Méthode du commentaire de texte Pour construire une introduction : _ présenter le thème (et accessoirement l’idée directrice : il faut la deviner, c’est le but de l’auteur) _ présenter la thèse (l’idée centrale que justifie l’auteur par des arguments) _ présenter la ou les thèses adverses (qu’il faut trouver par rapport à la thèse de l’auteur) _ dégager la problématique (la question qui se pose à par du moment où l’on confronte la thèse de l’auteur à la thèse adverse) _ présenter le plan de l’argumentation, la structure du texte. Le développement doit comporter autant de partie que dans le texte. Dans chaque partie à propos de chaque partie du texte il faut définir le sens des mots principaux de manière à expliquer les idées de l’auteur. Il faut toujours présenter des arguments, des exemples et les postulats sur lesquels reposent ses idées (se sont des hypothèses) et trouver les idées, les arguments et les postulats permettant de discuter la position de l’auteur. Pour chaque partie du développement, préciser : - arguments : exemples, citations et références * l’idée centrale de la partie du texte étudié - arguments : exemples, citations et références * - arguments : exemples, citations et références * * }postulat sur lesquels reposent toutes ces pensées La conclusion doit préciser l’intérêt philosophique du texte, l’importance qu’il peut avoir aujourd’hui, dans l’histoire ou pour les hommes. Il faut rédiger la synthèse de la discussion, mettre en valeur les aspects positifs de la discussion et les points sur lesquelles on n’est pas d’accord avec l’auteur. La discussion doit montrer en quoi l’auteur à raison de penser ainsi et pourquoi on pourrait ne pas toujours être d’accord avec l’auteur mais on ne doit pas être en désaccord total avec l’auteur (en 3 lignes environ). Répondre à la problématique du texte, de façon personnelle et prononcée. Il faut ouvrir le débat en inventant une question susceptible de poursuivre la discussion, la réponse amène à penser à une autre question. Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques : L’auteur nous parle de l’apprentissage de la philosophie, c’est prendre l’habitude de s’interroger, de se questionner, l’acquisition de connaissances sur les grandes doctrines philosophique, apprendre une méthode. Dans ce texte, Hegel cherche à dénoncer, avec une certaine ironie, l’idée que la réflexion serait inné et qu’il n’y aurait pas besoin d’acquisition. « La philosophie doit nécessairement être enseignée et apprise », on ne peut philosopher que si l’on a consacré beaucoup de temps et d’effort à acquérir un certain savoir sur les philosophes du passé. Hegel fait l’éloge du travail personnel, de l’étudient et de l’enseignent. Il considère l’histoire avec beaucoup d’importance, la philosophie est inséparable de son histoire qui porte la marque des progrès de la raison humaine. La thèse adverse consiste à dire que philosopher c’est penser par soi même sans avoir besoin de l’aide des autres, tout comme les adversaires de Socrate : les sophistes. Kant : « Sapere aude » (ose penser par toi-même). Philosopher est ce se retirer en soi même pour réfléchir dans la solitude ou rester ouvert sur les autres et le monde qui m’apportent continuellement des connaissances à apprendre ? Dans une première partie Hegel nous explique que la philosophie repose sur l’acquisition de connaissances solide. Dans une deuxième partie Hegel justifie cette idée en montrant que la philosophie a pour fonction de nous faire découvrir la vérité. Dans une première partie Hegel soutien l’idée que philosopher, réfléchir, rechercher la sagesse, le savoir, repose sur un apprentissage. « Une philosophie riche en contenu » : une doctrine propre à un penseur tels que la doctrine d’Epicure ou encore la conception du monde des stoïciens ; une manière de penser personnelle mais reposant sur des arguments solides, des idées profondes ; une habitude de s’interroger, de se question, c’est une méthode, une démarche personnelle qui repose sur les interrogations, sur le questionnement ; la totalité de tous les systèmes philosophiques tels qu’ils sont arrivés au cours de l’histoire, la philosophie est inséparable de l’histoire de la philosophie dans la mesure où l’histoire de la philosophie révèle les progrès de la raison humaine au cours du temps. Les quatre significations permettent de comprendre ce que représente la philosophie pour Hegel. Apprendre c’est acquérir des informations, recevoir de l’extérieur des connaissances. C’est acquérir des méthodes permettant d’avoir toujours plus de compétences dans le domaine du savoir ou du savoir faire. C’est aussi comprendre ce que les hommes du passé ou les autres peuvent nous apporter. Comprendre c’est assimiler, être capable de se mettre à la place de tous ceux avant qui bénéficiés d’un certain savoir faire. Apprendre c’est aussi s’exercer à faire le meilleur usage possible de se savoir qui nous a été transmis. Apprendre c’est prendre de nouvelles habitudes, rechercher les meilleurs applications de ce que l’on sait. Toute activité théorique de la pensée doit nécessairement déboucher sur des activités pratiques permettant à l’être humain de prendre conscience qu’il a bien compris ce qu’il a appris. On ne peut prendre conscience de soit qu’avec les autres et le monde extérieur. On ne peut pas philosopher sans qu’il y est un enseignement de la philosophie. Toutes les disciplines qui reposent sur un travail personnel on besoin d’un enseignement, tout isolement sur soi même, forme de solitude social est préjudiciable au travail personnel. Pour que nous puissions réfléchir, penser par nous même en trouvant des arguments rationnels il nous faut apprendre. Etant donné que l’on ne peut penser par soi même dans la solitude la plus totale qu’est ce qui doit être appris ? Il est impossible de penser sans avoir dans l’esprit quelque chose auquel on pense qui vient de nos sens et perceptions. Il est impossible de penser par soi même sans des informations qui viennent du monde extérieur : des sensations, des perceptions. Eprouver des sensations et des perceptions c’est déjà apprendre. Dans le simple domaine de la perception il y a un apprentissage. Pour pouvoir réfléchir il faut pouvoir acquérir des méthodes de raisonnement, d’analyse et de synthèse. Chaque science développe ses propres méthodes. C’est au contact des autres que l’on invente ses méthodes. Nos propres idées, pensées personnelles sont toujours déterminées par la culture de notre époque, par la société au sein de laquelle nous vivons. Il est important de s’informer tous les jours de ce qui se passe dans le monde. Hegel disait : « La lecture du journal doit être notre prière quotidienne » cela veut dire qu’au lieu de livre replié sur nous même nous devons faire l’effort de connaitre ce qui se passe dans le monde de manière à pouvoir juger par nous même de l’importance de ce qui arrive.. la connaissance de tous les événements du passé permet de connaitre le présent, la connaissance des événements présents permet d’imaginer ce qui va arriver. Hegel est un représentant de la philosophie des Lumières, il pense que nous sommes tous des apprentis philosophes car l’on ne saisse jamais d’apprendre. Pour penser avec précision, rigueur nous avons tous besoin d’acquérir un certain type de langage. Même les sourds et muets ont besoins d’acquérir le besoins par signes pour développer leur pensée. Le langage permet de définir nos idées, de construire des jugements et des raisonnements, d’affirmer ou de nier tous les énoncés que nous sommes capable de concevoir. C’est un moyen pour la pensée de s’exercer, « c’est dans les mots que nous pensons … vouloir penser sans les mots et une entreprise insensée » disait Hegel. Dans trois phrases exclamative Hegel nous précise qu’il est impossible d’inventer des idées ou de créer sa propre pensée sans s’appuyer sur la connaissance des hommes du passé. Dans le domaine de la métaphysique il est impossible de penser sans connaitre la définition d’une substance : réalité originelle qui existe par elle-même ; d’une cause : ce qui produit quelque chose, engendre quelque chose d’autre. Il est impossible de faire des mathématiques si on ne connais pas les théorèmes, ce qui est important c’est de connaitre le théorème en le comprenant et être capable de le démontrer. Celui qui a assimilé ce théorème peut reproduire la démarche à l’identique. Réfléchir ou rechercher le savoir c’est nécessairement s’appuyer sur les acquis des grands hommes du passé pour se réapproprier l’intégralité de leur savoir et de leur savoir faire.