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Question 4. Pour être sûr d’avoir compris, faites une phrase donnant la signification :
- du point en 2007 :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
- du point en 2009 :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
Selon l’estimation de la production potentielle et donc de l’écart de production, les politiques économiques réalisées seront
donc différentes. Question 5. Remplissez les trous du texte en vous aidant des questions 3 et 4 et du TD2.
1er scénario : Envisageons que pendant un temps, les entreprises tournent à plein régime avec de nombreuses heures supplémentaires
demandées aux salariés pour répondre à une forte demande. C’est un niveau de production qui n’est pas soutenable (sur un intervalle
de temps limité). Les entreprises vont préférer réagir en augmentant les ……………….
A court terme, une politique de lutte contre l’inflation peut donc devenir nécessaire, mais à ………………………, il pourrait devenir
nécessaire de mettre en place une politique de l’offre : stimuler les ………………… de capacité, innover pour augmenter la
……………………, revenir à 45 heures de travail hebdomadaire, trouver les mesures économiques pour permettre d'embaucher plus.
Ici, l’écart de production est ………………….. : c’est une situation où le PIB réel est supérieur au PIB potentiel ; et cela peut
conduire à différents types de politique économiques conjoncturelles (surtout de ……………….) et structurelles (politique de l’offre).
2ème scénario : Envisageons au contraire que dans une économie, les machines tournent à 60 % de leurs capacités, qu’il existe du
chômage et du chômage partiel, etc. Alors, on peut supposer qu’avec une ………………….. un peu plus forte, les entreprises
pourraient produire plus.
Ici, l’écart de production est ………………… : c’est une situation où le PIB réel est inférieur à au PIB potentiel ; et cela peut
conduire d’autres types de politique économiques conjoncturelles (surtout de ……………………) et structurelles.
A partir de : L. Maurin, « La croissance potentielle », 2012
Première conclusion : Question 6 : Pour être sûr d’avoir compris, expliquez la phrase soulignée.
« Les notions de croissance potentielle et d'écart de production apparaissent ainsi cruciales pour la conduite de la politique
économique. Celle-ci ne doit pas se polariser sur les seules contraintes de court terme, mais doit se placer dans une optique de moyen
terme. Une croissance plus vive peut entraîner des déséquilibres temporaires, notamment en terme de salaire ou de prix, à cause de
pénuries localisées et transitoires de main-d’oeuvre ou de capital. Si ces déséquilibres sont jugés inacceptables à court terme, la
croissance sera freinée par la politique économique avant que les investissements en capital physique et humain et la mobilité des
facteurs n’aient eu le temps de réduire les pénuries. L’économie peut alors être piégée dans la croissance lente en raison d’une vision
trop prudente et trop myope des responsables de la politique économique ou des marchés. Aussi, l’avantage de mettre au coeur du
débat conjoncturel la notion de production potentielle est-il de bien expliciter les objectifs et la stratégie de la politique économique.
En Europe, en particulier, le poids des contraintes monétaires a fait perdre de vue ce que devrait être le premier but de la politique
macroéconomique : assurer une croissance la plus proche possible de la croissance potentielle ».
Cour et al., « La croissance potentielle », in CEPII, L’économie mondiale 1998
III. Les limites du concept de croissance potentielle :
« Les nombreuses incertitudes qui entourent la mesure de la production potentielle sur la période récente, et donc l’évaluation
de l’output gap, tiennent notamment au fait que la crise rend l’évolution des variables considérées très incertaine. À court terme,
compte tenu des méthodes d’estimations, le ralentissement (voire la baisse) de la production potentielle s’explique par la chute de
l’investissement des entreprises, et donc le ralentissement (la baisse) du rythme d’accumulation du capital disponible. Mais l’impact
de la crise sur l’emploi potentiel et la productivité des facteurs est difficile à cerner.
« Le concept de production potentielle est d’autant mieux validé que la croissance est stable et proche de sa tendance de long
terme. Or la crise économique et financière actuelle est profonde ; les relations sur le marché du travail (relation chômage-inflation,
retrait de la population active,..) et l’impact de la crise sur la productivité globale tendancielle des facteurs (PGF) restent inconnus.
L’estimation de la croissance potentielle sur les années en cours et à venir est donc conditionnée aux hypothèses prises sur l’impact de
la chute de la demande sur la formation de l’offre ». OFCE, « La multiplication de la rigueur », Revue de l’OFCE n°119(4), 2011
Question 7. Relevez dans le texte deux grandes limites à la notion de croissance potentielle.
Limite 1 : ………………………………………………………………………………………………………………………………
Limite 2 : …………………………………………………………………………………………………………………………………
Question 7. Concluez en regardant le document ci-contre. Chaque
courbe du document représente une estimation différente réalisée par
l’OCDE de l’écart de production français.
Prenons l’année 2005.
- Selon l’estimation la plus haute, l’écart de production est de ……….
Donc cela signifie que la production effective serait ………………….
à la production potentielle. Donc, il faudrait mener une politique
conjoncturelle de …………………………………
- Selon l’estimation la plus basse, l’écart de production est de ……….
Donc cela signifie que la production effective serait ………………….
à la production potentielle. Donc, il faudrait mener une politique
conjoncturelle de …………………………………
Conclusion : selon l’estimation de la croissance potentielle, il est
possible de choisir des politiques économiques contradictoires.