consignes pour les visites - ere

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Ma première difficulté consistera à me familiariser avec le milieu hospitalier que je ne
connais pas du tout. Je serai amenée à suivre scrupuleusement les conseils donnés par mon
tuteur, en ne perdant pas de vue que le médical prime sur notre mission.
CONSIGNES POUR LES VISITES
 avant la visite :
Respecter les règles d’hygiène: se laver les mains, porter un masque en cas de rhume
Eviter les odeurs (haleine, tabac, alcool, parfum….) qui peuvent incommoder les
patients
Mettre le badge
Penser à son matériel (pour la prière, communion)
Se préparer intérieurement / pas de projection (but) pour la rencontre
 en arrivant au service
S’annoncer au personnel soignant
 devant la chambre
Vérifier si le voyant n’indique pas de présence
Vérifier si un panneau indique des risques (contagion)
Frapper avant d’entrer
 en passant la porte
Dire bonjour, sourire, se présenter
Balayer rapidement du regard la chambre pour repérer des indices (discrètement)
 pendant la visite
En chambre double : visiter un malade après l’autre, signifier physiquement à qui on
s’adresse, dire à l’autre personne qu’on vient après. Attention ! à ne pas se faire happer
par la famille / éventuellement revenir plus tard.
Bien vérifier si la personne est toujours d’accord pour la visite ou la communion / ou un
temps de prière pour la fin de vie.
La conversation :
proposer un temps de prière ?
La prière est une chose très intime
Uniquement si la personne en exprime la demande ou quand on sent que la personne est
attirée par la spiritualité : savoir accepter le refus
Quand on porte la communion, on propose un temps de prière, laisser un feuillet à la
personne.
Dans tous les cas :
Sentir si l’échange prend ou pas, ne pas perdre de vue qu’il faut respecter le secret
professionnel (de l’ordre de la confession), parfois le notifier à la personne. Si
quelque chose nous paraît important à signaler, le faire avec l’accord de la personne.
Ne divulguer aucune information concernant une personne hospitalisée
Laisser la personne raconter ses mauvaises expériences par rapport à l’Eglise : écouter,
recevoir mais pas défendre ni l’Eglise, ni Dieu.
Ne pas essayer de guider l’entretien, cheminer avec la personne
Quand la personne nous confie des choses graves, ne pas être dans le rôle du psy ou de
l’assistante sociale mais aider la personne à clarifier sa situation, en reformulant
éventuellement ce que la personne a dit.
attention ! certains malades peuvent être désorientés / ne pas pointer celà
 importance des silences
Respecter les silences pour gérer les émotions ou parce que les personnes ne peuvent ou
ne veulent pas parler.
Parfois la présence suffit par :
le contact physique : respecter le corps de la personne, par ailleurs déjà malmené. Rester
dans les parties du corps considérées comme sociales (main)
Sentir si la personne est tactile / proposer sa main, ne pas l’imposer
Trouver quel sens parle à la personne (regard, geste, parole)
Certaines personnes (kinesthésiques) aimeront qu’on les touche autrement que pour les
soins
 attitude : rester naturelle / éviter les expressions toutes faites (fausse compassion)
Attention !
ne pas s’asseoir sur le lit (nid à microbe, à ne pas contaminer, lieu intime)
ne pas donner à boire ou à manger
ne pas toucher les perfusions, ni descendre les barrières, ne pas aider la personne à se
lever, faire appel à un soignant pour cela
ne pas donner de conseils d’ordre médical, en cas de question, se retrancher (je ne sais
pas….).
Attention en cas de plaintes contre le personnel ou les soins, certains patients jouent làdessus / se contenter d’écouter, d’apaiser
ne pas perdre de vue qu’on ne connaît pas le contexte, ni le vécu, si nécessaire
voir le cadre de santé
 Le médical prime sur notre visite, se retirer en cas de soin.
Toute personne du corps médical a priorité, même si pour la personne hospitalisée on
est sur le même niveau qu’un psychologue, une diététicienne, assistante sociale
 L’aumônier, contrairement au psychologue, n’a pas accès au dossier médical, il
s’agit donc d’écrire dans un livre blanc, cela permet de rejoindre la personne dans
son vécu, en dehors de sa maladie. Nous n’aurons que les infos que la personne va
nous donner.
quel lien avec le psychologue ?
L’aumônier peut diriger le patient vers le psychologue, s’il pressent un problème plus
psychologique que religieux . Ils peuvent suivre le patient simultanément.
 comment prendre congé ?
Si la visite a donné lieu a un temps de prière, la fin de la prière est le moment de prendre
congé.
S’il ya eu quelque chose à noter (la communion par ex), « j’ai pris note », peut-être le signal
du départ.
Sinon, sentir en fonction de la discussion et de l’état de la personne :
- en cas de fatigue : proposer de repasser une autre fois
- arrivée de la famille
Dans tous les cas, laisser à la personne la possibilité de répondre.
à éviter :
Les excuses pour partir ; pour le patient la rencontre est unique
Venir avec 1 « timing » / être hors du temps, à la différence des soignants qui sont
pris par le temps
 après la visite
Ne pas garder ce qu’on a reçu : le confier au Seigneur qui nous précède et nous suit dans
nos visites. En cas de bénévolat, transmettre les infos à l’aumônier
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