L’Assistant du philosophe Les programmes ............................................................................................................ 2 Les repères..................................................................................................................... 5 Les sujets auxquels nous avons échappé… ............................................................. 22 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 Les programmes Série littéraire Notions Le sujet -La conscience -La perception - L’inconscient - Autrui -Le désir - L’existence et le temps La culture -Le langage - L’art -Le travail et la technique - La religion - L’histoire La raison et le réel -Théorie et expérience -La démonstration -L’interprétation -Le vivant -La matière et l’esprit - La vérité La politique - La société - La justice et le droit - L’État La morale - La liberté - Le devoir - Le bonheur Repères Absolu/relatif - Abstrait/concret - En acte/en puissance - Analyse/synthèse Cause/fin - Contingent/nécessaire/possible - Croire/savoir Essentiel/accidentel - Expliquer/comprendre - En fait/en droit Formel/matériel - Genre/espèce/individu - Idéal/réel Identité/égalité/différence - Intuitif/discursif - Légal/légitime Médiat/immédiat - Objectif/subjectif - Obligation/contrainte Origine/fondement - Persuader/convaincre - Ressemblance/analogie Principe/conséquence - En théorie/en pratique - Transcendant/immanent Universel/général/particulier/singulier Auteurs Platon ; Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; Augustin ; Averroès ; Anselme ; Thomas d’Aquin ; Guillaume d’Ockham. Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ; Leibniz; Vico ; Berkeley ; Condillac ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ; Kant.Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ; Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Durkheim ; Husserl ; Bergson ; Alain ; Russell ; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ; Arendt ; Merleau-Ponty ; Levinas ; Foucault. Série économique et sociale 2 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 Notions : Le sujet - La conscience - L’inconscient - Autrui - Le désir La culture - Le langage - L’art - Le travail et la technique - La religion - L’histoire La raison et le réel - La démonstration - L’interprétation - La matière et l'esprit - La vérité La politique - La société et les échanges - La justice et le droit - L’État La morale - La liberté - Le devoir - Le bonheur Repères : Absolu/relatif - Abstrait/concret - En acte/en puissance - Analyse/synthèse - Cause/fin Contingent/nécessaire/possible - Croire/savoir - Essentiel/accidentel Expliquer/comprendre - En fait/en droit - Formel/matériel - Genre/espèce/individu Idéal/réel - Identité/égalité/différence - Intuitif/discursif - Légal/légitime Médiat/immédiat - Objectif/subjectif - Obligation/contrainte - Origine/fondement Persuader/convaincre - Ressemblance/analogie - Principe/conséquence - En théorie/en pratique - Transcendant/immanent - Universel/général/particulier/singulier Auteurs Platon ; Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; Augustin ; Averroès ; Anselme ; Thomas d’Aquin ; Guillaume d’Ockham. Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ; Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Condillac ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ; Kant. Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ; Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Durkheim ; Husserl ; Bergson ; Alain ; Russell ; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ; Arendt ; Merleau-Ponty ; Levinas ; Foucault. Série scientifique Notions : Le sujet - La conscience - L’inconscient 3 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 - Le désir La culture - L’art - Le travail et la technique - La religion La raison et le réel - La démonstration - Le vivant - La matière et l’esprit - La vérité La politique - La société et l’État - La justice et le droit La morale - La liberté - Le devoir - Le bonheur Repères : Absolu/relatif - Abstrait/concret - En acte/en puissance - Analyse/synthèse - Cause/fin Contingent/nécessaire/possible - Croire/savoir - Essentiel/accidentel Expliquer/comprendre - En fait/en droit - Formel/matériel - Genre/espèce/individu Idéal/réel - Identité/égalité/différence - Intuitif/discursif - Légal/légitime Médiat/immédiat - Objectif/subjectif - Obligation/contrainte - Origine/fondement Persuader/convaincre - Ressemblance/analogie - Principe/conséquence - En théorie/en pratique - Transcendant/immanent - Universel/général/particulier/singulier Auteurs Platon ; Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; Augustin ; Averroès ; Anselme ; Thomas d’Aquin ; Guillaume d’Ockham. Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ; Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Condillac ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ; Kant. Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ; Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Durkheim ; Husserl ; Bergson ; Alain ; Russell ; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ; Arendt ; Merleau-Ponty ; Levinas ; Foucault. 4 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 Les repères Ils sont empruntés au cours de philosophie de Marie-Lise Bertin paru chez Vuibert que j’utiliserais largement avec vous. Les repères peuvent appartenir à plusieurs moments du programme et plus généralement de la philosophie. Ils accompagnent le cours que nous ferons ensemble ; leur présence dans ce fascicule a pour fonction de vous les mettre à disposition pour travailler et mieux vous approprier le vocabulaire spécifique de la philosophie. Ils renvoient au cours, mais peuvent fonctionnement comme rapide dictionnaire de philosophie. Dans l’ordre : Objectivité/subjectivité Essence/accident Concret/abstrait Croire/savoir Idéal/réel Obligation/contrainte Trancendant/immantent Universel/général/particulier/singulier En acte/en puissance Persuader/convaincre Genre/espèce/individu identité/égalité/différence En fait/en droit Absolu/relatif Médiat/Immédiat Origine/fondement Matériel/formel Analyse/synthèse En théorie/en pratique Expliquer/comprendre Idéal/réel Légal/légitime Obligation/contrainte Origine/fondement Cause/fin Intuitif/discursif Analyse/synthèse LE SUJET/LA CONSCIENCE 5 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 LA CULTURE/LA RELIGION 6 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 7 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 8 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 9 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 10 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 LA CULTURE/L’ART 11 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 LA CULTURE/LE LANGAGE LA CULTURE/NATURE ET CULTURE 12 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 13 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 LE SUJET/LE TEMPS, L’EXISTENCE, LA MORT LE SUJET/AUTRUI 14 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 LA RAISON ET LE RÉEL/LA RAISON 15 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 16 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 LA POLITIQUE 17 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 18 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 19 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 LA RAISON ET LE RÉEL/LE VIVANT, LA MATIÈRE, L’ESPRIT 20 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 LA RAISON ET LE RÉEL/LA CONNAISSANCE 21 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 Les sujets auxquels nous avons échappé… sujets session 2011 Série L (littéraire) "Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?" "L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?" Extrait du Gai Savoir de Nietzsche Extrait « Nous disons bonnes les vertus d’un homme, non pas à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour lui, mais à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour nous et pour la société : dans l’éloge de la vertu on n’a jamais été bien « désintéressé », on n’a jamais été bien « altruiste » ! On aurait remarqué, sans cela, que les vertus (comme l’application, l’obéissance, la chasteté, la piété, la justice) sont généralement nuisibles à celui qui les possède, parce que ce sont des instincts qui règnent en lui trop violemment, trop avidement, et ne veulent à aucun prix se laisser contrebalancer raisonnablement par les autres. Quand on possède une vertu, une vraie vertu, une vertu complète (non une petite tendance à l’avoir), on est victime de cette vertu ! Et c’est précisément pourquoi le voisin en fait la louange ! On loue l’homme zélé bien que son zèle gâte sa vue, qu’il use la spontanéité et la fraîcheur de son esprit : on vante, on plaint le jeune homme qui s’est « tué à la tâche » parce qu’on pense : « Pour l’ensemble social, perdre la meilleure unité n’est encore qu’un petit sacrifice ! Il est fâcheux que ce sacrifice soit nécessaire ! Mais il serait bien plus fâcheux que l’individu pensât différemment, qu’il attachât plus d’importance à se conserver et à se développer qu’à travailler au service de tous ! » On ne plaint donc pas ce jeune homme à cause de lui-même, mais parce que sa mort a fait perdre à la société un instrument soumis, sans égards pour lui-même, bref un « brave homme », comme on dit. » 22 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 Série S (scientifique) "La culture dénature-t-elle l'homme ?" "Peut-on avoir raison contre les faits ?" Extrait des Pensées de Pascal « Chaque degré de bonne fortune qui nous élève dans le monde nous éloigne davantage de la vérité, parce qu’on appréhende plus de blesser ceux dont l’affection est plus utile et l’aversion plus dangereuse. Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. Je ne m’en étonne pas : dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu’ils se font haïr. Or, ceux qui vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince qu’ils servent ; et ainsi, ils n’ont garde de lui procurer un avantage en se nuisant à eux-mêmes. Ce malheur est sans doute plus grand et plus ordinaire dans les plus grandes fortunes ; mais les moindres n’en sont pas exemptes, parce qu’il y a toujours quelque intérêt à se faire aimer des hommes. Ainsi la vie humaine n’est qu’une illusion perpétuelle ; on ne fait que s’entre-tromper et s’entreflatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L’union qui est entre les hommes n’est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu d’amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu’il n’y est pas, quoiqu’il en parle alors sincèrement et sans passion. L’homme n’est donc que déguisement, que mensonge et hypocrisie, et en soi-même et à l’égard des autres. Il ne veut donc pas qu’on lui dise la vérité. Il évite de la dire aux autres ; et toutes ces dispositions, si éloignées de la justice et de la raison, ont une racine naturelle dans son coeur. » 23 Cours de Philosophie – Terminales – CLEPT 2011/2012 Série ES (économique et social) "La liberté est-elle menacée par l'égalité ?" "L'art est-il moins nécessaire que la science ?" Sujet 3 : Extrait des Bienfaits de Sénèque Extrait « Si c’est l’intérêt et un vil calcul qui me rendent généreux, si je ne suis jamais serviable que pour obtenir en échange un service, je ne ferai pas de bien à celui qui part pour des pays situés sous d’autres cieux, éloignés du mien, qui s’absente pour toujours ; je ne donnerai pas à celui dont la santé est compromise au point qu’il ne lui reste aucun espoir de guérison ; je ne donnerai pas, si moi-même je sens décliner mes forces, car je n’ai plus le temps de rentrer dans mes avances. Et pourtant (ceci pour te prouver que la bienfaisance est une pratique désirable en soi) l’étranger qui tout à l’heure s’en est venu atterrir dans notre port et qui doit tout de suite repartir reçoit notre assistance ; à l’inconnu qui a fait naufrage nous donnons, pour qu’il soit rapatrié, un navire tout équipé. Il part, connaissant à peine l’auteur de son salut ; comme il ne doit jamais plus revenir à portée de nos regards il transfère sa dette aux dieux mêmes et il leur demande dans sa prière de reconnaître à sa place notre bienfait ; en attendant nous trouvons du charme au sentiment d’avoir fait un peu de bien dont nous ne recueillerons pas le fruit. Et lorsque nous sommes arrivés au terme de la vie, que nous réglons nos dispositions testamentaires, n’est-il pas vrai que nous répartissons des bienfaits dont il ne nous reviendra aucun profit ? Combien d’heures l’on y passe ! Que de temps on discute, seul avec soi-même, pour savoir combien donner et à qui ! Qu’importe, en vérité, de savoir à qui l’on veut donner puisqu’il ne nous en reviendra rien en aucun cas ? Pourtant, jamais nous ne donnons plus méticuleusement ; jamais nos choix ne sont soumis à un contrôle plus rigoureux qu’à l’heure où, l’intérêt n’existant plus, seule l’idée du bien se dresse devant notre regard. » 24