
génome mais il y a une expression différentielle des gènes (développement embryonnaire
et/ou au sein de l’organe) permettant d’avoir des cellules différenciées. Le génome est
subdivisé en chromosomes (ADN + protéines), le chromosome portant les gènes qui sont les
sous unités fonctionnelles.
Génotype = jeu complet des gènes hérités d’un individu.
Maïs, trèfle sont des plantes plus robustes car elles ont plus de copies du génome, elles sont
tétraploïdes. Il y a des exceptions comme l’âne (31 chromosomes différents), le poulet (39
pour 1,2 106 Kb).
Les allèles :
Un organisme haploïde comme une levure n’a qu’un seul jeu de chromosomes, donc un seul
allèle qui s’exprime nécessairement. Dans un organisme diploïde on a 2 allèles par cellule,
pour un tétraploïde on aura 4 allèles par cellule…
Une famille multi allélique typique est celle du groupe sanguin (A – B – O).
A IA B IB O i
C) Du génotype au phénotype
1) Comment le génotype contrôle-t-il le phénotype ?
30 000 à 40 000 gènes codent pour plus de 100 000 protéines. En fait ceci est possible grâce à
l’épissage des introns (structure en mosaïque exon / intron). Un gène sera à l’origine de
plusieurs protéines différentes, selon l’assemblage des exons. 90% de l’ADN est non codant.
Cas de l’anémie falciforme :
Un gène à différents allèles en est responsable : hb A normal,
codant pour la protéine Hb A. hb S muté codant pour la protéine Hb
S. Cette mutation consiste en un remplacement d’un glutamate
(GAG) par une valine (GTG) et a pour conséquence une forme
anormale de l’hémoglobine.
Une modification moléculaire minime de l’ADN a donc remplacé
Hb A par Hb S, qui est falciforme et ceci va provoquer une
destruction rapide des globules rouges, des désordres circulatoires
et des accumulations de cellules falciformes dans la rate.
Cas du syndrome de Lesch-Nyhan :
Une mutation dans le gène de l’hprt codant pour l’hypoxanthine guanine phosphoribosyl
transférase (synthèse de bases A et G) augmente la concentration en acide urique dans les
urines chez le nouveau-né. A 10-12 mois il devient irritable et a un développement musculaire
anormal. A l’enfance il y a dégénérescence du système nerveux, avec automutilations (dents,
lèvres…), puis mort à l’adolescence.
Ce sont des maladies monogéniques, ne touchant qu’un seul gène.