- la chlorophylle devenue électropositive reprend ses électrons en dissociant une molécule
d’eau et produisant du dioxygène: c’est la photolyse de l’eau ou oxydation de l’eau : 2 H2O
H+ + 4 e- + O2
- suivant un principe analogue à celui observé dans les mitochondries (voir infra),
l’écoulement des électrons le long de la chaîne photosynthétique permet d’emmagasiner de
l’énergie sous forme d’ATP. En effet, les protons s’accumulent dans le thylakoïde, la
concentration en H+ devient élevée et un flux de protons s’établit dans le canal de l’ATP
synthétase, assurant la synthèse et donc la régénération de l’ATP (c’est la source d’énergie
indispensable au vivant). L’ATP se construit à partir d’ADP et de phosphate inorganique Pi
prélevé dans la solution du sol et acheminé dans la sève brute.
L’énergie lumineuse est donc convertie en énergie chimique sous deux formes :
Des composés RH2 possédant un fort pouvoir réducteur
Des molécules d’ATP dont l’hydrolyse peut libérer une grande quantité d’énergie
- La phase non photochimique se déroule dans le stroma
L'étude expérimentale précise des modalités d'incorporation du dioxyde de carbone au niveau du
stroma a permis d'établir les points suivants :
- le dioxyde de carbone se fixe sur un accepteur organique, le ribulose 1-5 biphosphate, ou C5P2
(molécule à 5 atomes de C);
- quasi immédiatement, le C5P2-CO2 se scinde en deux molécules à 3 atomes de C (l'APG) ;
- grâce à une réaction d'oxydoréduction qui régénère l'accepteur R, ce nouveau composé à 3 C
est réduit en triose phosphate (noté C3P) ;
- une partie des C3P sert à reformer l'accepteur C5P2, ce qui permet à l'incorporation de CO2 de
se poursuivre;
- l'autre partie des C3P sert de point de départ à la synthèse de multiples molécules glucidiques,
dont l'amidon qui est temporairement stocké au sein du chloroplaste.