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LUTHEREAU René e mail luther@loxinfo.co.th PO box 131 Banglamung Post Chonburi 20150 Thaïlande
(Brouillon à corriger)
CROQUIS SCENE (salle de conférence environ 6x 6 coupés en diagonale par un
rideau bas)
SPECTATEURS
SCENE
PREFET
DEPUTE
PROCUREUR
PSYCHIATRE
DIRECTEUR
Haut smoking
Bas fesses à l’air
GREFFIER
Idem
Tabourets
PORCS
Avec perruque
Et robe noire
De magistrat
Dans zone
grillagée pour
les animaux
costumés
Rideau bas qui interdit aux
notables de voir plus bas que
le buste du directeur et du
greffier ( fesses des
personnages et les porcs
que les spectateurs peuvent
voir si le rideau frontal bas
est ouvert
Rideau frontal bas de 80
cm de haut qui dissimule
le bas du décor et qui
sera ouvert en cours de
spectacle pour dévoiler la
partie inférieure des
personnages
Chaque personnage
dispose d’un poste
informatique réel qui peut
être un ordinateur
portable sur lequel il peut
lire son texte qui peut être
en Play back avec micro
factice
Table basse pour ne pas cacher le visage
derrière l’écran de l’ordinateur
de
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LUTHEREAU René e mail luther@loxinfo.co.th PO box 131 Banglamung Post Chonburi 20150 Thaïlande
AUTEUR RENE LUTHEREAU PO BOX 131 BANGLAMUNG POST CHONBURI 20150 THAILANDE E mail
[email protected] FAX +33173766397 Téléphone à prix réduit depuis la France 0821 53 72 33 (0.12 €
minute Page perso http://www.bonobo.fr
AVERTISSEMENT. Tous les personnages existants, dans cette demi fiction, dont les
noms sont identifiables, sont des personnages réels et les faits qui leurs sont rapportés
sont des fais réels, notoirement connus, parce qu’ils ont été largement diffusés dans la
presse écrite ou sur internet. Je ne peux donc pas soutenir que les faits allégués sont
des faits exacts, mais seulement qu’ils ont été rapportés par les médias crédibles et que
l’absence de contradiction des intéressés permet d’envisager qu’ils soient vrais. S’il en
allait différemment, j’invite les intéressés à me justifier de leur contestation, et
supprimerais les informations douteuses. A défaut, je ne peux que présumer leur
acquiescement.
PREMIER ACTE LA RENCONTRE AVEC LES NOTABLES
1NARRATEUR (avant lever de rideau)
L’ordre crée par le grand architecte de l’univers, fondé sur la sélection naturelle, tend
toujours vers plus de diversité des espèces et de perfection des individus.
Et c’est cette diversité qui alimentait les échanges créatifs au sein du règne vivant
Les individus de toutes les espèces, perçoivent instinctivement les ordres du créateur
au plus profond d’eux-mêmes. Et ces ordres leur dictent de survivre par tous les
moyens. Toutes ces actions telles que la consommation alimentaire et la reproduction
sont guidées par la jouissance.
Avant sédentarisation, le groupe social était un amalgame éphémère d’individus,
animés par des pulsions individuelles de vie et de survie qui constituaient les briques
élémentaires du groupe qu’ils façonnaient et qui reflétait la synergie des affrontements
inter individuels pour la survie.
Le diable a voulu anéantir la vie et il a insufflé aux hommes des interdits porteurs de
dégénérescence et de mort.
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Il leur a suggéré qu’ils pouvaient échapper aux lois naturelles qui avaient permis
l’émergence de la vie et l’amélioration du règne vivant depuis des centaines de millions
d’années.
Il leur à dit qu’ils étaient d’essence supérieure et différente des autres espèces, alors
qu’ils n’étaient qu’un maillon ordinaire dans la chaine de l’évolution.
Alors que la nature dictait aux hommes d’obéir individuellement à leur instinct, le
diable leur a dicté des règles, contre nature qu’il a baptisé morale, et qui ont inspiré des
codes de conduite sociale dans le but de formater les individus pour en faire des clones
asservis.
Ces codes baptisés doctrines religieuses, morales, politiques et textes législatifs ont
paralysé la vie et ont permis l’émergence des despotes de tous bords.
A l’émergence des bons, fondée sur l’excellence des individus, a succédé l’émergence
des cons, fondée sur les artifices institutionnels.
Le clan mafieux des cons, a pris le pouvoir, et, comme il est devenu majoritaire, il a
inventé la démocratie pour le conserver.
C’est ainsi que les hommes libres, ont été remplacés par des robots serviles,
obéissants aux dogmes qui se présentent sous formes de doctrines philosophiques,
politiques ou religieuses.
Alors que chaque individu est unique, la prétention diabolique des manipulateurs, a été
d’en faire des clones asservis à une règle commune, nécessairement réductrice.
Et les manipulateurs ont tenté de faire croire aux hommes, qu’ils décidaient eux-
mêmes, des règles d’asservissements, en instituant ce qu’ils ont baptisé la
démocratie, qui constitue l’oppression et le formatage des minorités par la majorité.
En fait, au moyen des médias, ils contrôlaient totalement les choix des électeurs,
guidés comme des troupeaux serviles dans des couloirs balisés, qui les conduisaient
inéluctablement dans les mailles de leurs filets.
Chaque lieutenant du diable a formé un troupeau particulier que l’on appelle
communauté ethnique, nationale, politique, idéologique ou religieuse.
Et le diable contemple avec délectation, les affrontements des ces communautés,
serviles, conduites par ses lieutenants cupides et cruels, qui œuvrent à l’éradication de
la vie sur la planète.
C’est ainsi que s’affrontent depuis des siècles, les disciples du lieutenant Jésus
Christ, et les disciples du lieutenant Mahomet, comme s’affrontent encore les
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disciples des lieutenants Mao et Staline et tous les autres gourous, à la tète d’une
communauté nationale, politique, idéologique, ethnique, religieuse ou autre.
Les communautés ont quasiment escamoté l’homme dont elles sont le principal
prédateur.
Et pourtant, il arrive qu’au milieu des armées de clones asservis, des individus, dont
l’instinct et la raison n’ont pas été totalement étouffés, tentent de se rebeller.
On les appelle, dissidents, rebelles, révoltés, insurgés, insoumis, séditieux, factieux,
mutins, révolutionnaires, indisciplinés, résistants, déviants, délinquants, hérétiques,
renégats, apostats, infidèles, incroyants, anormaux, malades mentaux, névrosés,
obsédés, enragés, insensés, chimériques, etc, et les lieutenants du diable, tentent
de les éliminer.
Mais comme la vérité triomphe toujours sur le mensonge, la vie triomphera sur la mort,
l’amour sur la haine, et cette petite étincelle de vie, au milieu de cet océan morbide,
réussira à éradiquer les forces diaboliques qui voudraient anéantir la vie sur la planète.
La récompense du créateur aux individus qui propagent la vie, est la jouissance. En
sorte que le bien, est ce qui vous fait du bien, et le mal ce qui vous fait du mal.
Introduction a la pièce
2 NAR (ouverture sur fond de musique classique avec la voie du narrateur)
Dans une paisible ville de province de la région alésienne, est implanté, sur un
domaine privé de 25 000 hectares, un village écologique autogéré, dont la population
d’environ 5 000 personnes, vit quasiment en autarcie.
Chaque famille dispose d’une fermette et produit les denrées agricoles cessaires à
ses subsistances et les habitants procèdent à des échanges, dans le cadre d’une
coopérative interne de distribution qui émet sa propre monnaie, en qualité toujours
égale aux richesses qu’elle détient.
En sorte que la monnaie est toujours représentative d’une richesse disponible
équivalente. Celui qui veut de la monnaie doit remettre à l’émetteur une richesse
équivalente.
Le crédit qui constitue un engagement pour un avenir incertain, est formellement banni.
Comme dans la nature, les individus ne consomment que ce qu’ils ont déjà produit.
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Cette coopérative vend une partie de sa production, pour importer des produits d’usage
secondaire, qui ne mettent pas en péril l’autonomie de subsistance des habitants.
Ce village, baptisé « NEW DREAM » appartient à une fondation qui accueille une
unité de soins à des malades mentaux jugés à risque, des lors que les autres
prétendus malades , selon les valeurs du système institutionnel français , sont intégrés
à la population traditionnelle .
La zone de rétention des malades, jugés à risque, d’environ 500 hectares, est
entièrement close de murs, et constitue une véritable forteresse impénétrable, dotée
des moyens de surveillance les plus sophistiqués.
Le mode de vie des malades de l’unité thérapeutique, est calqué sur celui du
village « new dream », et repose sur le principe d’autosuffisance rendu possible par
l’attribution à chacun d’une dotation de terre pour y produire ses subsistances.
C’est à ce prix que chaque individu gagne son indépendance vis à vis du groupe.
L’encadrement des malades est assuré par les habitants du village « new dream ».
En sorte que le mode de vie des malades, est quasi identique à celui de la population
traditionnelle.
En présence de la réserve foncière importante, de cette fondation, Il n’est pas
surprenant que les instances politiques et administratives régionales, aient songé lui
demander de lui abandonner des terrains pour construire une prison modèle.
Une délégation de notables, constituée du préfet, Mr FARAUD d’un député,
maire de la commune, MR GOUAPE , d’une magistrate, Mme FiGUESECHE ,
d’un psychiatre, le professeur HAGARD a pris rendez vous, avec le directeur
de la fondation, pour tenter de le persuader de leur céder des terrains.
En sorte que les plus hautes autorités politiques, administratives, judiciaires sont
représentées.
Ils seront reçus par le directeur, de la fondation et son assistant.
La scène se déroule dans la salle de conférence de l’Asile.
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