Quand la personne nous confie des choses graves, ne pas être dans le rôle du psy ou de
l’assistante sociale mais aider la personne à clarifier sa situation, en reformulant
éventuellement ce que la personne a dit.
attention ! certains malades peuvent être désorientés / ne pas pointer celà
importance des silences
Respecter les silences pour gérer les émotions ou parce que les personnes ne peuvent ou
ne veulent pas parler.
Parfois la présence suffit par :
le contact physique : respecter le corps de la personne, par ailleurs déjà malmené. Rester
dans les parties du corps considérées comme sociales (main)
Sentir si la personne est tactile / proposer sa main, ne pas l’imposer
Trouver quel sens parle à la personne (regard, geste, parole)
Certaines personnes (kinesthésiques) aimeront qu’on les touche autrement que pour les
soins
attitude : rester naturelle / éviter les expressions toutes faites (fausse compassion)
Attention !
ne pas s’asseoir sur le lit (nid à microbe, à ne pas contaminer, lieu intime)
ne pas donner à boire ou à manger
ne pas toucher les perfusions, ni descendre les barrières, ne pas aider la personne à se
lever, faire appel à un soignant pour cela
ne pas donner de conseils d’ordre médical, en cas de question, se retrancher (je ne sais
pas….).
Attention en cas de plaintes contre le personnel ou les soins, certains patients jouent là-
dessus / se contenter d’écouter, d’apaiser
ne pas perdre de vue qu’on ne connaît pas le contexte, ni le vécu, si nécessaire
voir le cadre de santé
Le médical prime sur notre visite, se retirer en cas de soin.
Toute personne du corps médical a priorité, même si pour la personne hospitalisée on
est sur le même niveau qu’un psychologue, une diététicienne, assistante sociale
L’aumônier, contrairement au psychologue, n’a pas accès au dossier médical, il
s’agit donc d’écrire dans un livre blanc, cela permet de rejoindre la personne dans
son vécu, en dehors de sa maladie. Nous n’aurons que les infos que la personne va
nous donner.
quel lien avec le psychologue ?
L’aumônier peut diriger le patient vers le psychologue, s’il pressent un problème plus
psychologique que religieux . Ils peuvent suivre le patient simultanément.
comment prendre congé ?
Si la visite a donné lieu a un temps de prière, la fin de la prière est le moment de prendre
congé.
S’il ya eu quelque chose à noter (la communion par ex), « j’ai pris note », peut-être le signal
du départ.
Sinon, sentir en fonction de la discussion et de l’état de la personne :
- en cas de fatigue : proposer de repasser une autre fois
- arrivée de la famille
Dans tous les cas, laisser à la personne la possibilité de répondre.
à éviter :
Les excuses pour partir ; pour le patient la rencontre est unique
Venir avec 1 « timing » / être hors du temps, à la différence des soignants qui sont
pris par le temps
après la visite