Sylvie APRILE - LA RÉVOLUTION INACHEVÉE 1815-1870
Éditions BELIN (23 mars 2010) 700 pages # Collection : Histoire de France
Mars 2009 : éditions Belin lance histoire de France =13 volumes sous direction de Joël CORNETTE, Jean-
Louis BIGET et Henry ROUSSO. Imaginaire collectif français / européens fait de nous enfants + héritiers
directs de RF!
La révolution inachevée 1815/1870 s’inscrit dans « longue durée » = 6ème position.
Ouvrage : le court XIXième siècle = 12 chapitres+ notices biographiques + repères chronologiques. Qualité
iconographique : abondance des reproductions artistiques, témoignages des contemporains, sources
d’archives.
Temps cycliques remplacé par temps + linéaire = « obsession nouvelle pour le temps » Sylvie APRILE = goût
pr histoire = genre littéraire. Romantiques = nostalgie passé sublimé. Sentiment d’incertitude envers
l’avenir + accélération du présent = s’adapter + composer avec 4 régimes politiques différents ! Contexte
de profondes transformations politiques, sociales et économiques.
55 années transitoires entre Déflagration révolutionnaire + Empire/ Avènement IIIème République =
émergence anonymes, foule + populace menaçante votants = transformation sujets en citoyens, agents
de l’Etat, consommateurs + employés. Bourgeois / ouvriers + avocats / épiciers
Monde + urbanisé sidéré par Révolution perçue comme inachevée.
INTRODUCTION :
Connaissances s/ période floues = inventaire à la Prévert peu glorieux = bribes les + saillantes : la
« liberté » guidant le peuple ; différentes figure du roi podagre, évêque, en forme de poire; l’avenue de
l’Opéra de Paris ; Gavroche sur une barricade ; Emma Bovary, air d’Offenbach, « tomber comme à
Gravelotte » ?
Roi évêque = Charles X Roi des barricades = Louis-Philippe
France 1815/1870 :
- transition I - III République
- nouvelle phase histoire = période « contemporaine ».
- bouleversement socio-eco industrialisation/urbanisation
Révolutions + mutations XIXe siècle = dialogue interdisciplinaire + diffusion travaux jeunes chercheurs.
ACHEVER LA REVOLUTION
De toute part, la société française de l’après 1815 et durant toute la période que couvre cette étude
n’aspire qu’à une chose : terminer la Révolution dans un sens positif ou négatif. C’est le point nodal, le fil
rouge de l’ouvrage, fruit de l’intense travail de Sylvie APRILE. L’ombre imposante d’un passé récent pesant
de tout son poids va ainsi conditionner les attentes sociales, institutionnelles, ouvrir ou fermer les plaies
physiques et morales. La réminiscence d’une révolution fondatrice mais inachevée va également hanter les
différents protagonistes qui vont tenter d’interpréter, à partir de leurs lectures opposées, cet événement. La
clé de lecture offerte par Sylvie APRILE nous permet d’accéder non pas seulement à l’héritage laissé par
l’événement de « 89 », mais également à la période post-révolutionnaire. Tout au long de ce demi-siècle, il
est frappant de constater que toutes les grandes césures politiques marquèrent leur volonté d’en finir avec
la Révolution. La Restauration tout d’abord qui, dans sa Charte constitutionnelle de 1814, exprime moins
son désir d’un retour à la monarchie d’Ancien Régime – vite abandonné par ailleurs que sa volonté
d’effacer toute empreinte de la période révolutionnaire et de l’Empire : « […] tous les maux qui ont affecté
la patrie durant notre absence ».
Période la plus mal-aimée, le premier dix-neuvième siècle a fait l’objet de nombreux discrédits toujours
tenaces ; la Restauration pouvant être créditée du retour de la paix extérieure et intérieure, vécue par les
protagonistes plus comme une nécessité que d’une réelle volonté du régime. Avec les journées de Juillet
1830 puis celles de juin 1848, se fait jour un désir nouveau de renouer avec le dynamisme révolutionnaire
afin de concrétiser des espérances restées sans lendemain. Quant au bonapartisme, Sylvie APRILE y voit
une « réconciliation nationale au-dessus des clivages politiques ». La présence de la Révolution ne fut donc
pas un lourd fardeau, une inertie plombant toute initiative politique. Cet événement fut tout le contraire
car il structura et modela en profondeur la majeure partie du siècle qui s’annonça.
UNE NOUVELLE SOCIETE ?
Si les guerres de la Révolution puis de l’Empire firent plus d’un million de morts, la France bénéficia, après
1815, d’un contexte d’apaisement international certain. Pour autant, ce fut sans compter sur la rémanence
d’une violence politique toujours latente. Que ce fut du côté du pouvoir politique alors en place, obsédé par
le maintien et le rétablissement de l’ordre public et social, que du côté des classes populaires et de la classe
moyenne balbutiante avides de conquêtes sociales. Et cette fougue révolutionnaire fit même des émules,
que ce soit en 1848 lors des fièvres révolutionnaires européennes, ou bien lorsqu’elle se transforma en
exutoire lors du renouveau, certes limité, de l’expansion coloniale comme ce fut le cas en Algérie, voire servi
d’inspiration à des pays comme la Belgique ou la Grèce en quête d’indépendance. Comme l’a fait remarquer
Henry Rousso, « faire débuter la France contemporaine non en 1789 mais à partir de 1815 relève d’un choix
qui n’est pas sans signification ». Même s’il s’agit d’une convention purement narrative, c’est aussi tenter
de s’extirper de la polarité de la déflagration révolutionnaire. Et c’est justement par cette distance que
Sylvie APRILE s’exerce à mettre en relief les caractéristiques de cette période en bénéficiant des nombreuses
recherches menées par des historiens et politistes. On distingue ainsi, dans la durée, l’émergence d’un
espace politique novateur et désormais marqué par l’enracinement progressif du principe constitutionnel,
l’élargissement du corps électoral, de nouveaux acteurs, de nouvelles pratiques politiques ou formes de
sociabilité politique à l’échelon national mais aussi local et, bien entendu, de doctrines appelées à
structurer la vie politique en France et en Europe avec l’émergence du libéralisme et du socialisme. Ces
innovations n’auraient pu se diffuser ni conquérir ces espaces politiques sans le développement parallèle
d’une presse de plus en plus omniprésente, de salons, de profusion de pamphlets et de caricatures croquant
aussi bien hommes politiques que monarques. Est-ce besoin de rappeler l’immixtion entre hommes de
lettres et action politiques ? : Guizot, Lamartine, Hugo, Proudhon, Tocqueville ou bien Thiers furent pour
beaucoup, des acteurs de premier plan. Désormais, la population abreuvée des moindres soubresauts
politiques par le biais de cette presse, se transformait peu à peu en opinion publique. Tous les
gouvernements qui se succédèrent, y compris les plus réactionnaires, se préoccupèrent hâtivement de saisir
cette forme de « gouvernement d’opinion » et de l’évolution des sentiments populaires. Ainsi donc, malgré
la chute du Second Empire, la période 1815/1870 fut donc propice à une normalisation des mœurs
politiques accompagnant lentement l’envol de l’économie du pays, de la transformation de la société de
plus en plus façonnée par la montée de l’urbanisation à l’image de Paris. Enfin, Sylvie APRILE nous dépeint
les progrès spectaculaires de l’industrialisation, le maillage du territoire par le chemin de fer. L’apparition
de nouveaux acteurs, tels l’ouvrier, longtemps objet de toutes les attentions des historiens, mais aussi de
l’entrepreneur, du fonctionnaire, du monde de la Bourse ou du rentier sont mis en exergue par par une
iconographie de très grande qualité.
INNOVATION DES ÉTUDES HISTORIQUES
Historiographie : Prof histoire Lille, Sylvie APRILE spécialiste XIXème siècle + migrations contemporaines.
Présidente de la Société d’histoire de 1848 et des révolutions du XIXème siècle = Revue d’histoire du XIXe
siècle - anciennement 1848. Réf. à Maurice AGULHON
Restauration = période mal aimée car retour, régression, rétablissement, réparation ...mais paix extérieure
et intérieure au niveau social = nécessité ≥ volonté
Monarchie de Juillet = origine révolutionnaire + Guizot
Pierre ROSANVALLON : Guizot = destin + interprète aspiration génération
Alain CORBIN : rompre vision linéaire intégration citoyenne + conquête Républicaine de la Révolution
Travaux actuels + sur politisation /hist du libéralisme à l'échelle européenne
+ que centrée sur France et + que sur diffusion du processus révolutionnaire (ht vers bas) = Passage des
français de sujets à citoyens (imaginaire, adhésions, usages de la politique, voix) cf Raymond HUARD
Construction Opinion Publique = adhésion/refus, sensibilité, exclusion, catégorisation
Réflexion sur les formes de l'autorité, fn royale = juridique (lois+constitution) + conviction + personnalités +
mise en sc + sacralité
RANCIERE Jacques = recherche sur prolétaires
II République = aboutissement idées et combats menés depuis la Restauration ≥ avec contexte Rév.Ind.
Réaction/Réforme à considérer dans la durée + ÷ Autoritarisme/libéralisme des régimes
Ruptures mais aussi Continuité : poursuite SU sous 2nd Empire, expression ouvrière + coop maintenues
Genèse nationalisme français de gauche 1830-1840
Hist sociale = Qui est le peuple? Pas un groupe social identifiable, définition par eux même co soc
d'individus, d'égaux, représentation d'eux-mêmes dans l'art
Le premier XIXème siècle a pâti, comme nous le confirme Sylvie APRILE, d’un déroulement trop linéaire car
ponctué d’arrêts, de soubresauts, puis de reprises aussitôt avortées rendant ainsi la marche d’un processus
démocratique chaotique. Les nouvelles interrogations historiques et problématiques soulevées par les
chercheurs ont, ces dernières années, permis de sortir de cette parenthèse surannée. Aujourd’hui, une
partie non négligeable des travaux sur le siècle délaisse désormais les temps forts des révolutions et des
crises politiques. Comme nous le montre Sylvie APRILE, c’est par l’économie que fut réhabilitée la période
1815 1848. L’ouvrage retrace parfaitement l’évolution du libéralisme et de ses grands penseurs par
ailleurs. Quant à la figure royale, cette dernière n’a pas été réhabilitée mais la dignité royale, son aura et sa
symbolique sont en cours de réévaluation dans un cadre plus large d’une réflexion sur les formes d’autorité.
La question de la sacralité de la personne royale, mise en scène avec plus ou moins de pompe, varie en
fonction des personnalités et de leurs convictions. La masse silencieuse des prolétaires, exhumée par de
nombreux chercheurs dans le contexte militant des années 1970, laisse désormais la place à la quête d’un
nouveau Graal : celui de la quête de l’apprentissage de la politique. Bref, les études d’aujourd’hui tentent
de disséquer et d’examiner le lent processus de politisation qui fit passer les Français de sujets à celui de
citoyens. Les champs historiographies s’attèlent aussi à saisir l’insaisissable opinion publique naissante,
oscillant entre adhésions, refus, exprimant des sensibilités parfois contrastées et opposées. Ces études
permettent au second dix-neuvième siècle de se démarquer de la position de césure et de pivot qui prévalait
lors des journées révolutionnaires de 1848, mais plutôt de voir, avec la deuxième République, comme un
aboutissement des combats politiques menées depuis la Restauration. C’est donc la longue durée qu’il faut
désormais privilégier afin d’appréhender au mieux les phases de réformes politiques. Quid et surtout que
faire désormais des grandes scansions historiques habituelles ? Si les périodes de ruptures semblent aisées
pour l’historien afin de démonter le puzzle historique, les différents régimes politiques ont, de leur côté,
réemployé les acquis sociaux et politiques. Le Second Empire a conservé par exemple le suffrage universel,
maintenu les sociétés mutuelles de coopératives, expression de l’organisation ouvrière.
La vie quotidienne des Français elle aussi traverse les barrières temporelles mais trouve toujours devant elle
les représentants de l’Etat. Le pouvoir lui aussi cherche le peuple. Où se trouve t’il alors que les gouvernants
se plaisent à affirmer qu’il n’est pas un groupe social identifiable ? Et pourtant que l’on tente d’interpréter
les moindres soubresauts et les moindres silences...Sylvie APRILE va nous embarquer sur ces chemins de
traverses, au travers d’un histoire sociale du politique, nouvelle clef de lecture de ce court dix-neuvième
siècle.
Pour conclure, ce livre d’une intensité rare a atteint son objectif : celui de nous faire partager les grandes
inflexions et ruptures traditionnelles qui ont émaillé les années 1815/1870. Aussi, sommes nous très surpris
de découvrir que la liberté, de tous les acquis de la Révolution, ne s’impose plus comme le soubassement
politique majeur des régimes qui se succèdent et n’étanche plus une soif de démocratie. Finir la Révolution,
tel est le leitmotiv des deux monarchies néanmoins emportées par deux césures révolutionnaires ;
l’éphémère deuxième République n’y parviendra pas également. Quant au Second Empire et malgré une
réelle libéralisation, il succombera aux assauts des troupes prussiennes.
Enfin, le dernier chapitre de cet imposant ouvrage le 12ème conclue cette magistrale étude par un
« atelier de l’historien » soulevant les problématiques nouvelles. Quelle riche idée d’avoir ainsi entrouvert la
porte de la fabrique de l’histoire et de montrer dont la façon se confectionne, aujourd’hui, l’histoire du
XIXème siècle français. Les élèves y découvriront la façon de revisiter le XIXème siècle, l’usage et les usages
de la littérature en histoire, comment les historiens de cette époque pensaient l’histoire et, pour finir, sur les
prémices et l’utilisation des premiers regards photographiques.
Chapitre 1 Louis XVIII à Louis-Philippe : la monarchie limitée p14-49
Louis de BONALD "la restauration de la monarchie (c'est) la restauration de la Révolution" ap Révolution
juillet 1830 = représentation décadence fn royale
Regard vers le passé : Révolution pas terminée donc anéantir ou parachever
Monarchie ap 1830 = "République couronnée de prudence" = parlementarisation + nvelles pratiques
P. ROSANVALLON : "Monarchie impossible" se pense comme nvelle forme constitutionnelle
Source légitimité du pouvoir change
Fabrique opinion publique par le haut (propagande, sociabilité, presse) et par le bas (violences, rumeurs...)
I. Retour des rois 1815-1830
Climat tension incertitude terreurs + naissance système représentatif
V. HUGO Les misérables : rapidité et caractère inattendu du retour de la monarchie
Restauration polysémique : Retour Ancien Régime impossible car on peut éliminer les hommes mais pas
les idées. Contre-révolution (échec)? Anti-Révolution (déception)? Dé-Révolution (LXVIII)?
"La drôle de Restauration" (Pierre SERNA) : France vaincue et occupée 1814-1815
1814 : invasion France par alliés Autrichiens, Anglais, Russes, Prussiens = volonté paix ≥ retour monarchie
Abdication Empereur = exil île d'Elbe
Volonté affaiblir la France sous surveillance Europe = accord sur LXVIII par défaut qui arrive ap
gouvernement provisoire des 5 dirigé par Talleyrand
Question territoriale = Traité de Paris + climat de confusion (menace sur protestants, classe méfiante,
soldats)
LXVIII refuse constitution donc adoption "Charte octroyée" en urgence = "concession faite librement par un
roi à ses sujets" (BEUGNOT ministre intérieur LXVIII) donc concession royale + traité de paix + union
Roi/Nation + nécessité ap invasion étrangère= constitution courte 76 articles contre 200 en 1791 et 377 en
1794. Louis XVIII fait ajouter "Charte constitutionnelle" opposée à l'esprit de la Révolution = mesure+union
Prépondérance pouvoir exécutif à l'initiative de la loi mais coexistence pp démocratique avec nomination 2
chambres : sénat (ou prairie = nvelle dénomination) héréditaire ≠ corps législatif élu
Débat sur souveraineté : Institutions produisent soc ou soc produit institution ?
Acquis rév dans la Charte = égalité devant la loi qlq soit rang et titre.
Role libéraux : combat pr régime parlementaire // discussion budgétaire
100 jours = ? sur adhésion des élites et du peuple à la monarchie retrouvée
Le retour de l'Aigle conduit à une 2nde Restauration
Rumeurs Frce favorable retour Napo = volonté rupture royauté LXVIII qui cherche à s'assurer soutien de
l'armée + édiles par octroi faveurs + défense Charte
Retour Napo dans esprit Républicain mais déception car acte additionnel Constitutions de l'Empire proposé
par B. CONSTANT modèle Charte LXVIII mais sans SU :monarchie constitutionnelle bicamériste avec
partage pouvoir législatif. Innovation = élection des représentants avec homme négoce + industrie.
Volonté adhésion Nation = retour drapeau tricolore + cérémonie et rituels
Pb extérieur =refus des alliés de négocier donc armée mobilisée mais nbre forces européennes cf défaite
Waterloo et abdication
Congrès de Vienne = invasion étrangère + 2nde terreur blanche = massacre + châtiment exemplaire
Dictionnaire des Girouettes ou nos contemporains peints d'après eux-mêmes. 1815 ouvrage de délation ex
maréchal Têtard qui retourne sa veste en jurant loyauté à chaque régime!
Renouveau en politique : nobles, immigrés , ralliés à l'Empire
Lois d'épuration contre complices des 100 jours cf préfets, policiers, magistrats
Loi d'amnistie = loi d'exil donc maintien climat de violence et pb interprétation de la Charte entre
droite/libéraux
Le temps des doctrinaires 1816-1820
1816 : recul des ultras. "Doctrinaires" tentent imposer idées à la politique gouvernementale mais perçus
comme opportunistes et cyniques
Libéraux conservateurs veulent rôle du roi = hostilité démocratisation vie politique
Chambre élue = information sur opinion publique ≥ souveraineté de peuple
Dimension conservatrice = droits politiques à une minorité élite en fn capacités
liberté presse = enjeu 1820 cf loi Serre sur atteinte liberté presse
Colbertisme moderne au niveau économique = matière 1ières libres mais industrie protégée concurrence
Gouvernement du centre constitutionnel = notables nés de la Révolution, promotion élite nouvelle
"bourgeoisie", "classes moyennes" ou "capacités" qui acquière un sens politique. réduction corps éligible.
II. 1820-1830 : de la restauration à la réaction monarchique
1820 droite majoritaire à la chambre et baisse libéraux : ultra royalistes dominent vie politique // échec
doctrinaires
Ouvrier bonapartiste assassine duc de Berry 1820 pr avoir trahi = victoire des ultras = propagande pour
dénoncer politique libérale + mise en cause St Simon + volonté suffrage à 2 degrés favorisant propriétaires
1820 tournant éco = ouverture importation = baisse prix blé
Durcissement régime presse et baisse libéraux = loi de censure des ultras = fin la Minerve de B. CONSTANT
ou Le Conservateur de CHATEAUBRIAND donc apparition brochures + x pamphlets
Représentation du roi change : roi Bourgeois à sa table de travail = sympathie car pas en majesté
Reprise éco = grds travaux et succès de la droite
III. Le roi est mort, vive le roi
1824 : mort de LXVIII = restauration dignité royale (ministres, étiquette, majesté, sens mesure)
LXVIII = monarque héréditaire + père Nation + serviteur Etat
Succession comte d'Artois son frère, chef des ultras : Charles V qui se fait représenter en majesté donc sens
retour ancien régime.
Maintien charte + institutions + levée de la censure de la presse donc appui libéraux
Vote lois replaçant clergé à la tête de la société = symbolique forte + loi d'indemnisation de ceux qui ont
été volé pdt Révolution mais légalise vente des biens nationaux.
Politique de réaction
1827 loi censure de la presse mais montée opposition face excès des ultras cf élection et démission
gouvernement en contexte crise économique.
Charles X sacré 1825 = retour ancien régime + place Eglise cf "rumeurs du roi fait évêque" = négation
révolution mais insuffisant pour les ultras.
Mort de personnalités d'opposition = occasion démonstration opinion publique = funérailles libérales et
républicaines = espoirs collectifs + affliction = symbolique forte cf enterrement Gnrl Comte Maximilien FOY
CHATEAUBRIAND : " Ces obsèques sont un référendum contre Villèle"
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