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PROJET DREAMM
Réalisé par : juin 2006
Dumoulin Mathieu
Lesage Alexis
Stauder Kévin
Suivi par :
Amendola Gilles
Buzer Lilian
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Remerciements
Nous remercions dans un premier temps Mr Gilles Amendola et Mr Lilian Buzer, pour
nous avoir suivi et guidé pendant toute la période du projet. Ainsi que pour nous avoir
proposé un projet aussi intéressant.
Nous tenons aussi à remercier Mme Pioge et Mr Vinatier qui nous ont permis de réaliser
nos circuits imprimés.
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SOMMAIRE
Remerciement 2
Sommaire 3
Introduction 4
Présentation du contexte du projet 5
Microphone à électret 8
Electrodes et amplificateur d’instrumentation 9
Filtre passe haut LF356 12
Filtre passe bas MAX 7404 14
Différentiateur 17
PGA 2500 18
Circuits imprimés 22
Conclusion 25
Annexes 26
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INTRODUCTION
Dans le cadre de notre troisième année à l’ESIEE nous avons l’occasion de réaliser un
projet par groupe de trois ou quatre, pendant le dernier mois de l’année.
Ce projet est l’occasion pour nous, d’approfondir et d’appliquer les connaissances que
nous avons acquise au cours de nos études.
Nous avons choisis ce projet car nous trouvions intéressant le faite de participer à un
projet regroupant de nombreuses personnes et ayant un but concret et utile. En effet notre
projet s’inscrit dans un cadre médical et sera applicable dans un avenir plus ou moins proche
afin de détecter avec précision la maladie de Ménière.
Ce rapport a pour fonction d’expliquer nos démarches et nos réalisations.
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PRESENTATION DU CONTEXTE DU PROJET
1) La maladie de Ménière
Décrite en 1861 par Prosper Ménière, les crises de cette maladie se caractérisent par
des vertiges, des nausées, et des vomissements très handicapants et récidivants plusieurs fois
par mois, interdisant toute activité professionnelle ou sociale. Elle reste de cause inconnue
faute de moyens exploratoires. En effet la seule certitude scientifique actuelle est que la
maladie de Ménière s’accompagne presque toujours d’une forte inflation liquidienne dans l’un
des compartiments de l’oreille interne. De découverte post-mortem, cette observation suggère
l’existence d’une pression hydrostatique excessive dans l’oreille interne, véritable marqueur
de la pathologie.
Cette maladie concerne 600 000 personnes aux USA et 100 000 en France. Elle se
déclenche généralement entre 20 et 50 ans et représente environ 5000 nouveaux cas par an
dans notre pays. Les traitements dispensés pendant de nombreuses années étaient empiriques,
inégalement efficaces et coûteux, mais une nouvelle tentative thérapeutique vient d’apparaître
tentant de rééquilibrer la surpression liquidienne accusée d’exister lors des crises. Cependant
l’absence de critère objectif de succès rend ces tentatives difficilement interprétables.
Une méthode d’exploration objective et non invasive de la pression dans l’oreille
interne (Pression IntraLabyrinthique) a été découverte. Il s’agit de mesurer la pression par le
biais des émissions acoustiques que renvoie l’oreille suite à l’écoute d’un son.
L’oreille comprend trois parties : l’oreille externe (guidant le son jusqu’au tympan
Zone 1), l’oreille moyenne (transmettant les mouvements du tympan par le biais de trois
osselets : le marteau, l’enclume et l’étrier – Zone 2), et l’oreille interne (milieu liquide
renfermant le vestibule, organe de l’équilibre, et la cochlée ou limaçon, permettant
l’interprétation des sons par le mouvement de milliers de cellules sensorielles, appelées
cellules ciliées Zone 3).
Ces récepteurs sensoriels permettent la traduction de l’information sonore en flux
nerveux, mais produisent aussi leurs propres signaux acoustiques lorsqu’elles entrent en
vibration. Ces derniers sont appelés « otoémissions » de Kemp, entièrement définis à partir de
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