Une branche d’activité se compose de toutes les entreprises qui fabriquent le même bien. Pour déterminer
le prix de marché et le volume total offert sur le marché, il faut d’une part tenir compte du type de marché
sur lequel les entreprises évoluent, et d’autre part du comportement des entreprises sur le marché.
La structure de marché regroupe les caractéristiques qui influencent le comportement et la performance
des entreprises présente sur ce marché : ex, nombre d’entreprise, taille…
La structure de marché référentiel est la concurrence. Le degré de concurrence sur un marché dépend du
degré de pouvoir que les entreprises possèdent pour influencer le prix de ce marché. S’il n’y a aucun
pouvoir, c’est la concurrence parfaite.
Si le degré de concurrence entre les entreprises est telle que, chacune d’entre elle peut augmenter le prix,
et attirer les clients, alors chacune à un pouvoir sur le marché.
Section 1 – Structure de marché concurrentiel et comportement de l’entreprise
Sur un marché parfaitement concurrentiel, chaque entreprise sait que sa propre décision n’a aucun effet
sur le prix de marché. Il y a donc sur ce marché un grand nombre d’entreprises qui produisent un bien
homogène dans une branche où l’entrée et la sortie sont libres.
I Comportement d’offre de l’entreprise en concurrence parfaite
A – Demande, recette marginale et prix de marché
Normalement, comme la demande totale adressée au marché est une fonction décroissante du prix. En
concurrence parfaite, chaque entreprise sait que sa propre production ne représente qu’une faible part de
l’offre totale. Chaque entreprise ne peut pas suffisamment produire pour faire baisser le prix a tel point
que les demandeurs achètent tout ce qui a été produits.
La demande totale adressée au marché est décroissante mais la demande d’une entreprise est infiniment
élastique.
En concurrence parfaite, la recette marginale est égale au prix : Rm = p.
B – L’offre de l’entreprise en concurrence
L’entreprise vend chaque unité au prix du marché. Dans sa décision d’offre, deux questions se posent à
l’entreprise :
1. Doit-elle produire ?
Cela revient à se demander si fermer l’entreprise n’est pas la meilleure solution. Il existe un prix qui incite
l’entreprise à produire le bien, prix en dessous duquel l’entreprise préfère ne pas produire : c’est le seuil
de fermeture.
A court terme, si l’entreprise ne produit pas, elle supporte les coûts fixes. Si elle engage la
production, elle supporte des coûts variables. Donc, si la recette totale ne couvre pas les coûts variables
(RT < CV), l’entreprise préfère ne pas produire car les pertes sont supérieurs aux coûts fixes. Alors que si
elle ne produit pas, elle perd le montant des coûts fixes. Donc à court terme, le seuil de fermeture se situe
au minimum du coût variable moyen. Donc p > CVM pour que l’entreprise produise. Au minimum du
CVM, Cm = CVM.
Il existe aussi un seuil de rentabilité, c-a-d un niveau de prix tel que l’entreprise couvre tous les coûts (→
les coûts variables et les coûts fixes). Donc Pr = min CM. Si le p > pr alors Π > 0.
A long terme, tous les coûts sont variables donc le prix qui décide l’entreprise à produire est celui
qui permet de couvrir tous les coûts : c’est donc le prix de rentabilité = min du CM.
2. Combien l’entreprise doit-elle produire ?
L’entreprise doit comparer le coût marginal à la recette marginale. Pour déterminer l’offre de chaque
entreprise, on revient à la maximisation du profit. Hors en concurrence pure et parfaite, la recette
marginale est le prix. En CCP, l’entreprise compare le coût marginal et le prix de vente de bien pour
décider du volume de production.
mm
mm
Si C ( ) R
Si C ( ) R
q
q