Exemple : un producteur produit et vend 100 unités de bien X à 10€ . Avec 8€ de
coût de revient et 2€ de marge. Donc il réalise un profit global de 200€. Si
l’élasticité de la demande est de –2, une hausse de prix de 10% entraîne une
baisse de la demande de 20%. Si le producteur augmente son prix à 11€ (10% de
hausse ), ses ventes tombent à 80 unités ( 20% de baisse ), mais sa marge unitaire
est passée de 2€ à 3€. Par conséquent son profit passe de 200€ à 240€ (80 x 3).
Par contre, supposons maintenant que l’élasticité de la demande est de –5. Une
hausse du prix de 10% réduit les ventes de 50%. Ainsi, avec un prix de 11€,
l’entrepreneur ne vendra plus que 50 unités et son profit sera alors de 150€ (50 x
3)
Ainsi, moins la demande est élastique et plus le producteur a intérêt à rechercher le prix le
plus élevé qui maximise son profit.
Mais la demande est toujours plus élastique à long terme qu’à court terme. Un prix élevé
peut, à long terme, inciter les acheteurs à chercher d’autres fournisseurs ou inciter des
nouveaux producteurs à prendre une part de ce marché rentable en offrant des prix bas.
Autrement dit, l’accroissement de la profitabilité à court terme se paie à long terme en
perte de compétitivité vis à vis de la concurrence nationale et internationale
Questions
1. Une hausse du taux d’imposition a deux effets sur l’offre de travail :
D’une part, cela diminue la rémunération du travail et réduit le coût
d’opportunité du loisir. On aura donc un effet substitution en faveur du loisir.
Des individus vont moins travailler parce c’est moins rentable.
D’autre part, la rémunération du travail étant plus faible, pour conserver son
pouvoir d’achat, l’individu devra travailler plus et donc consommer moins de
loisir. C’est l’effet revenu.
Au final, l’effet sur l’offre de travail dépendra de l’ampleur relative de ces deux
effets. Néanmoins, on considère que l’effet substitution l’emporte sur l’effet
revenu. Ainsi, une hausse du taux d’imposition devrait réduire l’offre de travail.
2. Les trois fonctions de la monnaie sont : étalon de mesure, réserve de valeur et
intermédiaire des échanges.
3. Définition des rendements d’échelle.
Les rendements d’échelle sont croissant si, lorsqu’on augmente la quantité de
tous les facteurs de production utilisés de X unités, la production réalisée
augmente de plus de X unités.
Les rendements d’échelle sont décroissant si, lorsqu’on augmente la quantité
de tous les facteurs de production utilisés de X unités, la production réalisée
augmente de moins de X unités.
4. La demande effective (Keynes) correspond aux anticipations de demande des
entrepreneurs