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LA CULTURE ET L’HISTOIRE CULTURELLE
(CULTURE: Ensemble des données acquises et transmises au sein d’un groupe social)
(HISTOIRE : Récit des événements relatifs aux peuples en particulier, à l’humanité en général)
INTRODUCTION
L’histoire se décline en plusieurs périodes entrecoupées d’évolutions. Ces évolutions propres à
certains peuples à certaines époques continuent d’exister aujourd’hui à travers l’intérêt que nous en avons
tiré. L’histoire est ainsi un héritage multiple dont nous ne pouvons pas vraiment nous défaire. Nous
sommes seulement en mesure de l’accepter ou d’y ajouter nos découvertes. Ce riche édifice semble
parfois maltraité, renié, et quelque part condamné. Le respect que nous lui témoignons dépend de notre
attitude face au passé. Avant de le juger, peut-être devrions-nous prendre conscience des possibilités qu’il
nous a apportées. Au fil du temps, l’héritage s’est complexifié, donnant naissance à de nombreux concepts
sur lesquels nous nous basons aujourd’hui. Parmi eux, l’établissement de certains principes. Ainsi, la vie ne
société n’est possible que si l’on respecte certains principes moraux, les lois et des valeurs communes
(liberté, égalité, justice) et les conceptions des autres.
LES DIFFERENTS TYPES DE CULTURES
Mais, qu’est-ce que la culture ? Le mot est ambigu, polysémique. De plus, son sens a varié au
cours des temps. La culture peut se définir selon deux aspects principaux : la culture qui s’apparente à une
compétence acquise par un individu qui cultive ses goûts et sa créativité et la culture qui est le patrimoine
auquel s’identifie un groupe. Notons que cette unité autour d’une culture commune est à l’origine du
nationalisme. La conscience de cette culture commune fut exacerbée lors des révolutions industrielles. Le
nationalisme rattache la culture à l’Etat, ce qui n’est pas sans dangers. Il convient de remarquer qu’une
culture s’établit au gré d’échanges et sous diverses influences extérieures. C’est là sa richesse. Ainsi
s’édifia la société multiculturelle Américaine par une vague d’immigration au début du XXè siècle. D’autre
part, si les hommes semblent s’unir autour d’une culture commune, la culture peut également être à
l’origine de conflits sociaux.
CULTURE ET CIVILISATION
Culture et civilisation sont souvent confondus. La distinction paraît s’imposer. La culture est le
savoir, l’érudition (idées, sciences, littérature, art …). Elle représente le niveau spirituel. Elle est effort
personnel pour enrichir son esprit et s’acquiert avec les années. La civilisation est non seulement
l’instruction, le savoir, l’érudition mais aussi l’éducation, le savoir-vivre, la politesse, l’apprentissage,
l’organisation de la vie, les mœurs, les rites, les lois, l’hygiène, les réalisations techniques et artistiques …
Elle est le développement technique et matériel d’une société. Notons que les nations qui ont le plus
souvent la même langue, la même histoire, des mœurs identiques et le même niveau culturel éprouvent le
besoin de vivre ensemble. Au contraire, des moeurs et des religions différents peut naître une certaine
suspicion, de la crainte, mais également le racisme. Notons simplement que la culture ne connaît pas de
frontières alors que les civilisations en ont.
CULTURE ET CULTURE GENERALE
De même que s’opposent culture et civilisation, culture générale et culture spécialisée méritent
d’être identifiées. La culture générale peut se définir comme l’ensemble des connaissances acquises qui
permettent de développer le sens critique, le goût, le jugement. Mais la culture est aussi le plaisir de
découvrir le monde qui nous entoure et de comprendre ses évolutions. La culture s’acquiert avec le temps
mais il convient de faire attention à ce qu’elle n’inscrive pas dans notre façon de penser des préjugés. Etre
cultivé reviendrait à avoir un point de vue juste sur beaucoup de choses. Pascal disait d’ailleurs : « Il est
bien plus beau de saisir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose ». Il est également judicieux
de distinguer la culture « élitique » et la culture « de masse » qui fait plus appel aux perceptions qu’à la
réflexion. Elle est subie et non pas choisie.
Enfin se pose le problème de l’application du marketing à la culture. Les publicités ne risquent-
elles pas bientôt d’aliéner la culture par un conditionnement abusif ? La culture de masse peut avoir
comme danger d’empêcher l’individu de penser par lui-même, ne faisant plus de la culture le dernier
refuge de l’identité mais le premier pas vers l’uniformisation.