Université Catholique de Lyon Faculté de Philosophie Livret d’études 2005-2006 Doyen : Direction des Etudes : Bureaux : Téléphone : Fax : E mail : Site internet : Emmanuel GABELLIERI Marie-Etiennette BELY 25, rue du Plat - 69002 Lyon 04.72.32.50.97 04.72.32.50.67 [email protected] www.univ-catholyon.fr/fr/philo/philo.htm Couverture du livret : La philosophie reine du savoir (12è) Photographie de Jean VIGNE 1 2 Présentation 3 4 La Faculté de Philosophie Repères historiques C'est en 1932, dans le cadre de l'Institut Catholique de Lyon, que fut fondée par Monseigneur Régis Jolivet une Faculté de Philosophie autonome, reconnue de droit pontifical. Avant cette date, l'enseignement philosophique était intégré à la Faculté de Théologie. L'enseignement de cette Faculté de Philosophie autonome comportait alors deux sections : - l'une destinée aux séminaristes et aux prêtres en vue de la préparation des grades académiques pontificaux, - l'autre ouverte aux étudiants désireux de préparer des diplômes délivrés par les Universités d'Etat. En 1947, sous l'impulsion du Doyen Jolivet, la Faculté se dota d'un Institut de Pédagogie qui plus tard devint autonome, et en 1954, d'un Institut de Sociologie. En 1957, Monseigneur Jolivet fonda le Centre d'Etudes de Carthage à Tunis, composé d'une bibliothèque pour étudiants et de salles de travail. Il organisait chaque année des cycles de conférences. En 1975, la Faculté a créé les Cours Vermeils. Ainsi voulaitelle dans un souci universitaire répondre au désir de formation et d’information culturelle des personnes retraitées. Depuis, ces « Cours Vermeils » sont devenus « l’Université Vie Active ». La Faculté de Philosophie est Faculté ecclésiastique (de Droit Romain Pontifical). 5 6 Les pôles facultaires de l’Université Catholique de Lyon Composée essentiellement de cinq Pôles Facultaires : Théologie, Philosophie et Sciences Humaines, Lettres et Langues, Droit et Sciences économiques et sociales, Sciences, ainsi que d'écoles d'ingénieurs, l'Université Catholique de Lyon reçoit chaque année 9.500 auditeurs et étudiants. Elle est unifiée et dirigée, au nom des Evêques de la région, par un Recteur dont le nom est proposé par l'Assemblée de l'Université et agréé par l’Autorité pontificale. Le Recteur et son (ou ses) Vice-Recteur décident avec le Président de l'Association de l'affectation des sommes nécessaires au fonctionnement et au développement de chaque unité d'enseignement et de recherche (car les inscriptions, en philosophie par exemple, ne couvrent pas la moitié des frais de fonctionnement de la Faculté). Reliée aux quatre autres Instituts Catholiques français (Angers, Lille, Paris, Toulouse), l'Université Catholique de Lyon a signé comme eux une convention avec le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, et reçoit de l'Etat une subvention annuelle. 7 Le Conseil Scientifique de l'Université Catholique de Lyon accueille des représentants des trois Universités publiques de Lyon (Lyon I Claude Bernard, Lyon 2 Lumière, Lyon 3 Jean Moulin), du CNRS, de l’Institut des Sciences de l'Homme, du Centre Hospitalier Saint Joseph-Saint Luc, de l’ENSSIB. Depuis mai 1994, une Charte à vocation fédérative décrit la réalité de l’Université Catholique de Lyon et ses objectifs, dans l’esprit et selon la mission décrits par la constitution « Ex Corde Ecclesiae». L’université Catholique se reconnaît comme une communauté universitaire : « Les enseignants et le personnel administratif et de service de l’Université souhaitent constituer avec les étudiants une communauté vivante axée sur l’épanouissement de ses membres... La réalisation d’une telle communauté doit être considérée comme une fin et non comme un moyen. Vous êtes le sel de la terre, mais si le sel perd sa saveur, avec quoi va-t-on le saler ? » (Mt. 5,13) 8 Le pôle Philosophie et Sciences Humaines Le pôle Philosophie et Sciences Humaines est l'un des cinq Pôles Facultaires de l'Université Catholique de Lyon. Il est constitué de la Faculté de Philosophie et des 4 instituts rattachés à la Faculté : l'Université Vie Active fondée en 1975 le Cycle en Sciences Humaines et Sociales créé en 1990 Le Centre Interdisciplinaire d’Ethique lancé en 2000 le Cepec Le pôle Philosophie et Sciences Humaines, sous la présidence du Doyen de la Faculté de Philosophie, se réunit en conseil du Pôle Facultaire une fois par trimestre. Ce conseil organise la collaboration entre ces différents organismes en particulier : pour préparer les différentes Assemblées du Pôle Facultaire qui regroupent enseignants, étudiants et administratifs des différents instituts, pour fédérer les diverses recherches autour des axes communs : Philosophie et Christianisme. Philosophie, Ethique, Sciences de la Vie et Sciences Humaines. pour élaborer les colloques interdisciplinaires du Pôle Philosophie prévus tous les deux ans : en mars 2002, une journée d’étude a rassemblé étudiants et enseignants du pôle Philosophie et Sciences Humaines autour d’une réflexion sur « le corps et la personne humaine ». en février 2004, les enseignants et étudiants ont travaillé sur le thème « Le rêve ». 9 10 La Faculté de Philosophie La Faculté est principalement dirigée par le Doyen. Le Doyen rend compte de ses décisions devant le conseil des enseignants de Philosophie intégrés à la Faculté ou conseil ordinaire auquel sont invités les autres enseignants. Le Doyen, en tant que Président du Pôle facultaire Philosophie et Sciences Humaines, assure la présidence : du conseil du Pôle facultaire de l’assemblée universitaire facultaire du Pôle La Faculté de Philosophie de l’Université Catholique est un centre d’enseignement et de recherche. Elle est régie par la Constitution apostolique Sapientia Christiana du 5 avril 1979. Elle se propose, par le dialogue avec d’autres disciplines, de promouvoir à l’intérieur de la culture contemporaine une réflexion méthodique sur les dimensions de l’expérience humaine. La Faculté de philosophie prépare à plusieurs types de diplômes : 1) Un diplôme d’Etat, la Licence de philosophie, 1er cycle, en convention avec l’Université Jean Moulin Lyon 3. 2) Des diplômes canoniques reconnus dans la plupart des pays du monde, sauf la France : 1er cycle : baccalauréat canonique (équivalent L*) 2ème cycle : Licence canonique (équivalent M*) 3ème cycle : Doctorat canonique (équivalent D*) * dans le système européen d’Enseignement Supérieur 11 La Faculté de Philosophie offre également des enseignements aux étudiants d’autres Facultés, Ecoles ou Instituts supérieurs au sein de l’Université Catholique, qui souhaitent approfondir leur culture philosophique. Elle accueille encore toutes celles et tous ceux qui s’intéressent aux questions fondamentales posées par la Philosophie, sous la forme de propositions de groupes de travail, de séminaires et de colloques. En raison de leur spécificité au cœur de l’Université, les deux Facultés Canoniques de Philosophie et Théologie, privilégient leurs échanges et collaborations, tant au niveau enseignants qu’étudiants. Depuis 1996, les deux Facultés ont crée la revue THEOPHILYON. Cette nouvelle revue bisannuelle se veut l’expression de la recherche et de la réflexion des deux Facultés canoniques lyonnaises. La Faculté de Philosophie est en relation avec les autres Universités lyonnaises : Depuis juillet 2003, une convention entre la Faculté de Philosophie de l’Université Jean Moulin Lyon 3 et la Faculté de Philosophie de l’Université catholique de Lyon permet aux étudiants de préparer la Licence en Philosophie reconnu comme diplôme d’Etat. De plus, un accord formalisé en 1989 lie la Faculté de Philosophie de l’Université Catholique à la Faculté de Philosophie de l’Université Lyon 3. Il permet des échanges et invitations réciproques d’enseignants. Une convention signée en 1991 entre l'Université Lumière Lyon 2 (Faculté d’Anthropologie et de Sociologie) et l'Université Catholique de Lyon permet à la Faculté de Philosophie d'organiser chaque année un séminaire de Master en Anthropologie Religieuse. L'enseignement est validé pour chaque étudiant dans l'établissement où il est régulièrement inscrit. La collaboration s’est développée aussi avec la section de Littérature Médiévale de la Faculté de Lettres Lyon 2 à travers le LIREMA (Laboratoire de Recherche et d’Enseignement sur le Moyen-Age) fondé en 1994 à la Faculté 12 de Philosophie, qui organise des colloques et publie des ouvrages. D’autres accords universitaires, notamment avec l’Université de Marne la Vallée et l’Université de Kaslik (Liban), permettent des échanges d’enseignants et d’étudiants. Par son statut canonique, la Faculté de Philosophie est liée aux autres Facultés des Universités Catholiques étrangères et françaises. Elle adhère à la COMIUCAP (Conférence Mondiale des Instituts Universitaires Catholiques de Philosophie). Elle accueille en particulier des étudiants en provenance d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud, du Moyen Orient (Liban), de Madagascar (Institut catholique de Madagascar avec lequel la Faculté a une coopération institutionnelle) etc... « La Faculté de Philosophie de l’Université Catholique de Lyon, avec celle de Paris et de Toulouse, contribuent au rayonnement intellectuel de l’Eglise et participent à son action missionnaire. Elles constituent des lieux de rencontre entre universitaires de France et de l’étranger, entre intellectuels qui partagent ou non la foi chrétienne. Ces échanges interuniversitaires, nationaux ou internationaux, constituent, pour beaucoup d’incroyants ou de croyants d’autres religions, autant de lieux où l’Eglise est présente, reconnue, et son message écouté (...). Devant la baisse de crédibilité des institutions traditionnellement pourvoyeuses de sens, les Facultés de Philosophie se trouvent chargées d’attentes nouvelles, comme si la philosophie et les philosophes étaient soudain sommés de fournir les réponses au questionnement contemporain inquiet du «qu’en penser » et du «comment agir ». Le sentiment est largement répandu qu’en initiant à l’esprit critique et à la rigueur de l’analyse du champ social et politique des situations et des institutions, la démarche philosophique ne fait pas nombre avec les autres. En fidélité à son histoire, c’est dans le contexte culturel présent que la philosophie en institution catholique doit assumer son rôle. Elle forme les étudiants à penser et à vivre dans une société sécularisée, dans un monde marqué par un certain désarroi ». La Philosophie dans l’Eglise. Document élaboré par les Doyens de Facultés Catholiques de Philosophie de France. Documentation Catholique – tome XCV – 5 avril 1998, p 342-344 13 14 Conditions des études 15 16 Diplômes et études La Faculté de Philosophie permet de préparer les diplômes universitaires canoniques suivants : 1er cycle : Baccalauréat Canonique de Philosophie : 3 années d’études, équivalent à la Licence (L) (180 crédits). 2ème cycle : Licence Canonique : 2 années d’études, correspondant au Master (M). (120 crédits) L’obtention du Master suppose la soutenance d’un mémoire d’une centaine de pages devant un jury composé au moins de 2 enseignants (dont le Directeur du mémoire). 3ème cycle : Doctorat canonique en Philosophie : équivalent au Doctorat (D) dans le système européen des Etudes Supérieures. L’inscription en 3ème cycle implique la participation aux différents séminaires proposés par la Faculté au cours de l’année universitaire avec l’intervention d’enseignants d’autres départements de l’Université Catholique et d’autres Universités ainsi que le séminaire de l’Ecole Doctorale de l’Université catholique de Lyon. La première année étant notamment consacrée à la rédaction d’un rapport présentant la problématique philosophique, le plan anticipé de la thèse et une bibliographie détaillée. (1) Dans le cadre du système européen de transfert de «crédits » permettant la mobilité des étudiants dans les universités européennes, les crédits expriment le volume de travail fourni par l’étudiant. 17 Les statuts de la Faculté autorisent la représentation des étudiants, qui peuvent être invités au Conseil ordinaire. Il revient aux étudiants, au commencement de l'année universitaire, de se réunir pour procéder régulièrement à l'élection de leurs délégués et de les faire connaître au Doyen. Ils peuvent élire un délégué et un suppléant dans chaque cycle universitaire. Le délégué étudiant, à l'intérieur de la Faculté, a une triple fonction de représentation, d'information des étudiants et d'organisation des activités étudiantes. A l'extérieur de la Faculté, il a un rôle de représentation des étudiants de la Faculté et de coordination avec l'ensemble des étudiants de l'Université. Il est membre de l'Assemblée d'Université. Accompagnement intellectuel et validation (1er et 2ème cycles) Les étudiants sont tenus de participer obligatoirement aux cours, de présenter les examens, d'assister aux colloques et aux conférences de la Faculté. La validation de chaque cours semestriel se fait par un oral et un écrit sur table de 4 heures. Chaque enseignant informe ses étudiants de l'organisation des examens. Un travail personnel écrit est obligatoire chaque année dans une matière spécifique pour les étudiants de 1er cycle (Baccalauréat canonique). Il est à remettre au plus tard le 1er Juin de l'année en cours. C'est une recherche universitaire d'une quinzaine de pages. Les étudiants de la Faculté de Philosophie peuvent suivre long de leur cursus deux cours optionnels dans le 1er cycle Sciences humaines et Sociales, ou en Faculté de Théologie, dans le Département de Formation Humaine. La validation ces options suppose un travail écrit ou un oral. au de ou de Dans toute discipline, deux échecs interdisent de se présenter une troisième fois à l'examen pour le même cours. Un seul redoublement est autorisé pour chaque cycle. Le Conseil Enseignant est souverain en matière de notation et de cursus. Il se réserve la possibilité de demander à un étudiant de changer d’orientation s’il ne parvient pas à répondre aux obligations du cursus. 18 Corps Professoral Marie-Etiennette Philosophie. BELY, Maître-Assistant, Maîtrise en Pierre DUVERT, Chargé de cours, agrégation de Philosophie, Emmanuel GABELLIERI, Doyen de la Faculté, Professeur, Agrégation de Philosophie. Doctorat d’Etat en Philosophie. Pierre GIRE, Professeur, Doctorat d'Etat ès Lettres option Philosophie, Doctorat canonique en Philosophie, Maîtrise de Théologie. Didier GONNEAUD, Chargé de cours, Doctorat en Théologie, Licence de Philosophie. Eric MANGIN, Chargé de cours, Docteur en philosophie, Docteur en Théologie, Pascal MARIN, Maître de Conférence, Doctorat (nouveau régime) en Philosophie, Maîtrise de Théologie. Paul MOREAU, Professeur, Doctorat de 3e cycle en Philosophie, Doctorat (nouveau régime) en Philosophie de l’Université Jean Moulin Lyon 3 – Habilité à diriger des recherches Olivier PERRU, Maître de Conférence, Doctorat (nouveau régime) en Philosophie, Habilité à diriger des recherches, D.E.A en Biologie Patrick ROYANNAIS, Chargé de cours, Doctorat conjoint Théologie (ICP) et Anthropologie religieuse (Paris-IV Sorbonne) et Licence canonique (Maîtrise) en Philosophie (UCL) 19 Jacques VERLINDE, Chargé de cours, Doctorat ès Sciences (chimie-physique), Doctorat en philosophie (Université de Louvain), maîtrise de théologie. Participe à l’enseignement : André MENARD, Doctorat de Théologie 20 Conditions d’admission Pour les étudiants de grade en 1er cycle, c'est-à-dire pour ceux et celles qui préparent les diplômes universitaires, le Baccalauréat de l’enseignement secondaire (ou une équivalence reconnue) est exigé impérativement. Pour les étudiants ne préparant pas les diplômes universitaires de la Faculté, est requis le niveau du Baccalauréat de l'enseignement secondaire. Les parcours universitaires effectués dans une autre Faculté et dûment sanctionnés peuvent recevoir une forme de validation déterminée par le Doyen et le Conseil ordinaire. Tout étudiant intéressé par cette démarche est tenu de fournir un dossier universitaire au Doyen. La carte d'étudiant de la Faculté de Philosophie pour l'année universitaire n'est délivrée qu'à partir d'une inscription à 8 cours semestriels minimum. 21 Inscription Avis pratique La pré-rentrée de la Faculté de Philosophie aura lieu le lundi 25 septembre 2005. Les cours n’auront pas lieu ce jour-là mais les étudiants sont convoqués à 16h00 pour une Assemblée générale de présentation de la Faculté. La rentrée académique se fera le lundi 3 octobre 2005 avec une conférence de rentrée de Monsieur Jean-Louis Chrétien à 18h. Avant toute inscription, les étudiants nouveaux doivent avoir un entretien préalable avec le Doyen de la Faculté. Le Doyen reçoit sur rendez-vous pris auprès du Secrétariat dont les jours d’ouverture sont les suivants : Lundi, Mardi, Mercredi et jeudi de 8h30 -12h30 et 13h30 - 17h30 Les étudiants ayant déjà bénéficié d’une inscription dans la Faculté doivent impérativement se présenter à Madame Bély, Directrice des Etudes, pour la poursuite de leur cursus qui reçoit les lundi, mardi et mercredi après-midi sur rendez-vous pris auprès du secrétariat. L'inscription pédagogique prise auprès du Doyen ou de Madame la Directrice des Etudes est suivie de l'inscription administrative faite au Secrétariat. Dossier d’inscription Pour établir ce dossier, il sera demandé : à tous les étudiants : - deux photographies d'identité. - 5 timbres à 0,50 euros. - une photocopie certifiée conforme de leur diplôme de Baccalauréat, du relevé de notes du Baccalauréat et/ou du dernier diplôme universitaire obtenu. - une photocopie de leur carte d’assuré social 22 aux étudiants étrangers : Ils doivent avoir fait une demande d’admission préalable en vue de l’inscription entre le 1er décembre et le 30 janvier de l’année universitaire qui précède l’inscription, auprès du Doyen de la Faculté, justifiant de l’obtention du Baccalauréat ou titre équivalent (pour une inscription en 1ère année de Baccalauréat canonique), de ressources suffisantes et d’une justification de domicile. (En sont dispensés la CEE, la Suisse, l’Autriche, la Finlande, l’Islande, la Norvège et la Suède). Les cours étant délivrés en langue française, il peut être demandé aux étudiants ayant une insuffisante maîtrise du français de suivre des cours de perfectionnement. La carte d'étudiant de la Faculté de Philosophie pour l'année universitaire, n'est délivrée qu'à partir d'une inscription à 8 cours semestriels minimum. (Cf. page 21) Frais de scolarité Ils sont exigibles en totalité à l'inscription, mais réglables en 3 fois : 1/3 à l'inscription, 1/3 en décembre, 1/3 en avril. Droits d'inscription (pour tous les étudiants) : 63 € 1 cours semestriel : 106 € Inscription en 2ème année de Licence canonique (niveau Master) : 2ème année : 460 euros (séminaire et mémoire) Inscription en année doctorale comportant : - séminaires 3èmecycle - séminaires de l’Ecole Doctorale - Suivi du mémoire ou de la thèse - Participation aux activités des séminaires de 2ème cycle Soit : 645 € + droits d’inscription Aux étudiants qui s'inscrivent normalement en début d'année universitaire, puis annulent leur inscription, les sommes encaissées resteront acquises à la Faculté. 23 La Faculté propose aux étudiants connaissant des difficultés financières de bien vouloir le signaler au moment de l'inscription. Un réaménagement des droits peut être envisagé en ce cas, ainsi qu'une possibilité de règlement étalé. Sécurité Sociale Les étudiants entre 21 et 28 ans doivent être affiliés à la sécurité sociale étudiante lors de leur inscription. Les étudiants n'entrant pas dans cette catégorie doivent fournir une attestation justifiant leur régime d'affiliation à la Sécurité sociale pour l'année universitaire en cours. Cette attestation sera exigée lors de l'inscription. 24 PREMIER CYCLE 25 26 Histoire de la philosophie de l’antiquité P. GIRE Vendredi 10h-12h 1er et 2ème semestres 2 x 4 crédits Objectifs Interpréter philosophiquement un système de pensée de l’antiquité ; savoir le relier à d’autres systèmes de pensée de la même période ; comprendre ses enjeux philosophiques fondamentaux pour l’histoire de la philosophie occidentale. Pré-requis Avoir une connaissance générale de l’histoire de la philosophie occidentale : niveau classe de terminale ou classe préparatoire. Plan du cours 1- Le Stoïcisme : la physique, la logique, l’éthique 2- L’Epicurisme : le savoir de la nature, la vie éthique 3- Le néoplatonisme : l’Un, l’intelligence, l’âme ; philosophie et mystique Bibliographie Histoire de la philosophie (Dir. B. Parain), Encyclopédie de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1969 Philosophie grecque (Dir. M. Canto-Sperber), P.U.F., Paris, 1997 27 Philosophie générale : P. ROYANNAIS Introduction à l’ontologie Mercredi 16h-18h 1er semestre 4 crédits Objectifs Introduction aux questions et à l’histoire de l’ontologie dans le cadre d’un ensemble de quatre cours de philosophie générale donnés sur quatre semestres (Les aventures du Cogito, « Qu’est-ce que la vérité ? », articulation PhilosophieThéologie). Pré-requis Niveau Baccalauréat. Plan du cours « C’est même chose que penser et (penser) l’être ». Parménide, Fragment 3. « Manifestement, vous êtes bel et bien depuis longtemps familiers de ce que vous visez à proprement parler lorsque vous employez l’expression « étant ». Mais pour nous, si nous croyions certes auparavant le comprendre, voici que nous sommes tombés dans l’embarras », Platon, Le Sophiste, 244a. « En vérité, l’objet éternel de toutes les recherches, présentes et passées, le problème toujours en suspens : qu’est-ce que l’être ?... » Aristote, Métaphysique, Z1, 1028b « La question de l’être est aujourd’hui tombée dans l’oubli », Heidegger, Etre et temps, p 2. La philosophie occidentale n’est pas pensable sans un mot qui lui est indispensable et que pourtant elle sait définir : être. Le cours propose une histoire problématique de l’ontologie. Histoire d’une part, parce que l’on s’arrêtera aux principaux textes de l’ontologie. Problématique d’autre part, parce que 28 l’on suivra, quitte à prendre ses distances, la thèse heideggerienne de l’histoire de la métaphysique occidentale comme histoire de l’oubli de la question de l’être. Bibliographie P. Aubenque, Aristote et la question de l’être Quadrige 121, P.U.F., Paris, 1997 E. Gilson, L’être et l’essence (1948), Vrin, Paris, 1994 P. Ricoeur, « Vers quelle ontologie ? », Soi-même comme un autre, Seuil, Paris, 1990 29 Philosophie générale : P. ROYANNAIS « Les aventures du Cogito » Quelle métaphysique après la Modernité ? Mercredi 16h-18h 2ème semestre 4 crédits Objectifs Introduction à et critique de la théorie de la connaissance telle qu’elle est pensée dans la philosophie classique et chez les Lumières dans le cadre d’un ensemble de quatre cours de philosophie générale donnés sur quatre semestre (Introduction à l’ontologie, « Qu’est-ce que la vérité ? », articulation Philosophie-Théologie). Pré-requis Niveau Baccalauréat. Plan du cours Le cours vise à une relecture critique de l’histoire de la métaphysique autant qu’à une présentation de l’œuvre de Paul Ricoeur. La pensée de ce dernier permet en effet d’analyser la geste philosophique de la Modernité comme affirmation par le sujet de la possibilité d’un savoir absolu ou, pour le dire autrement, comme confusion entre vrai et certain. Les maîtres du soupçon radicalisent la critique pascalienne du Cogito. Mais comment penser aujourd’hui en dehors des avenues qui sont si évidentes qu’elles semblent indispensables : foi en la toute-puissance du sujet, compréhension de la métaphysique comme théorie de la connaissance, possibilité d’une théologie naturelle contre – distinguée d’une théologie révélée, opposition entre foi et raison, entre objectif et subjectif, etc. 30 Ainsi, entre exaltation cartésienne et hégélienne du Cogito et humiliation nietzschéenne et freudienne, faudrait-il, pour sortir de l’alternative du relativisme et du dogmatisme extrinséciste, envisager, après le « Cogito blessé » des années 70, un « soi herméneutique ». Quand on sait combien la théologie s’est appuyée sur une métaphysique qualifiée de philosophia perennis, on comprend l’importance d’une réflexion pour la théologie à propos du changement du paradigme philosophique, de la Modernité à l’Age herméneutique de la raison. Bibliographie P. Ricoeur, Soi-même comme un autre, Seuil, Paris, 1990, en particulier l’introduction. P. Ricoeur, Réflexion faite, Esprit-Seuil, Paris, 1995 31 Philosophie antique et médiévale E. MANGIN Mercredi 14h-16h 1er et 2ème semestres 2 x 4 crédits Objectifs Permettre aux étudiants non philosophes ou débutants d’entrer dans une démarche philosophique à partir des textes fondateurs. Montrer les articulations entre philosophie-théologie, christianisme-pensée arabe, orient-occident à l’origine de notre pensée. Pré-requis Une bonne capacité de la langue française et une bonne qualité d’expression écrite et orale. Une capacité à s’interroger et à formuler un questionnement. Plan du cours Il s’agit d’envisager la pensée philosophique à ses débuts dans la Grèce, puis sa rencontre avec le christianisme dans l’antiquité tardive et au moyen-âge, sans oublier l’influence du néoplatonisme où l’apport des traditions juives et arabes. Ainsi se manifestent les croisements culturels à la source de la pensée occidentale. Ce cours est une introduction aux auteurs majeurs concernant cette période et propose une lecture des grands textes de la philosophie. Bibliographie M. Canto-Sperber, Philosophie grecque, Paris, PUF, 1998 M. Fakhry, Histoire de la philosophie islamique, Cerf, Paris, 1989 E. Gilson, La philosophie au moyen-âge, Payot, Paris, 1986 32 P. Hadot, Qu’est-ce que la philosophie antique ?, Paris, Gallimard, 1995 A. de Libera, La philosophie médiévale, Paris, PUF, 1998 P. Vignaux, Philosophie au moyen-âge, Paris, A. Colin, 1958 33 Initiation à la philosophie M.E. BELY (Faculté de Théologie) Lundi 16h-18h 1er et 2ème semestres 2 x 4 crédits Objectifs Apprendre à philosopher à partir d’une méthode de réflexion critique. Prendre le temps de penser à partir de ce que signifient : vérité, être, existence, action, jugement, présupposés, liberté, valeur, raison, transcendance. Trouver le centre unifiant de sa propre existence. Pré-requis L’année de philosophie dans le cadre du baccalauréat Plan du cours L’acte de philosopher permet de prendre le recul nécessaire pour penser avec rigueur et précision en élaborant une réflexion orientée vers le Vrai et le Bien. Le premier semestre sera centré sur la question des principes et des rapports entre Vérité et Liberté. Le second semestre proposera une réflexion sur l’homme comme être de passion et de raison, à partir d’une démarche anthropologique. Bibliographie Hadot P, La philosophie comme manière de vivre, Paris, Albin Michel, 2001 Koyré A, Introduction à la lecture de Platon et Essais sur Descartes, Paris, Gallimard, 1962 Mounier E, Le personnalisme, Que sais-je ? PUF, 2000, 34 Anthropologie philosophique M.E. BELY L’homme, une question pour lui-même Mercredi 10h-12h 1er semestre 4 crédits Objectifs Présenter ce qu’est l’anthropologie philosophique. Réfléchir à partir de la tradition philosophique sur les rapports entre Corps, Personne et Liberté. Pré-requis Niveau Baccalauréat Plan du cours A partir d’une réflexion sur les conditions de possibilité d’une anthropologie philosophique, ce cours présentera diverses conceptions du corps depuis Platon et Aristote jusqu’aux figures contemporaines de la corporéité en insistant sur la révolution anthropologique opérée par le Christianisme. Le parcours sera orienté vers la notion de personne dans ses rapports avec la liberté, la dignité et la responsabilité à partir de la pensée d’Emmanuel Mounier. Bibliographie Groethuysen B, Anthropologie philosophique, Idées, Gallimard, 1953 Le Breton D, Anthropologie du corps et modernité, PUF, 1990 Mounier E, Le personnalisme, Paris, Que sais-je ? PUF, 2000, 35 Anthropologie philosophique L’homme comme personne en relation M.E. BELY Mardi 14h-16h 2ème semestre 4 crédits Objectifs Réfléchir sur la notion de personne dans notre monde actuel marqué par les biotechnologies et la logique libérale de « marchandisation ». Apprendre à élaborer en groupe de travail une recherche à partir de textes divers. Faire un travail personnel de réflexion à partir d’un questionnement élaboré dans le cours. Pré-requis L’année de Philosophie dans le cadre du baccalauréat ou équivalent. Plan du cours A partir d’une réflexion sur la notion de personne selon Emmanuel Mounier, ce cours étudiera la question de l’engagement, de l’action et de la liberté en interrogeant en même temps les notions de communauté et de responsabilité. Bibliographie Mounier E, Le personnalisme, Que sais-je ? PUF, 2000, Mounier E, Refaire la renaissance, Paris, Points-Seuil, 2000, Mounier E, Ecrits sur le personnalisme, Paris, Points-Seuil, 2000 36 Philosophie du Moyen-Age ME. BELY Raison et foi dans les 3 monothéismes Mardi 16h-18h 2ème semestre 4 crédits Objectifs Cours sur deux ans. Connaître les auteurs essentiels du Moyen âge qui ont écrit une œuvre à la jonction de la philosophie et de la théologie. Réfléchir sur ce que signifie « Philosopher » au moyen-âge. Pré-requis Il est conseillé d’avoir quelques idées sur l’histoire de la philosophie de l’antiquité. Plan du cours Ce cours propose une réflexion sur les rapports entre la rationalité philosophique héritée des grecs et la foi telle qu’elle fut pensée au Moyen-Age dans les traditions des trois monothéismes, juif, chrétien et musulman. De St Augustin et Boèce jusqu’à Maïmonide, en passant par Avicenne et Averroès, il s’agira de situer les conditions d’un dialogue fructueux entre une tradition rationnelle et l’expression du croyant, ce qui conduira à faire saisir comment se sont précisées, du Vème au XIIIème siècle les distinctions entre philosophie, théologie et tradition juridique. Bibliographie Boèce, Consolation de philosophie,, Rivages poche, 1978 Averroes, L’intelligence et la pensée. Garnier Flammarion, 1998 Maïmonide, Le guide des égarés, Verdier, 1979 37 Philosophie de l’Education P. MOREAU Jeudi 16h-18h 1er et 2ème semestres 2 x 4 crédits Objectifs Cours magistral hebdomadaire dans lequel seront repris sous l’angle de l’éducation, quelques grands thèmes du programme de philosophie de terminale comme : Le langage, la société, le jugement, la perception, le désir, la conscience. Plan du cours L’éducation est un art, le plus difficile qui soit, celui de faire grandir l’homme ; il signifie que l’humanité en chacun n’est pas donnée, jamais acquise. Il faut alors se demander ce qu’est l’enfant qui est tout à la fois pleinement humain en dignité mais en qui on doit cependant faire grandir les qualités de l’humanité. Quel rôle faut-il attendre des sciences de l’éducation ? Quel est le statut de ces institutions d’éducation que sont la famille, l’école ? Comment concevoir l’éducation de l’intelligence, de la sensibilité esthétique, du discernement moral ? Comment, en tous ces domaines, penser l’articulation entre l’action éducative pour laquelle l’enfant est objet de l’éducation et l’incontournable prise en compte de sa liberté comme sujet de son éducation ?. Bibliographie Avanzini G, Introduction aux sciences de l’éducation, Toulouse, Privat, 1982 Jolibert B., Raison et éducation, Paris : Klincksieck, 1982 Mérieu P., Le choix d’éduquer, Paris, ESF, 1991 Reboul O., Philosophie de l’éducation, Paris P.U.F. 2001 38 Philosophie de l’art P. DUVERT Jeudi 10h-12h 1er et 2ème semestres 2 x 4 crédits Objectifs Assimiler les grandes étapes de l’histoire de l’esthétique et de la philosophie de l’art, et à travers elles, les problématiques et concepts fondamentaux qui l’animent, de l’Antiquité à nos jours. Pré-requis Niveau Baccalauréat Plan du cours Le parcours ira en 2005-06 de Platon à la Renaissance, chacun des deux semestres pouvant être, le cas échéant, suivi séparément. 1er semestre : de Platon et Aristote à Augustin 2ème semestre : du Moyen-Age (Bonaventure, Thomas d’Aquin) à la Renaissance (Alberti, Ficin). Bibliographie J. Lacoste, La philosophie de l’art, QSJ ? n°1887, PUF, 1981 J. Lacoste, L’idée de beau, Bordas, 1986 M. Sheeringham, Introduction à la philosophie esthétique, Payot, 1999 39 Histoire et Philosophie de la Logique O. PERRU Mercredi 8h-10h 1er semestre 4 crédits Objectifs Connaissance des bases de la logique aristotélicienne et scolastique. Juger des transitions essentielles entre la logique d’Aristote, logique du jugement et du syllogisme et établie en lien avec sa métaphysique, et la logique moderne comme logique du signe. Pré-requis Niveau Baccalauréat Plan du cours * Introduction * L’Organon d’Aristote : Traités des Catégories et de l’Interprétation, aperçu sur les Premiers et Second analytiques. Théophraste. * La logique des Stoïciens * La logique scolastique au Moyen-Age et à la Renaissance * Le Nominalisme : Occam, Nicolas d’Autrecourt, Pierre d’Ailly * La logique de Port Royal d’Antoine Arnault et Pierre Nicole. Bibliographie Aristote, Organon (5 volumes), Vrin, Paris Arnauld A., Nicole P., La logique ou l’art de penser, Vrin, Paris Occam G, Somme de Logique, 2 vol. Mauzevin 40 Logique O. PERRU Lundi 16h-18h 2ème semestre 4 crédits Objectifs Approfondir quelques textes de Russel et de Wittgenstein. Acquérir, par des exercices, les bases de calcul des propositions et du calcul des prédicats. Plan du cours Cours et exercices sur la logique contemporaine. * Cours et textes sur quelques logiciens du XXè siècle, en particulier Wittgenstein et Russel. * Le Calcul des propositions : Tables de vérité, transcription d’énoncés, lois du calcul propositionnel, méthodes d’évaluation des formules (raisonnement par l’absurde, méthode des arbres, déduction naturelle), formes normales conjonctives et disjonctives. * Quelques notions de logique des prédicats * Notions sur les logiques non classiques (textes sur la logique floue). Bibliographie Blanché R, Introduction à la logique contemporaine Armand Colin, Paris Chazal G., Eléments de logique formelle, Hermès, Paris, 1996 Lepage F, Eléments de logique contemporaine. Presses de l’Université de Montréal, 2000 Salem J., Initiation à la logique formelle et symbolique, Nathan, Paris, Vernant D., Bertrand Russel, GF, Paris, 2003, 41 Epistémologie O. PERRU Philosophes des Sciences au 20è siècle : Bachelard, Canguilhem, Lakatos Mercredi 10h-12h 1er semestre 4 crédits Objectifs Connaissance des épistémologies fondamentales de Bachelard, Canguilhem, Lakatos. Comparaison des critères de scientificité. Prise de conscience des relations entre science, histoire des sciences, épistémologie.. Pré-requis Niveau Baccalauréat Plan du cours A- L’induction et la science nouvelle chez Francis Bacon (1561-1626). La mutation du visible, la portée des instruments d’optiques au 17è siècle. B- Causalité et lois de la nature C- Bachelard, La formation de l’esprit scientifique, La notion d’obstacle épistémologique. Le pré-scientifique et le scientifique. D- Canguilhem et l’articulation entre philosophie des sciences et histoire des sciences. La part de la science et de l’idéologie dans Idéologie et Rationalité. E- A propos de Karl Popper (plus spécialement, La logique de la découverte scientifique et La connaissance objective), a) Les inférences inductives sont-elles justifiées ? b) Le critère de démarcation et la méthodologie poppérienne. Remarques complémentaires sur la connaissance objective. 42 F- Lakatos et « histoire et méthodologie des sciences » (1986) ; une autre articulation possible entre histoire des sciences et épistémologie. La notion de programme de recherche. Bibliographie Andler D, Fagot-Largeault A., Saint-Sernin B, Philosophie des sciences I et II Paris, Folio Essais, Gallimard, 2002 Bachelard G., La formation de l’esprit scientifique, Vrin, Paris Bachelard G, Le nouvel Esprit scientifique. Vrin, Paris Canguilhem G. 1968, Etudes d’histoire et de philosophie des sciences, 7ème édition, Vrin, Paris, 1994., Ganguilhem G 1977. Idéologie et rationalité dans l’histoire des sciences de la vie, 2ème édition, Vrin, Paris, 2000, Debru C., G. Canguilhem, science et non-science, Ed. Rue d’Ulm., Paris, 2004. Lakatos I., Histoire et méthodologie des sciences, Seuil, Paris NB : Ce cours a porté en 2004-05 sur Bacon-DescartesHume-Popper. Il portera plus particulièrement cette année sur Bachelard, Canguilhem, Popper, Lakatos. 43 Epistémologie O. PERRU Histoire des sciences du vivant Mercredi 10h-12h 2ème semestre 4 crédits Objectifs Connaissance d’étapes essentielles dans l’histoire des sciences du vivant. Regard sur des questions posées aujourd’hui dans la connaissance du vivant : analyse épistémologique. Pré-requis Niveau Baccalauréat Plan du cours Partie 1 1- Introduction à l’histoire des sciences de la vie en rapport avec la critique de la pensée scientifique. 2- Aristote et les sciences de la vie 3- Développements de la biologie aux 17è et 18è siècles. Les modèles du vivant de Descartes à Leibniz. Les théories de la génération. Savants et description du monde vivant au 18è siècle. Le problème de l’inventaire du monde vivant du 18è au 21è siècle. Partie 2 1- La biologie au 19è siècle. La biologie et le « transformisme » de Lamarck (1809) dans son contexte historique. Les biologistes et physiologistes français. Darxin et le « darwinisme ». Quelques découvertes et observations fondamentales en cytologie (1875-1925). Histoire de la symbiose et du mutualisme. 44 2- 3- Les prolongements du débat sur l’hérédité et le transformisme au 20è siècle. La théorie synthétique de l’évolution. Ses insuffisances. Aperçu sur la théorie neutraliste, la théorie ponctualiste, la théorie endosymbiotique de l’évolution. L’histoire de la biologie moléculaire. Problèmes contemporains. Bibliographie Bernard C, Introduction à la médecine expérimentale Garnier, Flammarion Canguilhem G. 1967, La connaissance de la vie, Vrin, Paris Chaline J, 1999, Les horloges du vivant, un nouveau stade de la théorie de l’évolution. Hachette. Darwin C. 1859, De l’origine des espèces, Maspéro, Paris, 1980. Duchesneau F, Les modèles du vivant de Descartes à Leibniz, Vrin, Paris, 1998, Feltz B. 2003, La science et le vivant. Introduction à la philosophie des sciences de la vie, De Boeck., Université, Bruxelles, 220p. Lamarck, 1809. Philosophie zoologique, Garnier-Flammarion, Paris, 1994 Vignais P. La biologie des origines à nos jours, une histoire des idées et des hommes, Grenoble, EDP, Sciences, 2001, 45 Philosophie morale P. MOREAU Vendredi 8h-10h 1er semestre 4 crédits Objectifs Faire acquérir les outils méthodologiques pour étudier les grandes questions de la morale. Pré-requis Niveau Baccalauréat Plan du cours Face à la perte de sens caractéristique de l’évolution récente de la vie sociale, se dessine en retour de plus en plus une demande, sinon de principes, du moins de repères et même de critères à partir desquels évaluer l’activité, tant privée que publique. C’est que dans le fond, nul ne saurait renoncer à s’interroger sur la valeur de l’action, la sienne d’abord, celle des autres ensuite, enfin celle des groupes auxquels il appartient. Face à la pluralité des normes, variables selon les cultures, et, dans une culture laïque, selon les ordres (moral, religieux, juridique) se pose alors la question de savoir s’il est possible de renoncer à penser des exigences qui, au-delà du relativisme et en deçà du dogmatisme, méritent de s’adresser à tous, et de telle sorte que des règles universelles ayant été reconnues, comme on le voit notamment avec les droits de l’homme, elles puissent être convenablement appliquées à une réalité toujours particulière ; ce qui nous conduira à partir de la morale, vers une réflexion sur la responsabilité, sur la déontologie, à partir de quoi se redéploie le questionnement éthique ; et à partir de la morale vers une élucidation des modalités de sa mise en œuvre dans le champ du droit et du politique. 46 Bibliographie Habermas J, Morale et communication Cerf, 1986 Henry M., La barbarie, Grasset, 1987 Kant E, Fondements de la métaphysique des moeurs. Delagrave, 1967 Hottois G., Evaluer la technique, Vrin, 1988, Ricoeur P., Le juste, Esprit, 1995, Villey M., Le droit et les droits de l’homme, P.U.F., 1984 Walzer M., Pluralisme et démocratie, Esprit, 1998 Weil E. Philosophie morale, Vrin, 1961. 47 Méthodologie P. ROYANNAIS E. MANGIN Mardi 16h-18h 1er semestre et mardi 10h-12h 2ème semestre 2 x 2 crédits Objectifs Permettre une maîtrise des exercices philosophiques de base, dissertation et commentaire de texte. Permettre l’acquisition du questionnement philosophique dans sa spécificité et sa diversité, c’est-à-dire de la problématisation. Pré-requis Niveau Baccalauréat. Maîtrise du français et de l’expression écrite. Plan du cours Il s’agit de présenter et de s’exercer à la rigueur de la pensée philosophique en apprenant à problématiser une question. On travaillera particulièrement la dissertation (introduction, développement et conclusion) et le commentaire de texte (présentation des idées développées dans le texte, rigueur de la lecture, dans un second temps lecture critique). Bibliographie D. Folschied et JJ. Wunenburger, Méthodologie philosophique, P.U.F. Paris, 1992 Russ J., La dissertation et le commentaire de texte philosophiques, A. Colin, Paris, 2000 Les méthodes en philosophie, A. Colin, Paris, 2002, 48 L’idée critique chez Kant P. MOREAU Lundi 16h-18h 1er semestre 4 crédits Pré-requis Niveau Baccalauréat Plan du cours La métaphysique classique semblait, à la fin du XVIIIè siècle, avoir atteint une certitude aussi grande que la science. Mais n’était-ce pas parce que la raison franchissait imprudemment ses limites ? Tout ne peut être connu, dit alors Kant, tant le monde, l’âme, Dieu. La connaissance doit alors être soumise à une critique de son exercice, de ses conditions, de ses limites. A partir de là, peut être redécouverte une métaphysique comme objet de la pensée, une théologie comme objet de la foi, une morale comme raison pratique. Bibliographie Œuvres de Kant Prolégomènes à toute métaphysique future Critique de la raison pure Critique de la raison pratique Commentateurs Lacroix J, Kant et le kantisme, P.U.F. Que sais-je ? Deleuze G., La philosophie critique de Kant, P.U.F. Pascal G, Pour connaître la pensée de Kant, Bordas Philonenko A., L’œuvre de Kant (2 tomes), Vrin Renaut A., Kant aujourd’hui, Aubier, 1997 49 Philosophie classique P. GIRE Pascal et Leibniz Mardi 14h-16h 1er semestre 4 crédits Objectifs Saisir, dans deux pensées philosophiques différentes à l’âge classique, une même problématique : Finitude et absolu ; comprendre son développement intellectuel et sa capacité de structuration. Pré-requis Connaissance occidentale. globale de l’histoire de la philosophie Plan du cours I- Pascal 1- Langage et argumentation 2- Nature et humanité 3- Métaphysique de l’existence 4- Christianisme et humanité II- Leibniz 1- Dimensions de la philosophie de Leibniz 2- Discours de métaphysique 3- La profession de foi du philosophe Bibliographie Pascal, Œuvres complètes (Dir Chevalier), Paris, Gallimard, 1954 Morot-Sir E., La métaphysique de Pascal, P.U.F, 1973 Leibniz, Discours de métaphysique, Ed. Lestiennes, Paris, Vrin, 1970 Leibniz, Monadologie, Ed. E. Boutroux, Paris, Delagrave, 1970 50 Métaphysique E. GABELLIERI Mardi 14h-16h 1er et 2ème semestres 2 x 4 crédits Objectifs Entrer dans les problématiques fondamentales de l’histoire de la métaphysique à travers l’étude de questions et d’auteursclefs, mettant en relation références classiques et contemporaines. Pré-requis Un minimum de bases en histoire de la philosophie est souhaitable, équivalent au niveau de fin de première année de licence. Plan du cours En 2005-06, le cours sera consacré à la métaphysique de M. Blondel : 1er semestre : Etre et Action, de Blondel à Aristote et retour 2ème semestre : Anthropologie et métaphysique aujourd’hui. Bibliographie Blondel, L’Action (1893), P.U.F. rééd. Poche « Quadrige », 1993 P. de Cointet, M. Blondel. Un réalisme spirituel, Parole et Silence, 2000 51 Philosophies du langage P. MARIN Jeudi 16h-18h 1er semestre 4 crédits Objectifs A partir de thématiques travaillées par la philosophie contemporaine, entrer dans les lectures des philosophes de la période contemporaine et dans la compréhension de leurs propres lectures de l’histoire de la philosophie. Développer une capacité à l’interprétation philosophique des textes au moyen d’un parcours par de brèves citations, données dans le cadre du cours. Les citations des auteurs allemands sont référées au lexique original. Plan du cours Ce cours nous mettra en chemin vers les réalités du langage dans l’aporie de la langue et de la parole vive, selon diverses approches contemporaines entre linguistique, anthropologie, philosophie analytique et phénoménologie. En donnant un contenu à la notion équivoque de « Philosophie du langage », nous nous interrogerons sur les degrés de l’agir par le langage. Bibliographie Austin JL, Quand dire c’est faire, 1970 Beneviste E., Problèmes de linguistique générale, 1974 Heidegger, Acheminement vers la parole, TEL/Gallimard, 1976 L’Herne, Saussure, 2003 Lacan J., Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse, Seuil, 1966 Wittgenstein L., Tractatus logico-philosophicus, suivi d’Investigations philosophiques, 1961 52 Histoire de la philosophie Moderne et contemporaine O. PERRU E. MANGIN Mercredi 16h-18h 2ème semestre 4 crédits Objectifs Donner une perspective générale sur les grands courants philosophiques au 19è siècle et 20è siècle, en complémentarité des enseignements spécialisés sur un auteur ou une thématique. Repérer les idéologies qui ont formé une base de certaines approches contemporaines mais aussi apprécier les découvertes philosophiques et les débats contemporains sur la personne et la société. Plan du cours * L’approche socioéconomique et la pensée politique : Marx (les Manuscrits de 1844, La Capital), la thèse de J-Y Calvez sur Marx. L’insoluble opposition entre Marx et Proudhon. L’approche sociologique d’Emile Durkeim, ses fondements philosophiques. Les théoriciens du libéralisme (compléments au cours d’Histoire et Politique). Personnes et société au 20è siècle (Philosophie française et anglo-saxonne). * Lecture de Nietzsche, l’Existentialisme : Œuvres philosophique et littéraire des existentialistes vers 1950, en particulier Sartre et Camus. Bibliographie Eléments bibliographiques donnés à la rentrée universitaire. 53 Herméneutique philosophique P. MARIN Jeudi 18h-20h 1er et 2ème semestres 2 x 4 crédits Objectifs A partir de thématiques travaillées par la philosophie contemporaine, entrer dans les lectures des philosophes de la période contemporaine et dans la compréhension de leurs propres lectures de l’histoire de la philosophie. Développer une capacité à l’interprétation philosophique des textes au moyen d’un parcours par de brèves citations, données dans le cadre du cours. Les citations des auteurs allemands sont référées au lexique original. Plan du cours Après une brève histoire de l’herméneutique sacrée, nous étudierons les naissances allemandes de l’herméneutique contemporaine selon deux courants antithétiques qui la divisent entre philosophie du texte (de F. Schlegel et M. Heidegger) et philosophie de l’intersubjectivité communicante (de F. Schleiermacher à H.G Gadamer). Puis nous questionnerons à travers Aristote, Augustin et Pascal les genèses plus lointaines de l’herméneutique « haute » en philosophie, celle des textes et de l’interprétation. Elle résiste au relativisme et au cœur de l’immanence en appelle au texte, à l’œuvre comme à la vérité. Bibliographie Outre les œuvres des auteurs cités dans l’argument : Behler E, Le premier romantisme allemand, P.U.F. 1992 Bollack J., Sens contre sens. Comment lit-on ?, La passe du vent, 2000 Gens J.Cl, La pensée herméneutique de Dilthey, Presses Universitaires de Lille, 2002 54 Pascal, Qu’est ce que la vérité ?, P.U.F. 2000 Ricoeur P., Histoire et vérité, Seuil, 1964 Vattimo G., Ethique de l’interprétation, La découverte 1991 55 Philosophie politique à l’âge classique E. MANGIN Jeudi 14h-16h 2ème semestre 4 crédits Objectifs Il s’agit d’envisager les notions et problèmes de la philosophie politique à l’âge classique à travers les grands auteurs et les principaux textes de cette période. Pré-requis Au niveau du contenu : une certaine connaissance des principales notions telles que l’Etat, la religion, le pouvoir. Au niveau de la méthode : être capable d’analyser un texte et de formuler un problème. Plan du cours La rédaction en 1513 du Prince de Machiavel est une date décisive dans l’histoire de la philosophie politique. Mais c’est au 17è siècle avec Hobbes et Locke que sont posées les premières théorisations au contrat social. La politique devient ainsi une science indépendamment des questions morales et religieuses. Et cependant, comme le montre Rousseau, le développement des arts et des sciences au 17è siècle n’est pas étranger au gouvernement de l’Etat. 1- Nicolas Machiavel et l’indépendance du politique 2- Thomas Hobbes et la souveraineté de l’Etat 3- John Locke et la doctrine libérale 4- Religion et politique chez Spinoza 5- Montesquieu et l’Esprit des lois 6- Rousseau et la question des arts et des sciences. 56 Bibliographie Machiavel, Le prince et autres textes, Paris, Gallimard, 1980 Hobbes., Le Léviathan, Paris, Dalloz, 1994 Locke, Deux traités du gouvernement, Paris, Vrin, 1997 Locke, Lettre sur la tolérance, Paris, PUF, 1965 Spînoza., Traité politique, Paris, Garnier Flammarion, 1951 Montesquieu., L’esprit des lois, Paris, Gallimard, 1951 Rousseau., Du contrat social, discours sur les arts et les sciences, Paris, Union générale d’Editions, 1973 57 Textes philosophiques en Latin E. MANGIN P. ROYANNAIS Mardi 16h-18h 2ème semestre 4 crédits Objectifs Montrer la nécessité de se confronter aux textes dans leur langue originale. Montrer qu’une telle nécessité ne suppose pas une maîtrise parfaite de la langue étrangère et qu’elle est tout à fait abordable comme relecture des traductions disponibles. Pré-requis Niveau bac. Maîtrise minimale de la langue latine. Plan du cours Relire les grands textes de la tradition philosophique en mettant en évidence combien l’accès à leur langue originale permet de mieux les entendre. Exercices non seulement de latin mais tout autant de commentaire philosophique de textes (Cicéron, Augustin, Bernard de Clairvaux, Anselme, Thomas, Bonaventure, Eckhart). Bibliographie Les instruments de travail pour la langue grammaire, dictionnaires Gaffiot et Blaise. 58 étrangère : DEUXIEME CYCLE 59 60 La Licence canonique (niveau Master) : (responsable pédagogique : P. Moreau) Les étudiants ayant obtenu le baccalauréat canonique avec une moyenne de note supérieure ou égale à 13 et qui souhaitent poursuivre leur cursus, peuvent s’inscrire directement en Licence canonique. Quant aux étudiants ayant obtenu le baccalauréat canonique avec une moyenne de notes située entre 10 et 13 et qui souhaitent poursuivre en Licence canonique, ils devront soutenir devant au moins deux enseignants un oral de synthèse qui permettra de juger de leur niveau global en philosophie. A l’issue de la soutenance, il pourra être demandé aux étudiants concernés de suivre des cours complémentaires avant de pouvoir rédiger le mémoire de Licence canonique. La Licence canonique (niveau Master) se compose ordinairement de : 2 années de cours et séminaires validés et du mémoire présenté en soutenance la 2ème année : 1ère année : 8 cours semestriels1 : 2 séminaires : 1 séminaire de méthodologie : 32 crédits 14 crédits 2 crédits 2ème année : 2 séminaires : Ecole Doctorale : Mémoire : 14 crédits 7 crédits 51 crédits Les étudiants préparant un mémoire sont suivis par un directeur, enseignant de la Faculté, désigné par le Doyen et le conseil en début d'année, selon le thème choisi par l'étudiant et accepté par le conseil ordinaire. La coordination des étudiants de Master et les séminaires de méthodologie en vue de la préparation du mémoire sont assurés par Monsieur Paul MOREAU, responsable pédagogique de la Licence canonique. 1 Parmi ces cours semestriels, des cours proposés par la Faculté de Théologie peuvent être validés dans le cadre de la 1ère année de Master en Philosophie (Cf p 77) 61 Tout mémoire de Licence (niveau Master) devra, pour être soutenu, recevoir l'autorisation de soutenance du directeur du travail et, s'il y a litige, d'une commission d'expertise nommée par le Conseil ordinaire. Les mémoires de Licence (niveau Master) sont normalement soutenus à la fin de la deuxième année d'inscription de 2ème cycle, soit en juin, soit en septembre. Ils doivent être déposés en 4 exemplaires au Secrétariat au plus tard le 1er Juin de l'année universitaire en cours pour pouvoir être soutenus dans le courant du mois de Juin et le 1er septembre pour les examens de fin septembre. Dans chaque soutenance, le Jury est souverain. Il n'y a pas de possibilité d'appel. La rédaction d'un mémoire doit être conforme aux exigences universitaires de l'enseignement supérieur en France (cf. M. BEAUD, L'art de la thèse, édition La Découverte, Paris, 1985 et J. RUSS, Les méthodes en philosophie, A. Colin, Paris, 1992). Un rapport de soutenance est rédigé par le jury, et remis, après signature au secrétariat de la Faculté. 62 Philosophie de la nature J. VERLINDE Lundi 14h-16h 1er semestre 4 crédits Objectifs Ce cours propose une réflexion sur les enjeux philosophiques des théories proposées par la physique moderne et contemporaine, afin de permettre à des non-scientifiques de participer au débat ouvert autour des multiples interprétations de ces théories, débat où se renouvelle la vision du monde, de l’homme et même, selon certains, de Dieu. Plan du cours Nous aborderons les 4 évolutions scientifiques les plus importantes du 20ème siècle en les situant sur l’horizon des doctrines antérieures afin de mettre en lumière les ruptures qu’elles entraînent. * La relativité restreinte Les expériences de Michelson-Morley : la fin de l’éther ; E=mc² ; l’espace-temps quadridimensionnel de Minkowski ; un nouvel absolu : la vitesse de la lumière, facteur d’équivalence entre la matière et l’énergie, et entre l’espace et le temps. * La relativité générale L’équivalence entre le champ intertiel et gravitationnel ; l’espace-temps-matière ; de la cosmologie à la cosmogonie ; les modèles d’univers ; le modèle de l’atome primitif ; la théorie de la singularité initiale ; l’évolution du cosmos : les scénarios possibles. 63 * La théorie quantique La quantification de l’énergie ; de la mécanique ondulatoire à la mécanique quantique ; le problème de la formulation probabiliste ; nature de l’indéterminisme quantique ; le statut de la particule individuelle ; le conflit des interprétations ; le paradoxe EPR. * La théorie du chaos La notion d’entropie ; l’avènement de la thermodynamique non-linéaire ; les structures dissipatives ; l’ordre par le bruit ; un déterminisme imprévisible ; les attracteurs étranges ; les fractals ; les ensembles de Madelbrot ; la théorie des catastrophes ; la pensée chaotique. Bibliographie Les éléments bibliographiques seront donnés à la rentrée universitaire. 64 Philosophie du vivant : O. PERRU Bergson et Canguilhem Jeudi 10h-12h 1er semestre 4 crédits Objectifs Réfléchir à la possibilité d’une philosophie du vivant aujourd’hui à la lumière de deux pensées très différentes et de leur comparaison. Analyse de « l’Evolution créatrice » de Bergson, l’approche du vivant qui caractérise cette œuvre, nature de « l’élan vital ». Regard sur la position critique de Canguilhem, sur sa philosophie de la norme, sur le rapport entre histoire et philosophie des sciences à propos du vivant. Pré-requis Niveau baccalauréat Plan du cours Ce cours tentera de donner deux approches du vivant très différentes à l’aube du XXème siècle : celle de Bergson et celle de Canguilhem en les enracinant dans la pensée sur le vivant, telle qu’elle s’est développée aux 17è-19è siècles. On retiendra de Bergson en particulier sa vision de « l’évolution de la vie » dans « l’Evolution créatrice » (1907) et l’ouverture finale au plan spirituel dans les deux sources de la morale et de la religion (1932). Le rapport possible entre les données biologiques et leur intégration dans une vision qualifiée de spiritualiste sera au centre de la réflexion proposée. Sous un tout autre aspect, le vivant chez Canguilhem sera vu comme produisant ses propres normes (« Le normal et le pathologique » 1966). Par ailleurs, Canguilhem construit une épistémologie des sciences du vivant dont le cours voudrait se faire l’écho. 65 Enfin, au terme d’une comparaison entre Bergson et Canguilhem, nous poserons les questions suivantes : quel regard le philosophe peut-il poser sur le vivant ? La philosophie du vivant est-elle tributaire d’une épistémologie et d’une histoire des sciences ou peut-elle encore prétendre à un statut de discipline autonome ? Bibliographie Bergson H, Œuvres complètes, P.U.F. Paris Canguilhem G., Le normal et le pathologique, P.U.F., Paris Canguilhem G., La connaissance de la vie, P.U.F., Paris, 1967 Canguilhem G., Idéologie et rationalité dans l’histoire des sciences de la vie, 2ème édition, Pais, Vrin, 2000 Conry Y, L’évolution créatrice d’Henri Bergson, Investigations critiques, L’Harmattan Debru C, Georges Canguilhem, science et non-science, Edition Rue d’Ulm, Paris,. 2004 66 Hegel D. GONNEAUD Jeudi 14h-16h 2ème semestre 4 crédits Objectifs Ce module propose un contact direct avec plusieurs textes de la « Phénoménologie de l’esprit ». Ce contact vise à situer la pensée de Hegel à la fois dans sa cohérence interne et dans son lien intime avec les événements de son époque, en particulier la Révolution française et la montée du romantisme. Pré-requis Le cours suppose une première familiarité avec le criticisme kantien, pour saisir les enjeux du débat institué par Hegel entre son système et celui de Kant. La connaissance de la lange allemande est utile mais pas obligatoire : tous les textes travaillés seront présentés en traduction française. Plan du cours Après avoir commenté les premières lignes de la préface de la Phénoménologie, le cours s’orientera, en fonction des attentes exprimées par le groupe des étudiants, en direction de tel ou tel thème fondamental : la figure spéculative de la maîtrise et du valet, l’auto-réfutation du système kantien, l’articulation entre politique et religion, le romantisme comme réaction politique, le lien entre la cité grecque et la révolution française. Bibliographie G.W.F. Hegel, Phénoménologie de l’esprit, (parmi les diverses traductions, on peut se reporter à celle de G. Jarczyk et P.J. Labarrière, Nrf. Gallimard, 1993) Bourgeois B., L’idéalisme allemand, Alternatives et progrès, Paris, Vrin, 2000 67 Philosophie de l’histoire E. GABELLIERI Mardi 10h-12h 1er semestre 4 crédits Objectifs Ce cours vise à introduire aux problématiques modernes et contemporaines de l’histoire et du politique, en donnant une place particulière aux pensées qui, faisant le bilan de la crise des philosophies du progrès, sont à la recherche d’un nouvel universalisme. Pré-requis Une connaissance minimale de la philosophie politique occidentale est souhaitée, mais ces références seront éclairées à l’occasion du cours. Plan du cours En 2005-06, le cours sera consacré à la pensée de S. Weil, confrontée à celle de Marx, Platon, H. Arendt. 1- Critique de la politique moderne et des philosophies du progrès 2- Recherche d’une nouvelle philosophie de l’action Bibliographie S. Weil, Réflexions sur les causes de la liberté, Coll Idées, 1980 S. Weil, L’enracinement, Folio, 1990, Ecrits de Londres, Gallimard, 1957 68 Philosophie du droit P. MOREAU La guerre et la paix Mercredi 14h-16h 2ème semestre 4 crédits Plan du cours La guerre comme usage des armes entraînant la mort ne trouve pas grâce aux yeux du moraliste pour qui la paix est la valeur suprême. Mais au-delà du pacifisme qui dissimule mal l’absence de courage, on la reconnaît néanmoins, même si c’est la pire, comme une solution possible. La guerre ne peutelle en effet quelquefois s’imposer comme usage de la force au service de la justice ? Mais alors, la justice revient-elle nécessairement au droit, tel qu’au niveau international il serait garanti par une société des nations ? Une telle instance, ou bien n’est que contractuelle et alors ne dispose pas d’une force propre, ou bien elle est souveraine et alors son action ne serait non plus de guerre mais de simple police. Si alors la décision de faire la guerre ne peut relever d’un droit, tout au moins peut-on parler d’un droit de la guerre, en somme dans la guerre où l’on peut identifier des crimes spécifiques. La guerre doit bien alors être pensée comme relevant de l’essence du politique comme art qui relève de la prudence et en même temps, dans son caractère toujours tragique, de la responsabilité éthique. Elle peut être aussi, non seulement objet de science au service de la volonté de paix (Cf. la polémologie), mais plus encore, se voir reconnue après coup, un sens du point de vue de l’histoire. Bibliographie Platon, La république, Hobbes, Le Léviathan, Sirey Grotius, Le droit de la guerre et de la paix, Paris, 1965, 69 Kant, La philosophie de l’histoire, Garnier Flammarion Kant, Projet de paix perpétuelle, Vrin, Clausewith, De la guerre, Trad. fr. Paris, 1995 Weber, Le savant et le politique, Coll 10/18, 1963, Schmitt, Théologie politique, trad. fr, Gallimard, 1988 70 Les philosophies de la vie P. MARIN Jeudi 16h-18h 2ème semestre 4 crédits Objectifs A partir de thématiques travaillées par la philosophie contemporaine, entrer dans les lectures des philosophes de la période contemporaine et dans la compréhension de leurs propres lectures de l’histoire de la philosophie. Développer une capacité à l’interprétation philosophique des textes au moyen d’un parcours par de brèves citations, données dans le cadre du cours. Les citations des auteurs allemands sont référées au lexique original. Plan du cours Le corpus nietzschéen n’est-il pas un passage nécessaire pour poser en philosophie la question de la vie dans la période contemporaine ? Un parcours dans l’œuvre de Nietzsche montrera comment, sensible à une pensée métabiologique qui monte en puissance dans l’époque et puisant ses forces dans la pensée grecque, le philosophe-philologue Nietzsche subvertit le métabiologisme ambiant en une philosophie de la vie pensée comme écriture. Le « biographisme » de Nietzsche n’est pas en rapport avec celui dont son contemporain Dilthey a recherché les voies. La vie humaine, la vie qui s’écrit est une « vie historique ». Bibliographie Nietzsche, Œuvres philosophiques complètes, Gallimard Contini A, Guyau JM, Esthétique et philosophie de la vie, L’Harmattan, 2001 Néhémas A, Nietzsche, la vie comme littérature, P.U.F. 1994 Müller-Lauter W, Physiologie de la volonté de puissance, Allia, 1998 Safranski R, Nietzsche, Biographie d’une pensée, 2001 71 Phénoménologie de la religion P. GIRE Mercredi 10h-12h 1er semestre 4 crédits Objectifs Réflexion critique sur la dimension religieuse de l’homme à partir du Christianisme occidental et de sa contestation par les « maîtres du Soupçon » ; cet exercice de philosophie de la religion utilise certaines données de la phénoménologie et de l’herméneutique permettant de repenser la question de la Transcendance. Pré-requis Une connaissance de l’histoire de la philosophie occidentale et du christianisme. Plan du cours 1- Phénoménologie du monde chrétien 2- Athéisme et critique du monde chrétien par Marx, Nietzsche et Freud 3- Réinterprétation de la problématique de la Transcendance Bibliographie Dieu, (Dir. J. Greish), Beauchesne, Paris, 1985 Penser la religion, (dir. J .Greish), Beauchesne, Paris, 1991 C’est moi la vérité ; pour une philosophie du christianisme, M. Henry, Seuil, Paris, 1996 72 Séminaire d’Anthropologie du fait religieux ME. BELY (christianisme, judaïsme, chamanisme, bouddhisme) L. OBADIA T. VALENTIN Lundi 13h-16h 1er semestre 4 crédits Objectifs Réfléchir et discuter la notion de « Fait religieux » en anthropologie Etude des calendriers rituels dans le christianisme, le judaïsme, le chamanisme, le bouddhisme et les cultes afrobrésiliens. Réflexion sur les espaces religieux dans une approche comparée des rites. Pré-requis Avoir déjà suivi des cours d’anthropologie au niveau licence. Plan du cours Ce séminaire, organisé conjointement par la Faculté d’Anthropologie et de sociologie de l’Université Lumière Lyon 2 et la Faculté de Philosophie de l’Université catholique de Lyon, s’adresse aux étudiants de Master et de Doctorat. Il s’agira, avec les trois enseignants présentant chacun l’analyse des rites de passage dans l’une ou l’autre des expériences religieuses (christianisme, judaïsme, cultes afrobrésiliens, bouddhisme) de réfléchir aux notions d’espace et de temps dans chacune de ces traditions. Bibliographie Bastide de R, Les religions africaines au Brésil. Contribution d’une sociologie des interpénétrations de civilisations, Paris, P.U.F., 1960 73 Gruau M, L’homme rituel. Anthropologie du rituel catholique français. Essai d’une ethnologie de l’intérieur. Paris, Métailié, 1994 Hell B, Possession et chamanisme. Les maîtres du désordre, Paris, Flammarion, 1999 Jousse M, L’anthropologie du geste, Paris, Gallimard, 1974 Turner V, Le phénomène rituel. Structure et contre structure, Paris, P.U.F. 1990 74 Séminaire Interdisciplinaire Sur le Moyen-Age (Lirema) Sous la direction de ME. BELY Histoire, Ecriture et Liberté Lundi 9h-12h 1er semestre 4 crédits Dates 24 octobre, 21 novembre, 12 décembre 2005 16 janvier, 13 mars, 3 avril et 15 mai 2006 Objectifs Ce séminaire est proposé aux étudiants de 2ème et 3ème cycles dans le cadre du LIREMA (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche et d’Enseignement sur le Moyen-Age2) qui a été fondé à la Faculté de Philosophie de l’Université catholique de Lyon en 1994-1995. Il rassemble des enseignants et des étudiants de Philosophie, Théologie, Littérature Médiévale et Droit canonique. Il organise des colloques avec la participation d’enseignants des Universités d’Etat et publie des ouvrages en collaboration avec les Départements de Littérature Médiévale des Universités Lyon 2 et Lyon 3. Plan du cours Cette année 2005-06, le LIREMA étudiera les rapports entre Histoire, Ecriture et Liberté au Moyen-Age. Dans un monde en proie à de multiples tensions, où se croisent les nécessités d’un ordre à la fois cosmique, religieux, psychologique et social, les réformateurs, prophètes, exégètes et littérateurs 2 Le LIREMA a publié « Personne, personnage et transcendance aux XIIIème et XIVème siècles », aux Presses Universitaires de Lyon (1999), « Sommes et cycles (XIIème-XIVème siècles) », Cahiers de l’Institut catholique de Lyon n° 30 et « Entre l’ange et la bête, l’homme et ses limites au Moyen-Age » PUL, 2003. 75 des 11ème-14ème siècles ont montré par leur paroles, leurs écrits ou leur manière de vivre que la liberté est le ressort essentiel d’une véritable humanisation ouverte en permanence à la conversion. Aussi bien le choix d’une existence fondée sur la pauvreté et le dépouillement (François d’Assise) que le désir de transmettre à ses frères la capacité d’interpréter les Ecritures (Joachim de Flore), ou encore la remise en question des institutions visant à recentrer sur leur finalité, conduisent les hommes de foi à repenser l’histoire de leur temps, à la lumière de la Bible, dans une perspective souvent apocalyptique. La bibliographie sera donnée à la première rencontre (24 octobre). 76 Cours optionnels pouvant être suivis à la Faculté de Théologie dans le cursus de Master 1 : * Ethique biomédicale et théologie morale. Fabienne Daull 1er semestre – Mardi 16h - 18h * Séminaire d’épistémologie Didier Gonneaud 2ème semestre – Jeudi 16h -18h * Séminaire Religion et culture Jean-Marc Aveline Jeudi – 3/11, 8/12, 15/12, 12/01, 19/01 * Ethique sociale : Lien social et bien commun Bruno-Marie Duffé 2ème semestre - Lundi 18h-20h * Module de conférences sur « Le corps, la maladie et le récit » suivi d’un séminaire sur «Interpréter la maladie, une prise de décision éthique ». Cf. programme du Centre Interdisciplinaire d’Ethique. 77 Séminaire optionnel Master 1 Philosophie de la religion Lundi 14h-17h 1er semestre 7 crédits Thème : La Christologie philosophique de Justin à S. Breton Coordinateur : Emmanuel GABELLIERI Déroulement : Exposés et commentaires de textes 8 séances de 3h les lundis de 14h à 17h Dates : 24 octobre 2005 31 octobre 2005 7 novembre 2005 21 novembre 2005 28 novembre 2005 5 décembre 2005 19 décembre 2005 9 janvier 2006 Un programme détaillé sera universitaire 78 disposition à la rentrée Séminaire optionnel Master 1 La loi Lundi 14h-17h 2ème semestre 7 crédits Thème : La loi Coordinateur : Paul MOREAU Déroulement : Exposés et commentaires de textes 8 séances de 3h les lundis de 14h à 17h Dates : 6 février 2006 13 février 2006 27 février 2006 6 mars 2006 13 mars 2006 20 mars 2006 27 mars 2006 3 avril 2006 Un programme détaillé sera universitaire 79 disposition à la rentrée 80 TROISIEME CYCLE 81 82 Le Doctorat canonique (3ème cycle) (responsable pédagogique : P. GIRE) Le troisième cycle d’études universitaires est orienté vers la recherche et permet de préparer le Doctorat Canonique en Philosophie. L’inscription suppose l’obtention de la Licence Canonique avec une mention bien ainsi que la définition d’un projet de recherche agréé par le Conseil de la Faculté. Pour les étudiants étrangers, une connaissance suffisante de la langue française est exigée. A défaut, ils devront suivre des cours de français avant leur cursus de philosophie. L’obtention du Doctorat nécessite le suivi d’une scolarité, l’obtention de l’habilitation au Doctorat et la soutenance de la thèse devant un jury de la Faculté. La direction du 3ème cycle est assurée par Monsieur Pierre GIRE, Directeur du 3ème cycle. Les séminaires de 3ème cycle sont obligatoires pour les étudiants de Doctorat ; ils constituent des lieux pédagogiques d’initiation à la recherche universitaire. L’obtention de l’habilitation au Doctorat suppose une année de préparation (intégrée dans le cycle du Doctorat) sous la direction d’un professeur de la Faculté, et la présentation d’un rapport de recherche devant un jury de la Faculté qui, seul, donne au candidat l’autorisation de poursuivre en vue du Doctorat Canonique. La rédaction de la thèse est placée sous le contrôle d'un professeur de la Faculté (qui n’est pas forcément celui qui a dirigé l’habilitation au Doctorat), et implique, de la part de l'étudiant, l'équivalent de 4 années de recherche. Pour être admise comme diplôme universitaire - ce qui suppose le renouvellement de l'inscription auprès de la Faculté - la thèse doit être soutenue devant un jury qui juge la scientificité du travail universitaire réalisé. La soutenance n’est autorisée que si le candidat a suivi pendant une année les séminaires de l’Ecole Doctorale de l’UCL. La thèse est un document de 400 pages au total, qui doit absolument comporter un index des noms propres et un index des concepts, ainsi qu'une bibliographie raisonnée (éventuellement des documents en annexe). 83 Ecole Doctorale de l’Université catholique de Lyon L’école doctorale est une structure institutionnelle qui a pour mission de développer une méthodologie de la recherche au niveau des troisièmes cycles dans l’université en intégrant les ressources de l’interdisciplinarité. Pour ce faire : elle se propose : 1- d’offrir, de manière transversale, une expérience de recherche aux étudiants de troisième cycle, 2- d’accueillir des chercheurs-extérieurs dans le cadre de séminaires où des enseignants chercheurs et des étudiants de disciplines différentes confrontent leurs méthodologies sur une thématique déterminée, 3- de constituer, sur le plan de l’Université, une « masse critique » suffisante, en matière de recherche, pour entrer dans des réseaux de recherche. L’Ecole Doctorale ne se substitue ni aux séminaires disciplinaires de troisième cycle propres à chaque Faculté ni aux séminaires interfacultaires. Elle vise l’ensemble des Facultés de l’Université catholique de Lyon. Une année de suivi des séminaires de l’Ecole Doctorale est obligatoire pour obtenir l’autorisation de soutenance de la thèse. Elle organise chaque année 5 séances de travail avec tous les étudiants de troisième cycle sur une thématique de recherche commune (ordinairement 5 vendredis de 14h à 17h). La présence des étudiants de troisième cycle est obligatoire. Les travaux des 5 séances sont publiés dans la Revue de l’Université catholique de Lyon. Des informations précises seront données à la rentrée universitaire (voir le secrétariat de la recherche). 84 Séminaires organisés pour les étudiants préparant un troisième cycle : 1- Proposition de séances de méthodologie 2- Séminaire Interdisciplinaire sur le Moyen Age Les séminaires optionnels de Philosophie Master (Philosophie de la religion et celui sur La loi) présentés en pages 78 et 79 sont également ouverts aux étudiants de troisième cycle qui souhaiteraient y participer. Les précisions seront données à la rentrée universitaire 20052006. 85 Séminaire Interdisciplinaire Sur le Moyen-Age (Lirema) Sous la direction de ME. BELY Histoire, Ecriture et Liberté Lundi 9h-12h 1er semestre 4 crédits Dates 24 octobre, 21 novembre, 12 décembre 2005 16 janvier, 13 mars, 3 avril et 15 mai 2006 Objectifs Ce séminaire est proposé aux étudiants de 2ème et 3ème cycles dans le cadre du LIREMA (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche et d’Enseignement sur le Moyen-Age3) qui a été fondé à la Faculté de Philosophie de l’Université catholique de Lyon en 1994-1995. Il rassemble des enseignants et des étudiants de Philosophie, Théologie, Littérature Médiévale et Droit canonique. Il organise des colloques avec la participation d’enseignants des Universités d’Etat et publie des ouvrages en collaboration avec les Départements de Littérature Médiévale des Universités Lyon 2 et Lyon 3. Plan du cours Cette année 2005-06, le LIREMA étudiera les rapports entre Histoire, Ecriture et Liberté au Moyen-Age. Dans un monde en proie à de multiples tensions, où se croisent les nécessités d’un ordre à la fois cosmique, religieux, psychologique et social, les réformateurs, prophètes, exégètes et littérateurs 3 Le LIREMA a publié « Personne, personnage et transcendance aux XIIIème et XIVème siècles », aux Presses Universitaires de Lyon (1999), « Sommes et cycles (XII ème-XIVème siècles) », Cahiers de l’Institut catholique de Lyon n° 30 et « Entre l’ange et la bête, l’homme et ses limites au Moyen-Age » PUL, 2003. 86 des 11ème-14ème siècles ont montré par leur paroles, leurs écrits ou leur manière de vivre que la liberté est le ressort essentiel d’une véritable humanisation ouverte en permanence à la conversion. Aussi bien le choix d’une existence fondée sur la pauvreté et le dépouillement (François d’Assise) que le désir de transmettre à ses frères la capacité d’interpréter les Ecritures (Joachim de Flore), ou encore la remise en question des institutions visant à recentrer sur leur finalité, conduisent les hommes de foi à repenser l’histoire de leur temps, à la lumière de la Bible, dans une perspective souvent apocalyptique. 87 88 LA RECHERCHE 89 90 La recherche A la Faculté de Philosophie I – Philosophie et christianisme Depuis de nombreuses années, les enseignants de la Faculté de Philosophie assurent une activité de recherche, comme en témoignent les publications collectives comme Philosophies en quête du Christ, le Christ de M. Blondel, et la revue Théophilyon. L’axe « Philosophie et christianisme » recoupe les principaux thèmes de réflexion actuels de la Faculté : Epistémologie du Christianisme, Phénoménologie, Anthropologie et métaphysique, Mystique et philosophie. II Philosophie, éthique, sciences de la vie et sciences humaines Parallèlement à l’axe fondamental de recherche évoqué cidessus, la Faculté, en collaboration avec les instituts du Pôle facultaire de Philosophie, s’efforce de soutenir une perspective de recherche sur la thématique : Philosophie, éthique, sciences de la vie et sciences humaines. Thématique honorée dans le Centre Interdisciplinaire d’Ethique. Les étudiants de 3ème cycle sont invités à participer aux recherches communes des enseignants dans le cadre des activités élaborées à partir de l’axe Philosophie et christianisme. Un élargissement de la recherche est en cours de réalisation à la Faculté, en raison du projet de création d’un Centre de recherche sur la pensée lyonnaise et française, dont les premiers axes de travail seront précisés en cours d’année universitaire, en coordination avec le Centre Blondel LyonAix. 91 Groupe de recherche blondéliennes « Centre Blondel Lyon-Aix » (Association des amis de M. Blondel : R. Virgoulay, MJ. Coutagne, E. Gabellieri) Depuis de nombreuses années, des universitaires formés à l’Université catholique de Lyon, enseignants à Lyon ou Aix en Provence, se retrouvent régulièrement au sein des Colloques organisés avec la collaboration de l’Association des amis de Maurice Blondel. Une nouvelle étape est réalisée aujourd’hui permettant d’asseoir les échanges existants et de resserrer les liens avec l’Université catholique de Lyon. Des raisons historiques autorisent ce travail en commun. D’une part l’Université catholique de Lyon a toujours gardé un lien vivant avec la tradition de « l’école de Fourvière » (de Lubac, Bouillard, Balthasar…) dont le lien avec Blondel est direct. D’autre part, une tradition universitaire lyonnaise a toujours eu à cœur de penser en dialogue avec l’inspiration blondelienne (J. Vialatoux, A. Valensin, J. Lacroix, R. Jolivet, J. Guitton…). A l’heure où les interrogations métaphysiques se reposent de manière radicale dans l’horizon des « crises » contemporaines, où le développement des sciences exige un effort philosophique nouveau, où la phénoménologie cherche à réarticuler philosophie et théologie, la pensée de Blondel, comme le montrent les nombreux ouvrages et colloques internationaux récents, apparaît comme un ancrage pour un questionnement à la hauteur des enjeux actuels. Un programme de travail sera proposé à la rentrée (en fonction de la préparation du colloque Blondel et la philosophie française) aux intéressés pour l’année universitaire 2005-06. Enseignants Chercheurs référents universitaires : MJ Coutagne, E. Gabellieri, P. Gire, R. Virgoulay 92 L’Association Les amis de Maurice Blondel » L’association a pour but statutairement défini « d’honorer la mémoire de Maurice Blondel, d’entretenir le souvenir de l’homme et la rayonnement de son œuvre… de contribuer à ce que sa pensée reste une philosophie vivante, comprise, enseignée et surtout pratiquée par le plus grand nombre ». On peut distinguer deux périodes dans l’histoire de l’Association : De 1949 à 1960 L’association a été fondée en 1949, peu après la mort du philosophe. Le premier président fut Léopold Dor, avocat parisien, ancien étudiant de Blondel et le vice-président Jacques Paliard qui lui succéda en 1951, Gaston Berger assura la présidence jusqu’à sa mort accidentelle en 1960. Disciple de Blondel, G. Berger a fait connaître la phénoménologie en France par sa thèse sur le cogito dans la philosophie de Husserl, soutenue à Aix en 1941. Il devint Directeur général de l’Enseignement Supérieur en 1953. Cette première période a été active en publications : réédition des Premiers écrits de M Blondel : L’action (1883) en 1950 ; un second volume en 1956 comprend notamment la Lettre sur l’apologétique et Histoire et dogme. Parution d’un courrier (puis bulletin) des Amis de Maurice Blondel en 1950, 1951, 1952, ainsi que des Etudes blondéliennes en 1951, 1952, 1954, comprenant des textes inédits de Blondel et des études sur sa pensée. L’Association a organisé aussi des journées blondéliennes lors de l’inauguration des nouvelles Facultés d’Aix et notamment d’un amphithéâtre Maurice Blondel. Depuis 1989 Après la mort de G. Berger en 1960, l’association a interrompu son fonctionnement régulier mais non son 93 existence légale ni les activités de ses membres. Le mouvement blondélien se poursuit et s’amplifie comme en témoigne la création du centre d’Archives de Louvain, officiellement inauguré les 30-31 mars 1973. Il a recueilli et complété les archives d’Aix ; il est devenu un haut lieu de documentation et de recherche. Lors du colloque tenu à Aix en mars 1989, un certain nombre de participants ont adhéré à l’Association et se sont réunis pour procéder à l’élection du Comité de Direction. Depuis, l’association a fonctionné régulièrement. Elle a repris la publication du bulletin : 14 numéros ont déjà paru dans la nouvelle série. Elle a organisé régulièrement des colloques : en mars 1989 Maurice Blondel. Une dramatique de la modernité, éd. Universitaires 1990 ; en mars 1993, L’Action, une dialectique du salut, Beauchesne 1994 ; en octobre 1997 un colloque double théologique et philosophique autour de la Lettre sur l’apologétique ; actes dans Recherches de Sciences religieuse 84/6 (oct. Déc. 1998) et dans Maurice Blondel et la quête du sens, Beauchesne 1998. En octobre 1995 a eu lieu en Sorbonne le colloque des trois associations : Blondel, L. Lavelle et G. Marcel, Philosophie de l’esprit, Olms 1998. L’association Blondel participe aux activités de l’Association des Sociétés de Philosophie de langue française ; c’est sous le patronage de l’ASPLF que s’est tenu le colloque d’Aix en 1997. Et maintenant elle souhaite donner un statut institutionnel aux liens qui la rattachent depuis longtemps à la Faculté de Philosophie de l’Université catholique de Lyon. Elle est fière et reconnaissante de l’avoir désormais pour référence universitaire. René Virgoulay Président de l’Association Siège de l’Association : 7 cours de la Trinité 13625 AIX EN PROVENCE Cedex 1 94 Théophilyon Revue des Facultés de Théologie et de Philosophie de l’université catholique de Lyon Théophilyon est une revue Interdisciplinaire. Elle répond ainsi à un besoin. Alors qu’en France, la théologie est enfermée dans un ghetto, ignorée de la plupart des Universités d’Etat, les sciences humaines s’interrogent de plus en plus sur le religieux ; l’histoire religieuse connaît un succès grandissant, les philosophes notent un retour de la métaphysique. Un dialogue entre toutes les disciplines qui réfléchissent sur ce sujet apparaît donc nécessaire. Mais il n’existe guère actuellement. Théophilyon a pour ambition de jouer le rôle de passerelle entre les chercheurs des divers horizons. Théophilyon montre les points forts de la recherche à Lyon, et plus généralement, dans le sud-est, puisque des chercheurs d’autres centres sont amenés à y collaborer. Théophilyon est, par conséquent, une vitrine du dynamisme intellectuel de cette région, et lui donne sa place dans le paysage culturel européen. Rédacteurs en Chef : I. Chareire (Théologie) O. Perru (Philosophie) Déjà parus : I.1 I.2 II.1 II.2 III.1 III.2 IV.1 IV.2 Image et vérité Positions dans l’histoire Varia Jésus-Christ, unique sauveur L’éthique et l’universel Scintillements de la mystique L’Ecole française de spiritualité Science(s) et conscience 95 V.1 V.2 VI.1 VI.2 VII.1 VII.2 VIII.1 VIII.2 IX.1 IX.2 L’art, une révélation ? Le christianisme et les philosophes Entre juifs et chrétiens, Jésus Jeu cosmique, « je » divin Un dogme sans histoire ? Sciences du vivant, sens de la vie Religion et violence Chemins spirituels d’aujourd’hui Maurice Blondel « Histoire et dogme » 1904 « Amor mundi, Amor Dei », S. Weil et H. Arendt Le catalogue de la revue est sur le site de l’Université : www.univ-catholyon.fr Renseignements et vente : Faculté de Théologie 25, rue du Plat – 69288 Lyon cedex 02 Tél : 04 72 32 50 63 – Fax : 04 72 32 51 51 Mail : [email protected] 96 Autres activités Séminaires avec les Universitaires extérieurs : G. Guttierrez, Problématiques actuelles de l’inter-religieux, 2000 G. Forni, Ontologie et Christologie chez S. Weil, 2000 B. Casper, Phénoménologie herméneutique de la religion et pluralité des religions, 2000 C. Geffré, Paradoxe christologique et fondement du dialogue inter-religieux, 2000 JM Aveline, La Méditerranée comme lieu de dialogue interreligieux, 2000 R. Girard, Violence, société, religion, 2002 Colloques : Sens ou non sens de l’histoire ? 23 mai 1992 Oui ou non, la vie a-t-elle un sens ? La philosophie de l’action de M. Blondel, 15 mai 1993 La philosophie, voie de salut ? 13 mai 1995 Le mal : un défi pour la pensée, 4 mai 1996 Ethique, politique et religion chez S. Weil et H. Arendt, novembre 2002 M. Blondel et la philosophie française, janvier 2005 Journées interdisciplinaires du Pôle facultaire : La vie et la mort, mars 1994 Le secret, avril 1996 Le bonheur, janvier 1998 Le corps et la personne humaine, mars 2002 Le rêve, février 2004 97 98 COURS OPTIONNELS 99 100 Cours optionnels Les étudiants de la Faculté de Philosophie ont la possibilité de compléter leur formation en participant aux cours de philosophie donnés à la Faculté de Théologie, et peuvent choisir un cours annuel ou deux cours semestriels dans un autre institut de l’Université catholique, en particulier dans : Le Cycle Universitaire en Sciences Humaines et Sociales (Licence de Psychologie) qui propose la possibilité d’une mineure pour les étudiants de philosophie (Education et société). Le Centre Interdisciplinaire d’Ethique qui propose des modules de formation (cycles de conférences, journées d’Etudes…) L’Université Vie Active, le Département de Formation Humaine, l’Institut des Droits de l’Homme, l’Institut des Sciences de la Famille et le premier cycle Lettres et Civilisations (Licence de Lettres modernes) offrent également une gamme variée de cours et de sessions. Ces options seront validées par un écrit ou un oral. La Faculté de Philosophie de l’Université catholique reste traditionnellement liée à la Faculté de Théologie, c’est pourquoi elle s’efforce d’accueillir les étudiants de Théologie et d’offrir à ceux-ci des possibilités d’équivalences pour un éventuel parcours en philosophie. 101 Cours de la Faculté de Théologie 1er cycle Initiation à la Théologie Morale conjugale Dialogue islamo-chrétien Patrologie Hindouisme Théologie de l’art Ecclésiologie Morale sociale et politique Grec Hébreu Théologie de la vie religieuse Sémiotique Histoire du Concile Vatican Int. Au droit de l’Eglise Histoire d’Israël Le messianisme Ecclésiologie Théologie fond. La foi Les Psaumes Théologie mariale Christologie Histoire de l’Eglise moderne Théologie de la prière Question de Dieu St Jean Le Jésus de l’histoire Intelligence des Ecritures Genèse-Exode Sacrements Synoptiques Théologie pastorale Arménologie Histoire de l’Eglise ancienne 102 2ème – 3ème cycles Théologie de la vie religieuse Le mariage en droit canon Ethique bio-médicale Cœurs œcuménisme Séminaire Ethique Le massianisme Séminaire patristique Le Deutéro – Isaïe Séminaire : Esther-Judith Séminaire : Le Don Séminaire Histoire moderne Séminaire Sémiotique Cours thématique : Paul Magistère Théologie des religions St Thomas d’Aquin Séminaire d’épistémologie 103 Cours du Département de Formation Humaine Le Département de Formation Humaine participe à la mission de service des personnes et de la société dans le monde de la formation, de la culture et de la recherche qui est celle de l’Université catholique de Lyon. Dans la perspective de travailler à la structuration humaine et spirituelle des personnes, de promouvoir la dignité des femmes et des hommes dans leur union fraternelle, il propose à tous les étudiants de l’UCL un choix d’activités de formation (cours, ateliers, sessions) en complément de leurs études. Délivrée généralement en modules d’une trentaine d’heures, l’activité est validée après évaluation d’un travail personnel. L’assiduité est obligatoire. Des personnes extérieures à l’Université catholique (étudiants ou non) peuvent s’inscrire aux cours dans la limite des places disponibles. Elles doivent pour cela acquitter un droit d’inscription. Les cours Dans un souci d’ouverture culturelle et d’interdisciplinarité, plusieurs enseignements offrent aux étudiants des outils intellectuels pour comprendre le monde dans ses multiples facettes historiques, économiques, culturelles et religieuses. Dispensés par des universitaires, ces cours offrent aux étudiants une ouverture sur l’écoute et la réponse aux besoins de la société. Les ateliers Pour permettre aux étudiants, au long de leur cursus, de réaliser une activité commune valorisant leur potentiel autre qu’intellectuel, le Département de formation Humaine propose des ateliers où, sous la responsabilité d’un formateur compétent, le développement des qualités artistiques puisse se vivre dans un souci d’acquisitions de savoir-faire et d’épanouissement d’un savoir-être. 104 Les sessions A la demande de certains instituts ou écoles, le Département de Formation Humaine organise des sessions interdisciplinaires en modules de deux jours. Sur un thème qui rejoint l’intérêt des étudiants, la session permet d’orchestrer les apports complémentaires de plusieurs disciplines. Elle cherche plus particulièrement à susciter un dialogue entre la foi chrétienne et les cultures contemporaines dans le respect des convictions de chacun. Renseignements et inscriptions : Secrétariat : 04 72 32 51 56 Direction : 04 72 32 50 65 Note : les textes en italique sont empruntés à la Charte de l’UCL. 105 106 SERVICES DE L’UNIVERSITE 107 108 Les services de l’Université La fédération des étudiants de l’Université catholique Tél : 04 72 32 51 57 Elle a pour but de favoriser la création de liens entre les étudiants des différents instituts, écoles ou facultés. La Fédération des étudiants est composée de membres souscrivant aux buts de l’association et désireux d’entreprendre, de susciter ou de soutenir les activités au sein de l’Université. Le Président de l’association représente les étudiants à l’Assemblée d’Université. La fédération coordonne les activités des bureaux des étudiants propres à chaque unité d’enseignement, il crée une animation par le biais de soirées, de galas, de conférences, de week-ends, du forum annuel, d’un journal… L’aumônerie Tél 04 72 32 50 16 L’aumônerie se veut être un lieu de rencontre, de dialogue et d’échange, d’écoute et de partage, de prière et de célébration ouvert à tous. Pour ceux qui le désirent, elle propose sous des formes diverses (conférences, préparation de grands temps liturgiques, week-end de réflexion) une première recherche ou un approfondissement de la vie chrétienne. Elle est également attentive à encourager les initiatives qu’elle juge intéressantes pour l’animation étudiante, et plus généralement pour la qualité des relations entre toutes les personnes qui fréquentent l’Université. Le service logement Tél 04 72 32 51 73 Ce service centralise pour les étudiants les offres et les demandes de logement. Il est ouvert tous les jours au public de 14h à 17h et sur rendez-vous les matins. 109 La bibliothèque centrale Tél 04 72 32 50 20 Les inscriptions peuvent se faire toute l’année à la banque de prêt sur présentation d’une carte étudiant et d’un justificatif de domicile. La carte est indispensable pour emprunter, consulter et rendre tout document. L’inscription est gratuite pour les étudiants suivant au minimum 6 cours semestriels. Horaires : Lundi 10h30-18h30 Mardi 9h30-18h30 Mercredi-Vendredi 8h30-18h30 Le service reprographie Tél 04 72 32 50 15 Un photocopieur fonctionnant avec des pièces de monnaies ou une carte est accessible aux étudiants. Le service reprographie, situé à l’entrée du 25 rue du Plat peut se charger des tirages importants et assurer la reliure de documents tels que rapports, mémoires, thèses… 110 Table des matières Présentation Repères historiques Les pôles facultaires Le Pôle Philosophie La Faculté de Philosophie page page page page page 3 5 7 9 11 Condition des études Diplômes et études Corps professoral Conditions d’admission Inscriptions page page page page page 15 17 19 21 22 Cours 1er cycle 2ème cycle 3ème cycle Ecole Doctorale Séminaires page page page page page 25 59 81 84 85 La recherche La recherche à la Faculté Groupe de recherche blondélienne Association Maurice Blondel Théophilyon Autres activités page page page page page page 89 91 92 93 95 97 Cours optionnels Faculté de Théologie Département de Formation Humaine page 99 page 102 page 104 Les services de l’Université page 107 Plannings Calendrier page 112 page 116 111 Les renseignements concernant les étudiants font l’objet d’un traitement informatique strictement limité à la gestion du dossier étudiant et aux statistiques universitaires. Sur demande écrite de leur part, conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, les étudiants disposent d’un droit d’accès et de modification des informatiques les concernant dans notre fichier. 112 113