attendaient pas : le vieillissement prématuré de Dolly. Ce problème a été attribué au fait que la cellule prise sur Belinda avait des télomères raccourcis. Un télomère est l’extrémité d'un chromosome intervenant dans sa stabilité et dans les processus cellulaires agissant sur le vieillissement. Il y a donc un lien entre la taille des télomères et l'espérance de vie. Alors que la plupart des brebis vivent entre 11 et 12 ans, Dolly a donc dû être euthanasié à l’âge de 6 ans, afin qu’elle ne souffre pas. Mais nous pouvons tout de même nous réjouir qu’un clone ait pu rester en vie durant six ans, ce qui constitue en soi un exploit. Depuis cette date de nombreux autres animaux ont été cloné. En voici une rapide liste par année : En 1997 : une souris En 1998 : une vache En 2000 : cinq petits cochons et un singe En 2001 : des taureaux, un chat et un gayal (une espèce de bœuf sauvage) En 2002 : six lapins En 2003 : trois mules, un daim, une jument et un rat En 2004 : un chat (le premier animal à but commercial) En 2005 : un chien et un cheval Le clonage animal a été utilisé dans un but lucratif, afin de cloner un chat de compagnie. En effet, une riche américaine a payé la somme de 45 000 $ pour que la société privée Genetic Savings and Clone remplace son chat décédé. 15 3) Projets de clonage. En 2002, des scientifiques parviennent à reproduire de l’ADN d’un tigre de Tasmanie (appelé également loup marsupial ou loup de Tasmanie) conservé dans de l’éthanol depuis 1866. En effet, l'ADN issu de ce petit tigre conservé a pu être extrait avec succès et cela rendait théoriquement possible la résurrection de cette espèce. Les scientifiques espéraient introduire une séquence d'ADN dans une cellule sexuelle d’un autre marsupial femelle qui aurait servi de mère porteuse. Seulement, en février 2005, le Musée d’Australie, basé à Sydney, a renoncé au clonage, après que des tests eurent démontré que l’ADN collecté était trop dégradé pour être utilisable. Mais ce n’est pas l’avis de Mickael Archer, l’initiateur du projet, qui espère que son idée pourra un jour être menée à bien, ailleurs qu’au Muséum. Le responsable du département biologie du Musée d’Australie affirme que les clones pourraient être croisés avec d’autres spécimens, car il existe six autres loups de Tasmanie conservés dans d’autres musées. En mai 2005, le professeur Michael Archer annonça que le projet allait être relancé par un groupe d’universités et un institut de recherche. En mai 2013, une équipe de scientifiques de Russie, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, du Danemark, de la Corée du Sud et de la Moldavie ont retrouvé un mammouth emprisonné dans le permafrost en 16 Sibérie. Le permafrost est un sol dont la température se maintient en dessous de 0° constamment. Ils ont ainsi pu récupérer du sang frais et liquide, qui peut leur permettre d’extraire de l’ADN. Des chercheurs japonais se sont donnés 5 ans afin d’essayer de reproduire un clone de cette espèce disparue depuis plus de 12 000 ans ! Les chercheurs tenteraient d’insérer des cellules du mammouth dans un ovule d’éléphante. 22 mois plus tard pourrait alors naître un bébé croisé entre l’éléphant et le mammouth. Mais ce n’est pas l’avis d’un spécialiste, qui estime que les cellules sont trop dégradées par les milliers d’années passées dans le permafrost. IV. Les différentes méthodes de clonage : 1) La scission embryonnaire. Le clonage par scission embryonnaire est une technique de clonage relativement bien maitrisée aujourd’hui. Ce type de clonage permet une imitation naturelle d’une production de jumeaux. Mais elle permet d’obtenir un maximum de deux clones par embryon et on ne peut connaitre à l’avance leurs caractéristiques. La scission embryonnaire se fait uniquement au stade blastocyste (c’est une étape du développement embryonnaire), au stade où les cellules de l'embryon viennent juste de commencer à se différencier en deux types biens différents l'un de l'autre. Un type donnera le placenta (organe des mammifères permettant les échanges entre le fœtus et l'organisme de la mère pendant la période de gestation), l'autre type donnera le fœtus (produit de la reproduction, à partir du troisième mois de la grossesse. Avant cette période, c'est un embryon). Puis l'on coupe ce blastocyste en deux parties en répartissant à peu prés également les deux types cellulaires. Grâce à cela, nous obtenons des jumeaux. Cela peut se produire naturellement si au moment de s'échapper de la zone pellucide (membrane transparente entourant l'ovule et contenant le cytoplasme), l'embryon se trouve gêné par une ouverture trop étroite. Nous pouvons donc dire que biologiquement parlant, les jumeaux sont bien des clones. 17 L'inconvénient de cette technique est que le blastocyste ne peut être coupé qu'en deux parties, le couper en quatre produirait des cellules trop petites pour renfermer un blastocyste capable de continuer son développement. 2) Le transfert de noyau. La méthode la plus utilisée est le transfert de noyau. Il consiste à placer en contact un ovule énuclée et une cellule provenant d'un tissu différencié. Un ovule est la cellule sexuelle (ou gamète) produite par les femelles. Il contient la moitié des chromosomes de la mère. Chez de nombreuses espèces comme les mammifères, la paire de chromosomes spécifique aux femelles est la paire XX. Un ovule énuclée est donc un ovule sans chromosomes maternels. Quant à la cellule provenant du tissu déjà différencié, elle contient les deux stocks de chromosomes parentaux (XX pour les femelles et XY pour les mâles). Différents procédés sont possibles pour vérifier que le noyau de la cellule donneuse est bien rentré dans l'ovule receveur. Pour cela on crée un petit choc électrique de quelques microsecondes suffisant à la réalisation de la 18 première division. Le développement peut alors commencer, transplanté dans une mère porteuse, le clone obtenu sera génétiquement identique à la mère donneuse de noyau qu'il s'agisse d'une cellule de glande mammaire comme Dolly ou de celui d'un muscle comme la vache Marguerite. 19 Conclusion : Nous pouvons donc dire que le clonage végétal et animal existe bel et bien, mais le clonage humain n’a pas encore été réalisé. Il y a plusieurs causes à cela : Il existe des taux de réussite variés selon l’espèce animale. Espèce animale Taux de réussite (naissance/embryon cloné) 0.4 % 0.8 % 2.3 % 6.0 % 0.5 % 0.3 % 0.1 % 3.5 % Mouton Souris Rat Bovin Chat Lapin Cheval Chèvre D’après le tableau on peut voir que les chances de réussite du clonage animal sont très minces. Par exemple, le taux de naissance par embryon cloné pour le mouton n’est que de 0.4%. En ce qui concerne le cheval, ce taux avoisine les 0.1%. A l’inverse la race bovine connaît le plus fort taux de réussite mais possède seulement une chance de réussite de 6%. Il serait donc dangereux de tenter un clonage humain en tenant compte de ces taux faméliques. Pourtant le clonage a été réalisé de nombreuses fois sur des animaux. Ceci a largement divisé les opinions et a beaucoup échoué. Cependant, ces prouesses techniques constituent une avancée majeure dans le but de cloner un humain. Mais il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous n’essayons pas de créer un clone humain : Du point de vue éthique, il serait inconcevable d’utiliser le clone de façon abusive. Prenons l’exemple d’un excellent footballeur, il ne serait pas raisonnable d’essayer de le cloner de façon à acquérir un autre bon footballeur. De plus, il n'est pas sûr que le clone ainsi reproduit engendre à nouveau une star du football. 20 Au niveau du statut social, le clonage reproductif humain remet en cause les notions-même de famille, d’hérédité, de paternité et de maternité, de reproduction sexuée etc… En effet, un clone ne pourrait être considéré ni comme le fils, ni comme le frère de ce donneur, ni comme le donneur lui-même. Cela mènerait à un véritable bouleversement de la hiérarchie familiale. Le clonage pourrait être utilisé dans un but commercial. Le coût des expériences, de « l'achat » d'ovocytes, de la « location » de mères porteuses entraînerait un prix très élevé. Le clonage et ses applications ne seraient donc qu’à la portée des plus riches, et on peut redouter que cette « discrimination positive par la génétique » puisse entraîner la division de la société en deux catégories d'hommes. Beaucoup considèrent que l’on ne peut pas faire courir à un clone humain le risque de naître malformé ou de présenter des troubles immunitaires. Il est également inimaginable de devoir euthanasier un humain cloné comme on l’a fait pour Dolly alors qu'elle n'avait que 6 ans. Il est donc improbable qu’il y ait un clone humain sur Terre d’ici au moins quelques années. Pourtant la recherche scientifique se poursuit pour essayer d’obtenir de plus grandes chances de réussite. Mais prochainement la barrière ne sera pas technique. La barrière, s’il y a barrière, sera une barrière morale. 21 Bibliographie, Sitographie: Deux livres sur le clonage : Clonage et OGM quels risques, quels espoirs ? Odile Robert, Larousse Cloner est-il immoral ? Laurent Degos, Le Pommier Un reportage sur la naissance de Dolly : http://www.youtube.com/watch?v=ZVzLHqvF3mA Deux autres reportages, cette fois sur le sang de mammouth retrouvé en Russie : http://www.youtube.com/watch?v=I8z5_RcrwNI https://www.youtube.com/watch?v=diWM5UYUTjc Sites internet sur le loup de Tasmanie : http://www.dinosoria.com/tigre_tasmanie.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Thylacine Deux sites internet sur la scission embryonnaire : http://www.larousse.fr/encyclopedie/images/Clonage_par_scission_dembryon/1 012323 http://terminalf.scicog.fr/cfm/fich1.php?IDChercher=6744&numtable=&NomBase=Le%20clonageClaire%20Thiercelin.mdb Deux sites internet sur l’histoire du clonage : http://clonage2008.free.fr/historique-clonage.php http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2003/sem01/mag0103/dossier/sa_633 6_clonage_dates.htm 22