Traitement
Dans le cas d’un animal isolé, on peut utiliser un traitement fongicide local (enilconazole =
IMAVERAL) après la tonte totale, ou un traitement fongicide ou fongistatique systémique
(enilconazole, chlorhexidine = HIBISCRUB, griseofulvine, ketoconazole = KETOFUNGOL,
itraconazole = ITRAFUNGOL).
Dans le cas d’une collectivité, on doit traiter localement tous les chats, ajouter un traitement
systémique des chats contaminés, empêcher les mouvements d’animaux, et traiter
l’environnement (enilconazole en spray ou fumigation).
Prophylaxie
Il faut traiter tout animal avant son introduction, et nettoyer les cages en situation de
concours.
Dermatite miliaire du chat : eczéma arénacée
C’est une dermatose très fréquente, qui se présente sous la forme de nombreuses petites
croûtes de la taille d’un grain de mie, ou de sable.
Tableau clinique
La phase de début est caractérisée par des papules évoluant en croûtes. Le prurit est
variable, souvent localisé en zone dorso-lombaire et au cou, et susceptible de s’étendre aux
flancs, avec des dépilations et une adénopathie.
Etiologie
La dermatite miliaire est une expression de la réaction de la peau à une hypersensibilité aux
arthropodes (puces, cheyletielles, poux, otodectes, notoèdres), à la présence de
dermatophytes, à une sensibilité aux aliments, à la présence de bactéries (Staphylocoques,
Streptocoques, Pasteurelles). Certaines maladies auto-immunes, ainsi que le FelV et le FIV
sont également susceptibles de déclarer une dermatite miliaire.
Traitement
Il faut traiter l’étiologie. Les antihistaminiques, les acides gras essentiels, les corticoïdes, et la
ciclosporine (ATOPICA) peuvent également permettre de contrôler les symptômes.
Complexe granulome éosinophilique
C’est une dermatose fréquente, qui a les mêmes étiologies que la dermatite miliaire du chat.
Tableau clinique
Ulcère éosinophilique
C’est un ulcère non douloureux de la lèvre supérieure.
Plaque éosinophilique
C’est une lésion ovalaire, bien circonscrite, et prurigineuse, localisée sur l’abdomen.