Farge 2010-2011
Damien Jeudi 3 mars
LLPHI602, C. Schwartz Fonder la connaissance.
Approches rationalistes et empiristes à l’âge classique
arbre dispose de racines (la métaphysique), d’un tronc (physique) et de trois branches (Médecine, Mécanique,
Morale). Il y a donc en vue une morale, qui a terme peut être certaine.
Il y a un autre point où le vraisemblable joue un rôle : dans la physique. Il peut y avoir du vraisemblable dans
ces propositions physique. Les principes et les lois physiques sont absolument certains, et déduits à priori
. On
peut les formuler simplement par un raisonnement déductifs. Ce sont les principes de la consommation, le
principe d’inertie, et les lois des chocs des corps. Ces principes là sont absolument nécessaires et absolument
certains. Il faut donc distinguer ce qui relève du certain (déduit de l’action divine) et ce qui peut relever du
vraisemblable. Il parle aussi de certitude morale
. Ces principes découlent de Dieu. Mais à partir de ces
principes, Dieu avait une infinité de moyens pour faire que les choses soient telles qu’elles sont. Les exigences
en physiques sont de s’appuyer sur des Principes et des lois en général et sur la nature des corps.
Une explication relève d’une certitude morale, c’est-à-dire ce qu’il est raisonnable d’adopter. Toutes les choses
de ce monde sont telles qu’il a été ici démontré qu’elles doivent êtres. Il y a une forme de recours au
vraisemblable, même dans la physique.
La géométrie et l’arithmétique sont donc les deux seules connaissances nécessaires. Descartes d’interroge sur
la raison pour laquelle ces propositions sont valides. C’est donc la certitude de ces deux disciplines qui nous
intéressent. Qu’est-ce qui rend certaines ces sciences ? C’est donc la nature de leurs objets, en tant qu’ils sont
parfaitement abstraits, qu’ils peuvent être saisis par l’opération de l’intuition. Les objets de la géométrie ne
sont pas abstraits de la connaissance. Il n’y a pas deux triangles absolument parfait dans la nature, il n’y a pas
de ligne géométrique, sans largueur et infinie. Ce ne sont pas des objets saisis par les sciences et
l’imagination
. Le morceau de cire peut avoir une infinité de figures et d’extensions possibles. Ce sont des
idées innées dans les méditations.
Dans les mathématiques, l’esprit est renvoyé à lui-même, dans ses composantes. La composition à partir de
sensation : la licorne par exemple. L’imagination dérive de la sensation. On a un concept mental du
chiliogone
, mais pas la représentation
. « Chacun peut voir par intuition qu’il existe, qu’il pense que le
triangle est délimité par trois ligne, la sphère par une surface... ». Même si les sciences peuvent nous tromper
une fois, il reste indéniable que certaines vérités mathématiques soient nécessaires nécessairement.
Le cogito est véritable : il est ipso facto preuve de l’existence, mais il n’aide en rien pour prouver la réalité de
mes représentations.
Pour accéder à la certitude, il faut donc procéder par intuitions. Ce caractère abstrait sera justement l’un des
problèmes de l’empirisme. Rapport mathématique entre l’esprit et ses objets.
Règle 4
: le caractère mathématique ne se réduit pas aux nombres ni aux figures géométriques. Il y a des
figures communes entre ces deux objets, qui font qu’on le considère comme mathématique. Mathesis
universalis. Il faut surtout voir la manière dont il la caractérise.
Tout ce qui est susceptible d’être traité par ordre, et qui est mesurable, est mathématique. Tout ce qui est
scientifique est ce qui est mesurable, est déduit par ordre. Peu importe qu’il s’agisse de nombre, de figure,
d’arbre etc.
On ne peut rapporter toute grandeur continue à une grandeur discrète (c’est-à-dire un nombre ou un rapport de
nombres). L’inverse est possible par contre. C’est une des orientations traditionnelles de la mathématiques
universelles. La mathesis universalis permet d’établir une relation, mais ça n’est pas son objectif immédiat.
seulement des extrémités de leurs branches, ainsi la principale utilité de la philosophie
dépend de celles de ses parties qu’on ne peut apprendre que les dernières. »
Principes, II, § 36-52. Rappel : Le livre I traite de la métaphysique, le II de la physique
générale, le III et IV, de la physique particulière.
Principes, IV, § 204
Méditations, II, passage du morceau de cire : l’étendue des corps.
Un chiliogone ou chiliagone ou chiligone (du grec χίλιοι (khílioi) : « mille » et γωνία
(gônía) : « angle ») est un polygone à 1000 côtés possédant 498’500 diagonales.
Règle 3 des Regulae : AT X, 378.
AT X, 378.