Histoire de l'Art Moderne
L'art de la Renaissance en Europe
Première partie : Art et artiste de la Renaissance
I. Un place modeste dans la société (Moyen Age/début Renaissance)
A/ Architecture, peinture et sculpture : des activités mécanique
Arte ou le monde des métiers
Au début de la Renaissance l'intention esthétique n'est pas la principale intention, on a un plus grand
intêret pour la fonction. La délectation est secondaire. Peinture, sculpture et architecture sont donc peu
considérées. Ce sont des « arts », c'est-à-dire une activité mécanique, une activité artisanale. De ce fait
elles sont peu estimées, et cela depuis l'antiquité.
Arts libéraux versus arts mécaniques
Dans le civilisation antique il y avait les arts libéraux et les arts mécaniques. Les arts libéraux
correspondent aux activités de l'esprit, les plus nobles (dont fait partie la musique). Les activités
mécaniques sont des activités manuelles, et sont jugées communes des activités d'un homme libre.
Sur le Sarcophage des Muses, II ème siècle ap J.C, on voit bien quelles sont les activités prisées.
Jusqu'au Moyen Age et encore à la Renaissance cette distinction perdure, et les artistes relèvent du
monde des métiers, et leur activité est rémunérée en fonction des critères matériels, mais pas esthétique.
A la Renaissance donc, ces arts sont jugés peu nobles. A ces deux catégories d'activité on a deux types
d'apprentissage différents : les arts libéraux se travaillent à l'université, et les arts mécaniques se
travaillent dans les ateliers.
Ex : Pinturicchio, salle des arts libéraux, apparement Borgia.
B/ Le statut des peintres, sculpteurs et architecte
1°Le système corporatif
Le terme artiste n'apparait qu'au XVIIIème siècle. Auparavant il fallait appartenir à une corporation
pour pouvoir exercer. L'essentiel des artisans appartiennent donc à un système corporatif : on dit
« guilde » ou « communauté de métiers ». En italien on les nomme « arte ».
Les praticiens appartiennent à différentes corporation, à Paris on a par exemple les Tailleurs d'Images.
Ces communautés réunissent toutes sortes d'artisans (différents types de peintres,...). Il y a des
différences selon les pays, en Italie on a la Corporation des métiers de la Pierre et du Bois à laquelle
appartiennent les architectes et les sculpteurs.
Ex : relief de Nanni di Banco, Arte di maestri di pietra i legname, v.1414-1417.
Les peintres eux appartiennent à la corporation des médecins et des apothicaires, parce qu'ils utilisent
des produits fournis par les apothicaire, et aussi parce qu'ils préparaient leurs couleurs en les broyant. La
corporation régulait l'accès à la création et au travail. Son accés était très réglementé ; il fallait suivre
une corporation chez un maître, réaliser un chef-d'oeuvre, et verser de l'argent, avant de pouvoir avoir
son propre atelier. Cette dimension manuelle et comerciale fait qu'ils sont peu estimés.
2° Quelques privilégiés : les artistes de cour
Ce sont ceux qui travaillent pour les souverains, et qui ont donc des avantages. L'artiste de cour peut
avoir des travaux très différents, et dans ce cadre il n'est pas l'artiste exclusif d'un commanditaire. Cette
situation est très privilégiée pour l'époque, d'un point de vue financier mais aussi d'un point de vue
social : elle confère un très grand prestige. Certans souverains vont même anoblir certains artistes de
cour comme Giotto, par exemple.
En contrepartie, les artistes sont dépendants du bon vouloir du prince.
Ex: Rogier Van der Weyden, Portrait de Philippe le Bon, v1450
Ex : Henri Bellechose, Le retable de Saint
Les principaux artiste de cour sont,
dans le royaume de Naples on trouve Simone Martini (Saint Louis d'Anjou remettant la couronne à
son frère Robert, v.1317), et Giotto (Scènes du Nouveau Testament v.1330). A la cour de Naple Giotto
accède au titre de familiaris, c'est-à-dire qui fait partie des proches du souverain et qu'il peut se rendre à
la cour quand il le souhaite.
Plusieurs peintres et sculpteurs sont favorisés par les Ducs de Bourgognes comme Claus Sluter et
Melchior Broederlam qui devient peintre et valet de chambre de Philippe le Hardy.
On trouve également le peintre Andrea Mantegna, originaire de Padoue, qui bénéficie d'une grande
réputation dès les mileu du Xvème siècle. Il devient le peintre de la famille de Mantoue. (La Chambre
des Epoux, 1465-1474). Il est appelé le « carissimum familiarum noster », et sera même fait chevalier.
En 1504 il se voit même accorder une chapelle pour établir son tombeau dans l'église baptismale de
Mantoue.
A la fin du Xvème siècle l'artiste de cour célèbre est Léonard de Vinci qui va être au service du Duc
de Milan.
→ Raphaël et Michel Ange seront les artistes de la cour Pontificale.
→ Jules Romain travaille aussi à la cour de Mantoue pour les Gonzague.
→ Vasari pour les Médicis.
→ Titien est à la fois un protégé des Gonzague, du Papa Paul III et de Charles Quin.
Il n'empêche que ce sont des exceptions. La plus grande partie des peintre et autre appartiennent à des
corporations.
II. Revendication (Xvème-XVIème siècle)
A/Plaidoyers
1°Le droit à l'histoire : naissance et biographie artistiques
Les artistes vont concquérir le droit à l'histoire au travers de leurs textes. Cette valorisation par l'écrit
se met en place très lentement.
Pline l'Ancien dans son Histoire naturelle du Ier siècle après Jésus Christ va présenter la vie de certains
artistes.
Au Moyen Age les artistes ne sont pas jus dignes d'avoir une biographie. Néanmoins certains poètes
vont faire mention des artistes dans leurs écrits. Au XIVème siècle Dante associe la gloire à Cimabue et
Giotto dans la Divine Comédie. Ensuite Boccace dans le Décaméron va mettre Giotto en avant.
Pétrarque dans le Canzionere va comparer Simone Martine au peintre d'Alexandre de l'antiquité.
Ensuite le premier historien à s'intéresser aux peintres, à la fin du XIVème siècle, Filippo Villani dans
De l'origine de la ville de Florence et ses citoyens illustres, va parler de Giotto et Cimabue. Pour Villani,
les peintres, sculpteurs et architecte sont dignes de figurer parmis les hommes illustres.
Par la suite ce sont les artistes eux-mêmes qui vont célébrer leur dignité et leur gloire, comme avec
Loenzo Ghiberti qui écrit les Commentairesil va retracer les parcours d'artistes florentins, mais aussi
de l'école Siennoise et également sa propre biographie. On a affaire à la première autobiographie d'un
artiste ce qui est un plaidoyer prodomo.
Au cours du Xvème siècle on commence donc à trouver des portraits d'artistes dans les ouvrages sur
les hommes illustres.
A la fin du Xvème siècle on a la première biographie autonome d'artiste réalisée par Antonio Manetti.
Au XVIème, Giorgio Vasari rédige Les vies des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes.
Vasari est lui même peintre, très reconnu, et pendant deux décénnies va voyager à travers l'Italie. A cette
date publier ce genre d'ouvrage est tout à fait audacieux. Dans ce livre il ya 150 biographies d'artistes
italiens qui vont du XIII ème siècle au XVIème siècle sur plus de milles pages. Il commence avec
Cimabue et termine avec Michel-Ange. C'est un très grand succès. C'est un élément de promotion et de
reconnaissance des artistes. Son ouvrage est d'une ampleure tout à fait inédite.On y trouve une notion de
progrès des arts : Vasari ne se contente pas d'une simple succession de biographies, il cherche à leur
donner le sens d'un progrès dans les arts. Il est un des premiers à employer le terme de Renaissance des
arts. Le Quattrocento est une phase de maturité selon Vasari, et le Cinquecento est une phase de
perfection (avec Michel-Ange, Leonard de Vinci et Raphaël). On une notion de divin → génie : Michel-
Ange dit « il divino ». Vasari attribue à l'artiste un caractère sacré.
Les vies de Vasari vont connaître un telles succès que les biographies d'artistes vont devenir beaucoup
plus fréquentes à partir du XVIème siècle. Par exemple Karel van Mander rédige le Schilderboeck ; c'est
un livre de peinture où il regroupe différents artistes.
2°Promouvoir la dimension intellectuelle des arts : les premiers essais théoriques
Jusqu'au Xvème les écrits sur l'art sont surtout des traités techniques.
-Theophilus Presbyter, Schedula diversum artium ou De diversis artibus, premier quart du XIIème siècle.
-Cennino Cennini, Il libro dell'arte o trattato della pittura, vers 1390-1437 : ce sont des traités théorique
sur les arts.
-Leon Battista Alberti, De Pictura, De Statua, De Re aedificatoria, entre 1435 et 1452 : pour
promouvoir la dimension intellectuelle de la peinture, il en donne un aspect théorique avec en particulier
une théorie de la perspective à l'usage du peintre. Alberti est le premier théoricien de l'art. Il développe
deux idées importante : la pratique de la peinture se basesur les sciences, et elle rivalise avec les arts du
langage. La peinture est donc une discipline libérale.
-Piero della Francesca, De prospectiva pingendi (De la perspective à la peinture), v.1480
-Léonard de Vinci, Trattato della pittura, 1490-1519 : ces notes ne constituent pas un manuscrit
ordonnées, mais elles seront réogarnisées après sa mort et rassemblées pour former ce traité. « la pittura
e cosa mentale ».
B/ Affirmation visuelle de l'artiste
1° La signature
Dans l'antiquité certains sculpteurs signaient leurs œuvres.
En signant son œuvre l'artiste se distingue.
2° L'autoportrait situé
Ex : Orcagna, Mort et Assomption de la Vierge, 1359
Dans cette œuvre religieuse le sculpteur Orcagna s'est représenté parmi les apotres.
3° L'autoportrait autonome
Il apparaît au Xvème siècle et se développe au cours du XVIème siècle.
Ex : Le Parmesan, Autoportrait.
Ex : Raphaël, Autoportrait.
Avec ces deux autoportraits on voit que le peintre veut montrer sa grande technique, sa maîtrise de la
peinture.
Ex : Titien, Autoportrait, vers 1566, Prado, Madrid.
Ex : Vasari, Autoportrait, vers 1567, Musée des Offices, Florence.
Ici on a des autoportraits réalisés pour montrer l'importance même du peintre et non pas pour prouver
son excellente technique ou ce genre de choses.
Le Titien se représente ici assez sobrement, il cherche à montrer l'importance qu'il a en montrant son
collier de l'Ordre de la Toison d'Or. Il se présente également un peu comme le patriarche de la peinture
qui est devenue un art noble. Par ailleurs il tient un pinceau, ce qui indique sa profession.
C'est la même chose pour le portrait de Vasari. Il est ici au sommet de sa carrière, et il se représente ici
avec son ordre de Chevalerie Pontificale.
On voit à travers ces autoportraits que l'artiste s'impose comme seul sujet, au contraire des
autoportraits situés où il pouvait prendre le visage d'un personnage important ou se méler à la foule. Ces
autoportraits sont des gestes d'autocélébration pour l'artiste. Néanmoins le public n'y a pas véritablement
accès puisqu'ils sont à usage privé du peintre et de la famille. « L'autoportrait parle, mais ne parle-t-il
pas dans le vide ? »
4° La demeure de l'artiste
Il s'afit là d'oeuvres plus visibles par le public que les autoportraits. Cependant elles ne concernent que
quelque cas exceptionnels qui nous éclaire bien sur la volonté de l'artiste à montrer leur importance au
sein même de la société.
Andrea Mantegna, maison de l'artiste à Mantoue, vers 1476.
Mantegna a obtenu de son mécène le privilège d'avoir un terrain pour y construire sa demeure. Cela
rend visible la réussite financière du peintre ; la maison est relativement imposante, et de plus elle
exprime l'élévation de son statut social.
On trouve des inscriptions en latin dans cette maison qui font référence au marquis de Mantoue ; la
première indique que le terrain lui a été offert par le marquis, et la seconde Ab Olympo est la devise
même du marquis qu'il avait eu l'autorisation d'inscrire. De ce fait il montre son appartenance à la cour
du marquis de Mantoue, et encore plus, il en montre sa proximité.
Le deuxième élément frappant est le plan de la maison qui a un plan centré combinant le cercle et le
carré. C'est qulque chose de tout à fait unique pour cette époque, et de cette manière Mantegna fait
valloir sa personnalité savante et sa capacité à inventer des choses tout à fait inédites.
Jules Romain, maison de l'artiste, Mantoue vers 1540.
Jules Romain est un artiste qui a travaillé à Rome au côté de Michel Ange pour le Pape, puis qui se
met au service des souverains de Mantoue. En 1538 il achète une maison qu'il décide d'élever à la
hauteur de sa réussite sociale. Il s'agit également d'une démonstration de ses talents puisqu'il montre une
utilisation très inédite, très inventive du vocabulaire architectural.
Giorgio Vasari, maison Vasari, Arrezo et salle de la Renomée, vers 1542, et salle du Triomphe
et de la Vertue.
Vasari est un des rares artistes à posséder deux maisons (une à Arrezo et une à Florence). Dans sa
maison à Arrezo il s'applique à mettre en image tout un discours pour valoriser l'artiste comme on peut
le voir dans la salle de la Renomée l'on retrouve de nombreuses allégories ( de la peinture, de la
sculpture, etc). Avec ce décor il cherche à montrer que les arts ont acquis une dignité nouvelle et qu'il
peuvent être célébrer par la Renomée.
Dans la salle du Triomphe et de la Vertue, il rend hommage aux peintres antiques comme Apelle
(peintre d'Alexandre le Grand). Représenter la vie des artistes est quelque chose d'assez nouveau pour
l'époque ; Vasari fait du peintre un personnage historique, illustre.
Giorgio Vasari, maison Vasari, Florence.
Comme pour la précédente maison on retrouve ici les mêmes idées, avec en plus les portraits de ses
peintres contemporains. On y trouve également l'idée que le peintre essaie de surpasser la nature en se
rapprochant de l'idéal.
Maison Rubbens, Anvers, premier moitié du XVIIème siècle.
Rubbens est un peintre qui connaît très tôt le succès, dès le début de son jour en Italie il est le
peintre attitré du Duc de Mantoue. Quand il revient aux Pays-bas, il garde ce statut important et il
achètera une maison à Anvers qu'il terminera en 1620. L'architecture est directement emprunté au palais
italien et présente de fait une grande originalité. Cette maison, plus proche du petit palais traduit très
bien le nouveau statut de l'artiste.
III. Reconnaissance et prestige (XVIème siècle)
A/ Progrès statuaire et renouvellement institutionnel.
1563 : Academia des arts et du dessin.
1571 : décret exemptant les artistes de faire partie d'une corporation.
L'académie est initiée dans un cloître de l'Annunziata que l'académie va faire décorer par ses artistes
les plus importants, les plus éminents.
A l'intérieur on trouve une représentation de St Luc en train de peindre la Vierge et l'Enfant. Saint Luc
était le saint patron des peintres et ici il prend le visage de Vasari.
1564 : mort de Michel Ange à Rome qui est enterré à Florence. Etant le protecteur de l'Académie, elle
souhaite organiser de grandes obsèques en son honneur. Cômes de Médicis, également protecteur de
l'Académie, y trouve également son interêt.
Son tombeau est réalisé par Giogio Vasari, à Santa Croce (Florence) en 1570. Michel Ange aura de
grandes obsèques, un hommage quasiment national.
B/ Le développement de collections de peinture et de sculpture
De plus en plus le goût pour la peinture se développe : on recherche les œuvres pour un plaisir
esthétique et non pas pour une quelconque fonction. On a l'idée de la reconnaissance de l'artiste qui se
développe.
1° Une délectation privée (fin Xvème XVIème siècle)
Isabelle d'Este (vers 1497-1530) : dans son studiolo (un cabinet à usage privé) elle rassemble
toutes sortes d'objets. Elle attache une grande importance à la peinture moderne et commandera des
œuvres à Mantegna, Belligni et également Léonard de Vinci. Elle est une des premières à s'intéresser
aux peintres du moment pour leur peinture (pour leu style). Dans son studiolo on trouve une allégorie
morale où se déploie son goût pour la culture classique. Les souverains ne sont plus les seuls à
collectionner
Collection de Philippe II d'Espagne.
Deuxième partie : L'oeuvre et sa fonction
I. Dévotion
II. Célébration
III. Délectation
La Renaissance Italienne
Introduction et gothique international :
entre héritage et mutations
Notions générales : les différentes phases de la Renaissance Italienne
→ Premier âge ou Pré-Renaissance : le trecento (le XIVème siècle)
→ La Première Renaissance : le quattrocento (le Xvème siècle)
→ La Haute Renaissance : le cinquecento (le XVIème siècle)
I. Les nouveaux espaces de La Renaissance
1° Europe XIIIème-XIVème siècle : un monde de mutation
a) Désastres et mutations
Le XIIIème-XIVème est marqué par de nombreuses épidémies, pendant les deux épisodes de peste, 50%
de la population européenne meure, ce qui entraîne de nombreux problèmes économiques, sociaux, etc.
On est vraiment dans une période qui va devoir se relever d'un siècle éprouvant.
b) La mutation des villes
Les villes vont avoir un pouvoir très forts. Il y aura de grands centres urbains où les familles
importantes vont commencer un mécénat et donc promouvoir l'art. Ceci est à la déstabilisation des
campagnes.
Ex : Ambrogio Lorenzotti, Effets du bon et du mauvais gouvernement des villes, salla della Pace,
Palazzo Pubblico, Sienne, 1338-1339, fresque.
Ici on a donc la représentation de cce qu'est la ville selon les gouvernements. On peut également voir
des villes extrêment riches, règnent la concorde, etc. On voit que c'est une ville encore très
architecturale.
Organisation de la société piramidale : avec les Bourgeois et le Medio Popolo.
c) Le renouveau des ordres religieux
On a la création des ordres mendiants : les franciscains, les dominicains, les carmes et carmélites, les
ermites de St Augustin, et les servites de Marie. C'est grâce à ces ordres nomades qu'on va avoir la
colportation de nouvelles idées, de nouveaux modèles artistique. Ce vont être des ordres qui vont
humaniser la religion chrétienne ainsi que l'iconographie, par exemple les franciscains vont accentuer la
vision du Christ en tant qu'homme, et non en tant que dieu.
2° L'invention de l'imprimerie
En 1450 l'imprimerie est inventée. Elle va révolutionner le monde des savoirs et des connaissances. La
première Bible est imprimée en 1452 : c'est celle qu'on appelle la Bible de Guttemberg.
De 1465 à 1470 les premiers livres vont commencer à circuler et en 1500, on connaît le développement
du livre.
Un icunable est un livre imprimé avant 1500.
3° L'ouverture géographique
On connaissait assez bien la géographie à cette époque, mais cela correspondait à une application des
lectures chrétiennes. On avait des mappemonde en TO (lettre grecque). Selon la Bible, le peuplement du
monde avait été fait par les trois fils de Noé (Japhet, Cham et Sem) mais la découverte de l'Amérique va
révolutionner la pensée. Des artistes vont développer des thèmes iconographiques et des objets en
suivant une réflexion nouvelle.
Ce bouleversement arrive avec la Chute de Constantinople en 1453, et on a donc la création de
nouvelles routes, qui vont profiter énormément à l'Italie et à la péninsule ibérique.
II. Qu'est-ce que la Renaissance ?
Les artistes de la Renaissance ont eu le sentiment de vivre une riode particulière. Les artistes ont
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