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I. BASES NEUROPHYSIOLOGIQUES DU MOUVEMENT
A. LE MOUVEMENT
Pour tout mouvement, il y a 3 types d’activités motrices qui sont mises en jeu
simultanément.
1. ACTIVITES DYNAMIQUES
L’activité dynamique concerne directement le mouvement à réaliser (ex : frapper le ballon
avec le pied, lancer une balle, …).
Elles mobilisent globalement les articulations distales du corps (poignet, cheville, genoux,
coude).
Elles mobilisent au minimum 2 groupes musculaires. Un groupe que l’on dit agoniste, qui
permet la rotation d’une articulation dans une direction de l’espace, et bien sûr pour
stopper le mouvement il faudra mettre en jeu un groupe de muscles antagoniste qui
permet de freiner le mouvement et de le stopper là où c’est nécessaire.
Le système nerveux doit pouvoir gérer l’intensité d’activation de ces muscles et le
« timing » des activations.
2. LES REACTIONS DEQUILIBRATION
Ces réactions ont pour objectif de maintenir la projection verticale du centre de gravité
dans le polygone de sustentation.
Cela prend en compte les forces de gravité qui sont détectées au niveau du système
vestibulaire.
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G G
Déstabilisation -équilibration
rq : Les mouvements respiratoires provoquent des réactions de ré-équilibration.
3. LES ACTIVITES POSTURALES
Ces activités posturales ont 2 objectifs :
- la stabilisation des segments corporels
- l’orthostatisme, c’est-à-dire le maintient de la posture debout.
Les activités posturales concernent particulièrement les articulations proximales du corps
(tête, tronc, épaules, hanches).
Ajustement postural
G
Modification posturale liée au mouvement du bras
rq : Lorsqu’on lance un objet, afin d’éviter d’avoir une rotation du tronc qui suit le
mouvement et qui provoquera une déviation de la trajectoire, il y a une adaptation
nerveuse qui mettra en jeu des muscles de l’épaule et du tronc pour ajuster la posture.
L’exécution d’un mouvement est un processus complexe qui nécessite la coordination
d’un ensemble d’activités musculaires au niveau d’un grand nombre d’articulations qui ne
sont pas forcément liées directement au mouvement à réaliser.
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B. ORGANISATION GENERALE DU CONTROLE MOTEUR
L’organisation centrale du mouvement se fait en 2 étapes :
- Planification et programmation du mouvement
- Exécution du mouvement.
Cela concerne le transfert d’un signal de commande vers les motoneurones des muscles
impliqués dans le mouvement mais aussi vers des structures qui sont impliquées dans la
régulation du mouvement afin de le corriger au cours de son exécution si nécessaire.
La planification du mouvement débute par la prise de décision qui va mettre en route une
série de traitements d’informations au niveau du système nerveux central.
Ce traitement va permettre de préparer un programme moteur initial qui sera envoyé vers
les muscles concernés. En fait un programme moteur est hiérarchisé, c’est-à-dire formé
d’un ensemble de sous-programmes eux-mêmes appelant d’autres sous-programmes plus
simples.
PGM moteur
général
PGM activité
membres
supérieurs
PGM activité
tronc, tête
PGM activité
membres
inférieurs
PGM rotation épaule
PGM rotation coude
PGM rotation poignet
PGM rotation hanche
PGM rotation genou
PGM rotation cheville
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Pendant la réalisation du mouvement, le système nerveux central devra encore
continuellement traiter un ensemble d’informations pour savoir si le mouvement
réellement effectué est correct. S’il y a des divergences entre ce qui était souhaité et
ce qui est réalisé, il y aura une correction, un réajustement du programme moteur.
Ces ajustements permettront de contrôler avec précision la durée, l’amplitude ou
encore la vitesse d’un mouvement.
On emploie différents termes pour les ajustements : rétroactions, feedbacks, réflexes,
ajustement en boucles fermées.
Encéphale
Boucle supra-médullaire Signal de commande
Moelle épinière (motoneurones)
Boucle médullaire
Muscle Système musculo-squelettique
Récepteur
Feedback Mouvement
Les ajustements du signal de commande peuvent se faire à 2 niveaux :
- au niveau de la source, c’est-à-dire de l’encéphale grâce à ce qu’on appelle des
voies supra-médullaires
- à proximité des neurones des muscles c’est-à-dire au niveau des circuits de la
moelle épinière et on parle de boucle médullaire.
Les ajustements supra-médullaires sont plus tardifs que les ajustements médullaires.
Par contre, les ajustements médullaires sont nettement moins fins que les ajustements
supra-médullaires. Ils vont générer des réactions relativement brusques. C’est ce qui
est à la source de mouvements saccadés.
Qui dit feedback, dit programme non optimal.
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Au cours d’un apprentissage moteur, on voit apparaître les ajustements anticipatoires
appelés feedforward, ajustements en boucles ouvertes.
On les voit apparaître pour les ajustements de la posture nécessaires pour la bonne
réalisation d’un mouvement.
Au cours de la réalisation du geste, le système nerveux central apprend à connaître la
perturbation du mouvement et l’enregistre : automatisme du geste.
Programme postural Programme du mouvement
-
Feedback feedforward
Exécution de la posture Exécution du mouvement
Posture Mouvement
Perturbation
Ajustements posturaux tardifs
Ajustements anticipatoires
Tout ce qui est involontaire, cela peut être les feedforward et les feedback.
Tout ce qui est volontaire correspond à la prise de cision du mouvement et sa mise
en route.
Plus un geste est acquis, plus la part d’involontaire est importante.
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