Lorsque l’état diabétique est atteint, la capacité à sécréter davantage d’insuline en réponse à
l’hyperglycémie diminue et finit par être quasiment nulle. Les cellules ne répondent plus à la concentration élevée
en glucose. Ce déficit dans l’insulinosécrétion et l’insulinorésistance sont les causes du diabète de type II.
Le diabète de type II encore dit non insulinodépendant (DNID) est dû à la fois à une déficience dans
l’insulinosécrétion et à une moindre réponse des organes effecteurs à l’action de l’insuline. En conséquence, le
production hépatique de glucose est augmentée et son utilisation par les effecteurs diminuée ce qui conduit à
l’hyperglycémie chronique.
II. LES FACTEURS A L’ORIGINE DES DIABETES :
Doc. 1 p.146 : apparition des diabètes chez les jumeaux monozygotes. Le génotype n’est pas seul en cause dans
l’apparition des diabètes, il y a des facteurs environnementaux qui interviennent.
A. Les facteurs à l’origine du diabète de type I :
1°) Les facteurs génétiques :
Dans une étude statistique relative à des familles où un des parents est diabétique de type I, on a constaté
que 5% environ des enfants le sont également. Ceci est nettement supérieur à la fréquence d’apparition du diabète
dans la descendance de parents dont aucun n’est diabétique 0.2 à 0.3%. Cela indique que des facteurs génétiques
transmissibles de génération en génération favorisent l’apparition du diabète.
Chez les vrais jumeaux, lorsqu’un est diabétique son frère a 30 à 40% de risque d’être également diabétique. Or les
vrais jumeaux ont le même génome, donc les facteurs génétiques à eux seuls ne peuvent expliquer l’apparition du
diabète.
Il y a seulement une prédisposition génétique au diabète.
Les diabètes de type I sont polygéniques : il y a des associations complexes de plusieurs gènes mutés qui sont
responsables de l’apparition de la maladie. Dans la plupart des cas la présence seule de la combinaison génétique ne
suffit pas pour développer la maladie, il faut y adjoindre des facteurs environnementaux qui joueront les rôles de
facteurs déclenchant.
Exemple : Il y a une corrélation entre la présence de certaines gènes et les phénotypes diabétiques : gènes
DR3 et DR4 ; ces gènes sont qualifiés de gènes de susceptibilité. (doc.2 p. 146).
La possession de ces allèles du gène DR entraîne donc un risque plus élevé d’avoir le diabète.
2°) Les facteurs environnementaux :
Dans 60 à 70% des cas des jumeaux vrais ont vis-à-vis du diabète des phénotypes différents, des facteurs
autres que génétiques sont impliqués. On suspecte l’intervention d’infections virales, d’habitudes alimentaires, de
certains médicaments ou d’agressions physiques ou psychiques. (doc 6 p. 147)
C. Les facteurs à l’origine du diabète de type II :
1°) Les facteurs génétiques :
Voir doc. 3 p. 146
En l’an 2001, on suspectait plusieurs gènes d’être impliqués soit dans l’insulinorésistance, soit dans le déficit
de sécrétion d’insuline par les cellules . La connaissance des allèles de susceptibilité de ces gènes s’accompagnera
de tests génétiques permettant avant qu’il ne soit malade d’évaluer le risque d’un individu d’être diabétique.