Affirmation de la liberté économique : ils considèrent que le marché constitue le régulateur le plus
efficace de l’activité économique. L’intervention de l’état est donc rejetée sauf lorsqu’elle a pour
mission de supprimer les obstacle à la liberté au libre jeu du marché.
Permanence de l’équilibre économique : selon les classiques, un système économique est conduit
par le principe de liberté individuel et tend donc naturellement vers l’équilibre (s’il est guidé par ce
principe). Lorsque cet équilibre n’est pas spontanément atteint les prix s’ajustent à la hausse ou à
la baisse pour réguler le marché et favoriser une situation d’équilibre
2) Le courant libéral néoclassique
C’est une pensée de source libérale fondée par Marshall, Alfred, Pareto, Vilfredo et
Walras, Léon. Cette pensée se distingue de la pensée classique sur deux point :
Le principe d’utilité marginal : on définit ici la valeur d’un bien non seulement en fonction de son
coût de production mais aussi par rapport à la satisfaction que le consommateur peut ressentir par
son utilisation. Il s’agit d’une vision micro économique qui complète la définition de l’homo
œconomicus, qui à l’intérêt pécuniaire associe la maximisation de la satisfaction.
La notion d’équilibre général : comme chez les auteurs classiques la notion d’équilibre général
constitue un postulat, mais ici cet équilibre existe à un double niveau général et par marché.
Cette école a encore aujourd’hui une actualité car elle s’est incarné dans certains mouvements de
pensée moderne. A ce titre, l’école de Chicago, et ses père fondateurs Friedman, Milton, Laffer,
Arthur reprennent les théories libérales prônant la non-intervention de l’état notamment en terme
d’imposition. Ils montrent ainsi le caractère dissuasif d’un niveau d’imposition trop élevé sur le travail,
l’épargne l’investissement.
B) La pensée Marxisme
Au XIXe siècle le capitalisme industriel est devenu la structure économique dominant. On
s'accompagne de distorsion sociale énorme. En effet, une très faible minorité détient la majorité des
moyens de production alors que la majorité de la population connaît la pauvreté et la précarité.
C'est dans ce contexte historique que Marx, Karl va poser ces fondamentaux à travers une oeuvre
intitulée : « Le CAPITAL ».
La pensée de Marx va s’articuler entre 3 notions :
- La notion de plus-value. : Pour Marx la seule source de profit capitalisme repose sur l'exploitation des
travailleurs. Ainsi la plus-value correspond à la différence entre le salaire versé à l'ouvrier et la valeur de
son travail permet d'ajouter aux produits. Le réflexe de capitaliste consiste donc à réduire la valeur du
salarié versé pour ainsi maximiser la plus-value. Cette différence matérialise exploitation capitaliste et
elle est pour Marx la source de l'enrichissement capitaliste à travers exploitation.
- Les contradictions du capitalisme : En recherchant toujours plus de plus-values, notamment par le
maintien du salarié à un bas niveau, les capitalistes c'est-à-dire les détenteurs de moyens de production
provoquant la paupérisation croissante de la classe ouvrière et bloque donc à terme la consommation et
donc le système économique.
- La propriété collective des moyens de production : Marx se prononcent pour l'abolition intégrale des
moyens privés de production, il souhaite que l'état se réapproprie les différentes structures productives.
C) Le courant Keynésien
A l’origine de la pensée keynésienne se situe la crise économique(krach boursier, jeudi noir). Keynes va
écrire un ouvrage intitulé la théorie générale de l’emploi, de la monnaie et de l’intérêt, ouvrage publié en
1936. Certains points essentielles ressortent de son travail :