Bases anatomiques et fonctionnelles de la Sémiologie GB – PCEM2
Pr. N. NIGHOGHOSSIAN Céline DELDON – Emilie VIROT
Relation entre symptômes et lésions vasculaires :
Wepfer : si les veines sont bouchées, on peut faire des phlébites cérébrales, des accidents
d’origine veineuse.
Broca : corrélation sémioanatomique, anatomoclinique de la neurologie (aphasie de
l’expression de Broca)
P. Marie : Des petites artères qui se bouchent forment des lacunes, des petits trous. Si on en a
plus de 5, un déclin cognitif débute. Lorsqu’on en a beaucoup, c’est l’état lacunaire
(problèmes du comportement, pour marcher…)
C.Foix : 1er neurologue vasculaire
Il a découvert le syndrome de Wallenberg = ischémie de la partie postéro-latérale du bulbe.
Le patient éprouve alors un grand vertige brutal, des nausées, une instabilité majeure, un
hoquet, un nystagmus rotatoire, des problèmes de déglutition, de phonation, une atteinte de
système sympathique avec le syndrome de Horner = ptosis, myosis et petit œil.
Ces symptômes sont accompagnés d’une hypoesthésie du côté de la lésion et d’une thermo-
algie du côté controlatéral.
C. Foix a aussi décrit les atteintes de la protubérance et son irrigation.
Image IRM : les tâches noires correspondent à l’ischémie, il s’agit d’infarctus pontiques
paramédians.
Rq : l’athérome a pour principal moteur l’inflammation.
O. Binswanger : sans substance blanche (SB), la grise ne peut pas fonctionner. L’atteinte des
artères irrigant la SB peut entraîner de nombreux troubles (comportement, marche) =
maladie de Binswanger = leucoencéphalopathie.
Une atteinte de la SB est souvent médiée par une anomalie génétique = syndrome de Cabasil.
Cette découverte permet de développer la détermination génétique pour augmenter la
résistance des parois artérielles pas exemple.
Physiopathologie de l’accident ischémique cérébral :
Lors d’une occlusion artérielle (caillot), il y a une zone de nécrose dans le cerveau qui souffre.
Autour de cette zone, les neurones conservent leur intégrité mais fonctionnent moins bien,
c’est la zone de pénombre ischémique, qui va évoluer avec la nécrose si l’on ne fait rien.
Il se produit un phénomène cytotoxique : plus le nombre de neurones qui meurent augmente,
plus ils libèrent de glutamate qui est cytotoxique, ce qui entretient le phénomène. En 3 min
d’ischémie focale sévère les dégâts sont considérables. (augmentation de la péroxydation,
libération de radicaux libres et augmentation de l’inflammation, importante dans le désordre
ischémique.)
Toutes ces manifestations sont très hétérogènes d’un malade à l’autre, elles peuvent être
destructrices ou à l’inverse entraîner des processus de réparation. Il y a infiltration du cerveau
par des macrophages et tous ces phénomènes entraînent une apoptose massive des neurones.
Il est donc essentiel de sauver la zone de pénombre par neuroprotection + reperfusion.