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ANALYSE DU DEVELOPPEMENT
- « Le développement est une problématique qui concerne les pays du tier monde ».
Non, ça concerne toutes les sociétés et les problème sociaux sont différents au
Nord et au Sud.
- « Croissance économique = développement et bien être social»
NON.
- « La pauvreté n’a pas de sexe »
-> Voir si la différences des rôles hommes-femmes et de leur place n’a pas un
impact sur une éventuelle pauvreté différentielle.
Le terme pauvreté est souvent défini en terme monétaire mais pour certaines
sociétés, le pauvre est celui qui est seul.
- « Pour empêcher la migration, il faut des politiques de contrôle des frontières plus
strictes »
Les phénomènes sont toujours multi causal et il faut tenir compte des différentes
causes et de toutes les dimensions du problème.
Notion plurielle de développement
- Il y a différentes visions et attentes derrière ce mot, en fonction des différents acteurs.
- Parler développement, c’est parler d’alternatives ou c’est une manière de faire pénétrer le
capitalisme partout ? L’économique est-il le + important ?
- On peut imaginer différents niveau de développement :
L’exploitation sans fin des ressources = logique productiviste.
Capitalisme vert : même logique d’accumulation mais tempérée.
revalorisation du non marchand = autre mode de produire.
2. Les théories de développement
- Théorie de la modernisation et théorie de la dépendance
- L’école du système monde
- Théories du développement durable
- Théories à propos de l’exclusion sociale
- Théorie du « genre et développement » : le développement touche de manière différent les
hommes et les femmes.
3. L’évolution des politiques de développement depuis les années 1980
4. Une analyse critique de certaines politiques de développement
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5. Enjeux et conflits d’acteurs
Mettre en évidence les logiques des acteurs sur un territoire.
« Logiques d’acteurs » = comprendre le comportement des acteurs sur un territoire et donc
leur réaction potentielle lors de l’introduction de nouveaux projets ou programmes sur
l’espace étudié.
Les logiques des acteurs sont liées à des motivations propres, multiples en fonction des
trajectoires personnelles. Ces trajectoires sont liées à la position sociale, aux valeurs
culturelles,…
Ces logiques suivront différents objectifs (fonction d’intérêts collectifs ou individuels.).
6. Migrations et développement
7. Croissance et/ou développement ?
- Pour le FMI, la banque mondiale, l’OCDE ou certains gouvernement, le développement
passe nécessairement par la croissance économique.
- Cette thèse est contestée par certains courants : croissance ne veut pas dire
développement ;
- Inégalités augmentent même si croissance économique.
- Dans les pays riches, même s’il y a croissance économique, la satisfaction de vie
stagne.
La qualité de la croissance importe plus que son ampleur.
- Comment penser le développement autrement que par une croissance mais pour la
croissance ?
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Les théories de développement
La théorie de la modernisation
1) Contexte historique
Importance de la contextualisation des théories !
1.1 Contexte historique du fondement contemporain du développement
- Après guerre, à la fin des colonies. Il y a une vision très dualiste : développement ><
sous-développement.
La vision universelle est que pour arriver au développement, la recette est le progrès.
Les pays développés ont l’image d’un progrès réussi. On va donc concevoir le progrès à
l’image des pays dits développés.
- Au début du 21ème siècle :
La vision du développement est toujours présente et il y a des débats autour de cette notion.
- Le développement par Peemans : 2 visions du développement :
-> Vision liée au progrès = « ordre des choses »
-> Vision liée à la recherche de sens (vision plurielle) : « ordre des peuples ou des
gens ».
- Une vision majoritaire : développement = progrès = modernisation = ordre des choses.
Il faut industrialisation, croissance accumulation pour moderniser le monde.
Mais il y a un divergence par rapport au rôle à attribuer à l’Etat (Etat socialiste de
redistribution >< liberté de marché et rôle régulateur de l’Etat.).
- Années 1970 : une vision minoritaire du développement émerge :
On remet en question l’idée de croissance et on déplace le regard vers les peuples et les
gens.
1.2 Contexte historique du paradigme de la modernité
- Contexte :
1945 : contexte d’après guerre et conflits Est-Ouest, reconstruction de l’Europe,
décolonisation.
Création d’un système d’Institutions Internationales : Nations-Unies, Brettenwood (BM,…)
GATT (ancêtre de l’OMC). Ce sont des institutions plus ou moins créées pour le
développement des pays. Leur rôle : donner un soutien économique.
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- Eléments fondateurs de la pensée sur le développement :
Le défi pour les décideurs américains étaient de persuader de la supériorité du système
économique américain.
Le but est de montrer que dans le modèle capitaliste américain, les bénéfices de l’économie
vont aux citoyens et non à l’Etat. De plus, contrairement au système communiste, les
travailleurs ne perdent par leur individualité et gardent une capacité d’initiative.
- Le paradigme de la modernisation supplante le paradigme civilisateur
Pensée de la modernisation : il faut renoncer à la colonisation qui est trop protectionniste et
freine l’expansion des marchés.
Les Etats-Unis remettent en question la pensée coloniale : il n’est plus question de civiliser
les gens mais de leur amener le progrès = paradigme de la modernisation. L’approche
change : on veut passer du traditionnel à la modernité.
- Du traditionnel à la modernité
Une série de théorie sur les étapes de cette transition (traditionnel -> modernité) vont se
développer. On reste dans une vision dichotomique : pays développés/sous développés,
moderne/primitif,…
Il y aura rejet des thèses raciales et une vision de développement possible pour tous les
peuples s’ils suivent la voie occidentale.
On parle de rattrapage : la transition peut être rapide (une dizaine d’année) contrairement à
la vision coloniale qui voyait le changement sur plusieurs siècles.
- Conclusion
Le discours sur la modernisation :
= Autolégitimation du modèle américain de développement.
= Aspect messianique de la diffusion de ce modèle à l’échelle mondiale.
L’école de la modernisation ne s’est pas créée autour des problèmes du Sud mais
bien d’abord autour de la reconstruction des pays du Nord.
La modernisation = LA voie universelle des pays du Sud pour rattraper les pays du
Nord.
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2) La théorie de la modernisation
- Dans les années ’50.
Théorie basée sur l’idéologie de la transition d’une société traditionnelle vers une société
moderne.
Le développement y est vu comme un processus universel caractérisé par une série
d’étapes par lesquelles doivent nécessairement passer toutes les nations.
Les développement est avant tout un processus de rattrapage.
On se base sur l’expérience des sociétés déjà modernisées et développées = sur les
pays occidentaux qui ont réussi.
- Une vision commune de la modernisation :
Malgré le fait que la théorie de la modernisation intègre différentes disciplines, elle
est surtout axée sur l’économie ( formelle).
Hypothèse : l’industrialisation est essentielle pour le développement et une
modernité accomplie.
Idée que tout le monde doit avoir le même chemin pour arriver au progrès, à la
modernisation.
Vision négative du traditionnel qui est un frein à la modernité (on rejette toute forme
de traditionnel).
Vision « occidentalocentrique » et universelle du modèle de développement.
- Conclusion :
Vision ethnocentrique : impérialisme culturel.
La menace communiste est le point de départ pour penser le développement. Les
théories de la modernisation ont fourni une base théorique à la promotion du modèle
US.
Le développement signifie un but unique : atteindre la modernité.
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