Les actions doivent concerner: la mise en place de nouvelles aires protégées du plan directeur, la
protection particulière de certaines espèces ou sites très menacées, l'introduction d'espèces disparues, le
renforcement des institutions existantes de conservation ex situ et la création de nouvelles, ainsi que la
promotion des mesures d'accompagnement d'ordre socio- économique, éducatives, etc.
· Gestion et utilisation rationnelles et durables des ressources naturelles:
L'évaluation des politiques sectorielles de gestion des ressources naturelles a permis d'identifier un
certain nombre de lacunes et d'insuffisances qui doivent faire l'objet de nouvelles mesures: l'intégration
sectorielle de la gestion rationnelle des ressources, la participation effective des populations et autres
acteurs, le renforcement des mesures de surveillances des niveaux d'exploitation des ressources,
l'interdiction des activités nuisibles à l'environnement naturel, la réglementation des usages et
l'organisation des usagers, la valorisation des ressources sous-utilisées, l'institutionnalisation des études
d'impact sur l'environnement, etc.
· Renforcement du cadre institutionnel de gestion de la biodiversité:
Les Départements ministériels concernés, les Institutions de recherche ou de conservation, les
organismes gouvernementaux, les ONG, ont développé et initié ces dernières années des programmes
ambitieux en relation avec la biodiversité et les ressources naturelles, et doivent à ce titre bénéficier
d'un renforcement institutionnel ciblé en moyens scientifiques, techniques, financiers et humains
(formation, matériels, ...).
· Refonte et actualisation de l'arsenal juridique lié à la biodiversité à la lumière des dispositions des
Conventions internationales signées et ratifiées par le Maroc:
Cet arsenal doit bénéficier d'une refonte et actualisation, pour répondre aux objectifs de la politique du
Gouvernement en matière d'environnement et de gestion rationnelle des ressources naturelles, et
honorer les engagements du Maroc sur le plan international par l'intégration dans son arsenal juridique
national des dispositions de la Convention sur la Diversité Biologique qu'il a signé en 1992 et ratifiée
en 1995, en plus des autres Conventions connexes: RAMSAR, Espèces Migratrices-CMS, CITES, etc.
· Renforcement de la gestion de l'information.
L'amélioration et le renforcement de la gestion de l'information est l'un des axes prioritaires en matières
de biodiversité. Le développement de la base de donnée BIODIV et d'un SIG sur la biodiversité,
l'actualisation permanente des données, la promotion de l'échange de données entre les acteurs
concernés sont les principales orientations dans ce domaine.
· Promotion de l' éducation, formation, et sensibilisation sur la biodiversité:
A la base de toute action de conservation des ressources naturelles, les programmes éducatifs, de
formation et de sensibilisation sont le meilleur moyen pour le développement des compétences et le
changement des comportements négatifs vis à vis des ressources naturelles, dans une optique recherche
d'équilibre entre les besoins des populations et les potentialités des ressources.
· Renforcement de la recherche scientifique.
Le développement de la recherche scientifique est la pierre angulaire de la conservation et de la gestion
de la biodiversité. Elle doit être renforcée à travers des programmes ciblés sur les espèces
particulièrement menacées, les écosystèmes particuliers et les ressources naturelles ayant une valeur
ajoutée économique dans tous les secteurs concernés (agriculture, élevage, aquaculture, pêche, chasse,
industrie,...).
Fin