Restauration = période mal aimée car retour, régression, rétablissement, réparation ...mais paix extérieure
et intérieure au niveau social = nécessité ≥ volonté
Monarchie de Juillet = origine révolutionnaire + Guizot
Pierre ROSANVALLON : Guizot = destin + interprète aspiration génération
Alain CORBIN : rompre vision linéaire intégration citoyenne + conquête Républicaine de la Révolution
Travaux actuels + sur politisation /hist du libéralisme à l'échelle européenne
+ que centrée sur France et + que sur diffusion du processus révolutionnaire (ht vers bas) = Passage des
français de sujets à citoyens (imaginaire, adhésions, usages de la politique, voix) cf Raymond HUARD
Construction Opinion Publique = adhésion/refus, sensibilité, exclusion, catégorisation
Réflexion sur les formes de l'autorité, fn royale = juridique (lois+constitution) + conviction + personnalités +
mise en sc + sacralité
RANCIERE Jacques = recherche sur prolétaires
II République = aboutissement idées et combats menés depuis la Restauration ≥ avec contexte Rév.Ind.
Réaction/Réforme à considérer dans la durée + ÷ Autoritarisme/libéralisme des régimes
Ruptures mais aussi Continuité : poursuite SU sous 2nd Empire, expression ouvrière + coop maintenues
Genèse nationalisme français de gauche 1830-1840
Hist sociale = Qui est le peuple? Pas un groupe social identifiable, définition par eux même co soc
d'individus, d'égaux, représentation d'eux-mêmes dans l'art
Le premier XIXème siècle a pâti, comme nous le confirme Sylvie APRILE, d’un déroulement trop linéaire car
ponctué d’arrêts, de soubresauts, puis de reprises aussitôt avortées rendant ainsi la marche d’un processus
démocratique chaotique. Les nouvelles interrogations historiques et problématiques soulevées par les
chercheurs ont, ces dernières années, permis de sortir de cette parenthèse surannée. Aujourd’hui, une
partie non négligeable des travaux sur le siècle délaisse désormais les temps forts des révolutions et des
crises politiques. Comme nous le montre Sylvie APRILE, c’est par l’économie que fut réhabilitée la période
1815 – 1848. L’ouvrage retrace parfaitement l’évolution du libéralisme et de ses grands penseurs par
ailleurs. Quant à la figure royale, cette dernière n’a pas été réhabilitée mais la dignité royale, son aura et sa
symbolique sont en cours de réévaluation dans un cadre plus large d’une réflexion sur les formes d’autorité.
La question de la sacralité de la personne royale, mise en scène avec plus ou moins de pompe, varie en
fonction des personnalités et de leurs convictions. La masse silencieuse des prolétaires, exhumée par de
nombreux chercheurs dans le contexte militant des années 1970, laisse désormais la place à la quête d’un
nouveau Graal : celui de la quête de l’apprentissage de la politique. Bref, les études d’aujourd’hui tentent
de disséquer et d’examiner le lent processus de politisation qui fit passer les Français de sujets à celui de
citoyens. Les champs historiographies s’attèlent aussi à saisir l’insaisissable opinion publique naissante,
oscillant entre adhésions, refus, exprimant des sensibilités parfois contrastées et opposées. Ces études
permettent au second dix-neuvième siècle de se démarquer de la position de césure et de pivot qui prévalait
lors des journées révolutionnaires de 1848, mais plutôt de voir, avec la deuxième République, comme un
aboutissement des combats politiques menées depuis la Restauration. C’est donc la longue durée qu’il faut
désormais privilégier afin d’appréhender au mieux les phases de réformes politiques. Quid et surtout que
faire désormais des grandes scansions historiques habituelles ? Si les périodes de ruptures semblent aisées
pour l’historien afin de démonter le puzzle historique, les différents régimes politiques ont, de leur côté,
réemployé les acquis sociaux et politiques. Le Second Empire a conservé par exemple le suffrage universel,
maintenu les sociétés mutuelles de coopératives, expression de l’organisation ouvrière.
La vie quotidienne des Français elle aussi traverse les barrières temporelles mais trouve toujours devant elle
les représentants de l’Etat. Le pouvoir lui aussi cherche le peuple. Où se trouve t’il alors que les gouvernants
se plaisent à affirmer qu’il n’est pas un groupe social identifiable ? Et pourtant que l’on tente d’interpréter
les moindres soubresauts et les moindres silences...Sylvie APRILE va nous embarquer sur ces chemins de
traverses, au travers d’un histoire sociale du politique, nouvelle clef de lecture de ce court dix-neuvième
siècle.
Pour conclure, ce livre d’une intensité rare a atteint son objectif : celui de nous faire partager les grandes
inflexions et ruptures traditionnelles qui ont émaillé les années 1815/1870. Aussi, sommes nous très surpris