ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ : L’EURO
Lien avec le programme de 1°ES :
Thème 4 : La monnaie et le financement
4.1 : À quoi sert la monnaie ?
Notions : Fonctions de la monnaie, formes de la monnaie
I. Le chemin vers l’euro
A. Bonjour l’euro !
Doc 1 : Extrait du DVD "l’euro, la Banque de France et nous" réalisé par la Banque de France.
1. Complétez le texte à l’aide des éléments suivants :
1993, 1951, 1ER janvier 1999, 1957, Communauté économique européenne (CEE),
hommes, 30 Glorieuses, marchandises, capitaux, Communauté européenne du
charbon et de l’acier (CECA), services, Rome, Maastricht, marché unique, système
monétaire européen.
En ……… est signé le Traité de Paris qui crée la …………………………………………………………
En ………, le Traité de ……………………, institue la …………………………………………………………
C’est le marché commun qui crée la libre circulation des ………………., des ……………….,
des ………………., et des ………………. Grâce entre autres à la CEE, l’Europe connaît une
période de prospérité qu’on appelle les ……………………………………. Après la crise
économique et monétaire des années 70, l’Europe met en place
……………………………………………….. pour stabiliser les cours des devises européennes.
En 1986, est signé l’acte unique européen qui vise à créer le ……………………… qui sera
effectif en …………… En 1992, la France adopte par référendum le Traité de
…………………… qui dit que la monnaie unique sera mise en place à partir du
………………………
2. Soulignez les propositions qui sont exactes :
- Un euro = 6.55957 francs.
- Le nombre de pays adhérant actuellement à la zone euro est de 11.
- Basée à Francfort, la Banque centrale européenne (BCE) a pris en charge à partir
du 1/1/1999 la définition de la politique monétaire unique.
- C’est la BCE qui met en œuvre en France les décisions de politique monétaire
prises en commun.
- La BCE a pour mission de préserver la stabilité des prix et donc le pouvoir
d’achat.
B. Les conditions d’entrée dans la monnaie unique
Doc 2 : Extrait du DVD "l’euro, la Banque de France et nous" réalisé par la Banque de France.
3. À partir de la vidéo et de vos recherches sur internet, listez les critères de
convergence. Développez les indicateurs économiques que doivent appliquer les
pays membres.
…/…
C. L’euro remplit honorablement les rôles économiques traditionnels dévolus à
une monnaie dans la zone euro
Doc 3 : En tant qu’unité de compte, l’euro s’est rapidement substitué aux monnaies
nationales comme mesure de la valeur des biens, si bien que la majorité des Européens
disent pouvoir sormais se passer de l’affichage du double prix. Le passage n’est cependant
pas allé sans friction, les consommateurs soupçonnant les commerçants de profiter du
passage à l’euro pour tirer les prix vers le haut, ce que les indices de prix officiels ne
corroborent pas. L’inflation perçue a cependant tendance à baisser à mesure que les
consommateurs se familiarisent avec la nouvelle monnaie.
L’euro est aussi devenu l’intermédiaire des échanges à l’intérieur de chaque pays membre,
comme entre eux. D’où une simplification sensible, qui permet de faire l’économie des "coûts
de transaction" occasionnés par la conversion des monnaies nationales. Pourtant, l’adoption
de l’euro ne s’est pas traduite par une intensification des échanges entre les pays de la zone,
ni par une convergence des prix. "A l’intérieur des Etats-Unis, l’intensité des échanges reste
deux à trois fois plus élevée que sur les marchés les plus intégrés d’Europe, et la dispersion
des prix y est beaucoup plus faible", souligne une étude récente (1). C’est donc une déception
pour ceux qui s’attendaient à ce que la monnaie unique contribue à parachever le marché
unique. En fait, cette panne de l’intégration prouve simplement que la monnaie n’est qu’une
des institutions qui construisent un marché : l’unification monétaire ne suffit pas à abolir
toutes les barrières si le droit ou la langue restent fragmentés. Par ailleurs, en tant que
monnaie de facturation internationale, l’euro n’a pas réussi à s’imposer comme égal du
dollar. Ainsi, seule la moitié des échanges extra-communautaires de la France s’effectue en
euro. L’euro s’est en revanche davantage imposé comme réserve de valeur, au niveau
communautaire comme à l’échelle internationale. Une part croissante des titres de dettes
émis dans le monde le sont en effet en euros. La monnaie européenne inspire confiance. Elle
a permis une importante baisse des taux d’intérêt, dont le niveau est aujourd’hui très faible.
Résultat : les investisseurs redoutent moins qu’hier une érosion brutale de la valeur de leurs
avoirs en monnaie européenne, l’euro ayant mis fin aux nombreuses crises de change qui
avaient rythmé les années 80 et 90 au sein de l’Europe.
(1) "Politique économique et croissance de l’Europe", rapport du CAE, janvier 2006.
Source : L’état de l’économie, Alternatives économiques, hors-série n°68 2ème trimestre 2006.
4. Rappelez les trois rôles économiques traditionnels de la monnaie et montrez que
l’euro les remplis correctement.
II. Les institutions monétaires de l’euro
A. Les institutions monétaires européennes
Doc 4 : Extrait du DVD "l’euro, la Banque de France et nous" réalisé par la Banque de France.
5. À partir de la vidéo et de vos recherches sur internet, présentez le système
européen des banques centrales (SEBC), l’eurosystème et la Banque Centrale
Européenne (BCE).
B. Les institutions monétaires européennes
Doc 5 : Extrait du DVD "l’euro, la Banque de France et nous" réalisé par la Banque de France.
6. Expliquez les liens entre la Banque de France et la Banque Centrale
Européenne.
…/…
III. Où va l’euro ?
A. La tempête qui a frappé la Grèce et l’Irlande en 2010 va-t-elle maintenant
atteindre d’autres pays ?
Doc 6 : D’abord il y eu la Grèce : pour faire face à sa crise économique, explosive depuis
novembre 2009, les ministres des finances de la zone euro ont approuvé, le 2 mai 2010, un
plan d’aide au pays prévoyant le versement de 110 milliards d’euros sur trois ans, dont 30
milliards apportés par le FMI.
Puis vint l’Irlande : le 21 novembre 2010, le pays a demandé une aide internationale, que les
ministres des Finances européens ont estimée "nécessaire" pour garantir la stabilité de la
zone euro. Ces aides sont accompagnées de plans d’austérité sévère.
Désormais les yeux sont tournés vers le Portugal et l’Espagne, en proie à de lourdes difficultés
économiques et budgétaires. Lisbonne prévoit de sévères mesures d’austérité afin de
rassurer ses créanciers et redresser ses comptes. Mais les perspectives s’annoncent moroses
"avec une récession, en 2011, de 1.1%" prévoit Pascal de Lima, Chef économiste de la société
Altran. De leur côté, si les dirigeants espagnols multiplient les déclarations pour se
démarquer de l’Irlande, les experts soulignent les faiblesses de l’économie ibérique :
croissance nulle, taux de chômage record (20 %) et réformes structurelles jugées
insuffisantes. "Il y a toujours un risque de contagion pour les pays les plus vulnérables",
analyse Cédric Thellier, économiste chez Natixis. Mais peut-être pas pour tous. L’Italie, dont
la dette est largement détenue par les Italiens eux-mêmes, semble davantage à l’abri. De son
côté, la France le taux d’épargne des ménages est très élevé garde la confiance des
marchés, le gouvernement mettant en avant ses réformes structurelles.
Source : Marie DANLER et Sébastien MAILLARD les dossiers de l’actualité. Février 2011.
7. Quels ont été les plans de sauvetage en 2010 ?
8. Quels sont les pays dans le collimateur ?
B. Quels scénarios peut-on envisager pour "sauver" l’euro ?
Doc. 7 :
Pour sauver la monnaie unique, plusieurs scénarios peuvent être imaginés. Si, au lieu de
renflouer les pays les uns après les autres, on prenait, par exemple, de front les difficultés
structurelles de certains pour stopper définitivement la contagion ? Des voix dans ce sens
évoquent l’exemple argentin. Fin 2001, ce pays surendetté et étranglé par des plans
d’austérité à répétition se déclarait en défaut de paiement. Il dévaluait sa monnaie, relançait
son commerce extérieur et finissait par renouer avec la croissance après neuf années de
difficultés économiques. Il apparaît pourtant difficile d’appliquer ce scénario à la lettre dans
une zone monétaire. En effet, une cessation de paiement grecque ou irlandaise entraînerait
la fuite des investisseurs et, dans la foulée, une chute probable de la zone euro, scénario
coûteux. Sans aller si loin, on pourrait envisager une restructuration de dette consistant à
allonger la durée de remboursement, voire à réduire les sommes dues.
"Scénario catastrophe" ou "du jugement dernier", selon les termes employés par le Financial
Times début décembre, la disparition de la zone euro serait-elle inévitable ? La plupart des
économistes s’accordent à dire que tout le monde y perdrait. Les « petits pays »d’abord.
"Certes, reconnaît Jean-Luc Proutat, chez BNP Paribas, les sortants pourraient dévaluer leur
monnaie et gagner en compétitivité. Mais dans le même temps, ils perdraient les garanties
d’emprunts de l’Europe, ainsi que la confiance des marchés, et ne pourraient plus emprunter.
Leurs banques se retrouveraient asséchées, acculées à la faillite, et on assisterait à une fuite
des capitaux résidents. La France et l’Allemagne seraient lésées, car leurs acteurs
économiques nationaux ne récupéreraient pas leurs capitaux investis". En outre, renchérit
l’économiste Alexander Law, chez Xerfi. " L’essentiel du commerce allemand se fait dans la
zone euro, Berlin n’a donc aucun intérêt à la voir disparaître". Une implosion coûterait donc
plus cher que tout plan de sécurisation.
Christian Saint-Etienne, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, évoque
pourtant une sortie de la zone euro "par le haut". Les Allemands ne vont pas indéfiniment
accepter de payer pour sauver leurs voisins, dit-il. La séparation doit être assumée par ceux
qui en ont les moyens." Coexisteraient alors la monnaie d’un groupe de pays forts (Pays-Bas,
Finlande, Belgique) autour de l’Allemagne et une monnaie regroupant les Etats faibles autour
de la France, "qui pourrait un jour rejoindre la zone forte si elle mène des réformes de
structure
. D’autres voix réclament davantage d’intégration européenne.
Source : Marie DANLER et Sébastien MAILLARD les dossiers de l’actualité – Février 2011.
9. Peut-on éviter la faillite des pays endettés et la contagion ?
10. L’explosion de la zone euro serait-elle une solution à la crise ?
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