Petit compte-rendu de la visite « nature » du site du futur sentier du Nachau Le mercredi 8 octobre Personnes présentes : Danielle Elleboudt, Emile et Danielle Debauche, Olivier Guillite, Marc Guiot, Françoise De Mol, Olivier Guillite et Sophie Bronchart. L’objectif de la visite était d’identifier, avec les représentants e la Régionale Hesbaye de Natagora et Marc Guiot (guide nature habitant Aische) les potentiels « nature » du site du Nachau ont des peupliers ont été abattus au printemps 08. La zone a été estimée à environ 5 hectares. Questions à « élucider » : la zone se trouve t’elle en zone forestière ou naturelle ? quel est le système d’assainissement actuel du camping ? Ce compte rendu reprendra brièvement : la faune et la flore rencontrée sur le site en date du 8 octobre (1) et les pistes envisagées en fin de visite pour de futurs aménagements nature sur le site (2). 1) Relevé de la faune et de la flore Arbres - Aulne blanc (rare, feuilles à dents plus espacés) : arbre non indigène, mais introduit il y a très longtemps => espèce « secondaire » ; - Erable sycomore (classique, feuilles à petites dents rapprochées) - Erable Plane - Frêne - Sureau Noir - Aubépine à 2 styles (espèce la moins courante) - Groseiller rouge - Prunier - Chêne pédonculé (qui résiste à l’eau – fruit en pédoncule et feuille sessile) - Saule hybride (très bon indice biotique) Graminées - Glycérie flottant Fleurs - Reine des Prés mellifère (fleurs très odorantes, blanches) - Lierre terrestre - Epilobe Hirsute - Epierre (fausse ortie - tige carrée – fleurs mauves) - Laîches - Renoncule scélérate (très toxique) - Lycope (qui colonise les plages nues) - Populage des marais (grosse fleurs jaunes) - Iris Jaune - Baldingère (comme un roseau – différence par la ligule, à poil chez le roseau, et en « coupe » ) Véronique Beccabunga Benoite Renouée persi Jonc effrisé (sur terre tassée) Myosoton aquatique (Carefilacée - famille des œillets – pétales échancrées, hybride) Compagnon rouge Grande oseille Insectes - Dytiques (coléoptère sous-marin : signe d’une eau pas trop mauvaise) - Traces d’un shpinx (papillon de nuit) dans souche pourrie d’un peuplier (trace du chemin de migration de sa larve qui profite d’un bois ayant été « abîmé » par un champignon) Autre - Champignons : Oreilles de judas et armillaire mielleuse - Fougère assez rare nom ??? - Grenouille rieuse (invasive, très bruyante…) 2) Pistes pour le futur Le site pourrait donner lieu à la création de 5 types de zones naturelles : Première moitié du site : développement d’une mégaphorbiaire : un tiers d’hectare serait suffisant. Il s’agit d’une zone ou on laisse certaines fleurs coloniser le sol, de manière à éviter la reprise des arbres et l’envahissement par les orties. Il s’agirait de fleurs telles que Reines de prés, épilobe hirsute, laîches, ... Zone spontanée : laisser la zone telle quelle, en zone humide. Franges des bois telles quelles : avec les plantations actuelles et si possible en créant des andains (tas de bois coupés) pouvant servir de refuge aux petits mammifères et insectes. Création de mares : la seconde partie du site semble plus propice à la création de mares, qui pourraient accueillir des batraciens. Zone de plantation d’arbres (principalement aulnes glutineux pour réguler l’humidité du sol)