Sandra C. & Céline D. Stéphane & Chloé 11/02/09 16h – 17h Brice Reynolds MEDECINE SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL URINAIRE DES CARNIVORES DOMESTIQUES NB : il n’y a pas de ppt car le prof n’a pas eu le temps d’en faire un, ayant été prévenu trop tard qu’il devait faire cours (viva ENVT). Nous avons donc eu la joie de retourner au bon vieux rétroprojecteur, avec des transparents remplis d’une écriture…particulière dira-t-on. Pas de ppt, en revanche les docs du prof ont été scannés et placés sur le site de la ronéo. Plan : I. II. III. Généralités: physio, anatomie Historique médical - Signes d’appels - Affections rénales (néphropathies) - Affections de la vessie et de l’urètre. Examen clinique IV. Examens paraclinique et complémentaire Quelques définitions Urologie : étude des voies urinaires : vessie, urètre et uretères Néphrologie : étude des reins NB : voies urinaires + rein = appareil urinaire I. Généralités 1) Les reins Le rein est un organe possédant de multiples fonctions. La perte d’une d’entre elles permet d’orienter le diagnostic vers une affection rénale. Fonction émonctoire : élimination des déchets, en particulier ceux du métabolisme azoté. Cette élimination nécessite un solvant, l’eau, et est caractérisée par la diurèse. Chiffre à retenir : diurèse normale chez les carnivores = 1 à 2 mL/kg/h Ce nombre permet d’évaluer le volume urinaire émis quotidien. Cela signifie que pour compenser ces pertes d’eau physiologiques, l’animal doit recevoir 24 à 48 mL/Kg d’eau chaque jour. Médecine – Sémiologie urinaire – page 19 On parle de : - polyurie si la diurèse est supérieure à la normale - oligurie si elle est inférieure - anurie si elle est nulle Fonction d’épargne hydrique : Pour compenser les pertes d’eau liées au fonctionnement normal d’un organisme (urine, transpiration, respiration : polypnée chez le chien etc.), il existe un deuxième mécanisme complémentaire à la consommation d’eau : l’épargne hydrique. Il s’agit de la capacité du rein à réabsorber l’eau. Fonction de filtration sélective : Le glomérule rénal filtre le plasma et empêche le passage de macromolécules dont les protéines plasmatiques. Si cette fonction est altérée, on retrouve des protéines dans les urines. Fonction endocrine : le rein participe à une homéostasie endocrinienne complexe. Il secrète diverses hormones : - la rénine qui a un rôle dans le système rénine/angiotensine/aldostérone - l’érythropoïétine qui agit sur la moelle osseuse et stimule la production d’érythrocytes. La perte de cette fonction peut entrainer une anémie. - la DHCC (dihydrocholecalciférol) = vitamine D, est activée dans le rein. Si cette molécule manque, des troubles osseux peuvent apparaître (la vitamine D entre en jeu dans la fixation du Calcium). D’autres hormones ont, quant à elles, une action sur le rein : - l’aldostérone produite par les surrénales - l’ADH (hormone antidiurétique) ou vasopressine synthétisée par l’hypophyse est l’hormone de l’épargne hydrique : elle agit au niveau des canaux collecteurs du néphron pour réabsorber l’eau. - la parathormone PTH, sécrétée par les glandes parathyroïdes, participe au métabolisme phosphocalcique. En principe, le rein sert à éliminer le phosphore excédentaire. En cas d’insuffisance rénale chronique, le phosphore est mal éliminé, ce qui engendre une perte de calcium associée. Cette hypocalcémie stimule alors la production de parathormone, on parle d’hyperparathyroïdisme d’origine rénal). 2) Les voies urinaires On distingue deux phases : - la phase intermictionnelle pendant laquelle l’urine produite est stockée dans la vessie - la phase mictionnelle qui correspond à la vidange vésicale par l'urètre. La vessie, en tant que réservoir, doit être souple et avoir une certaine capacité alors que l’urètre doit permettre une vidange rapide et facile. II. Historique médical 1) Signes d’appel Médecine – Sémiologie urinaire – page 29 Les néphropathies n’ont en général aucune manifestation clinique. Si elles en ont, il s’agit de troubles systémiques (généraux). Au contraire, des troubles des voies urinaires entrainent des signes locaux, fonctionnels. Si la vessie est atteinte, l’animal va uriner très souvent, le réservoir n'a pas la capacité nécessaire = phase intermictionnelle mise en jeu. Si c’est l’urètre, les mictions sont anormales = phase mictionnelle touchée. Parfois il existe des répercussions systémiques. Exemple de l’obstruction de l’urètre chez le chat Dans ce cas, la vessie ne peut pas se vider et va se trouver sous pression, qui va être captée par le glomérule rénal. La filtration rénale est alors arrêtée, il n’y a plus de production d’urine. On a alors une insuffisance rénale. Remarque : lors d’une insuffisance rénale l’animal peut, soit produire beaucoup d’urine (polyurie), soit pas assez (oligurie) selon le contexte Qu’est-ce-qui peut nous orienter vers un problème rénal ? Par exemple, le rein ne concentre plus l’urine, il n’y a plus d’adaptation du volume urinaire à l’état d’hydratation de l’animal. Dans les conditions physiologiques, pour diminuer la diurèse il faut, au minimum, un tiers de la masse rénale fonctionnelle. Au contraire, si 2/3 des reins sont touchés (donc lésions bilatérales) la concentration des urines est insuffisante ce qui entraîne une polyurie. La diurèse augmente de façon pathologique et par conséquent, les pertes d’eau aussi ; l’animal doit boire plus pour compenser (ce que l’on nomme polydipsie compensatrice). Lors de polydipsie, l’animal urine plus fréquemment et les mictions sont importantes à chaque fois (grosse quantité d’urine). Cela se remarque chez le chien lors des promenades si le propriétaire est attentif, ou s’il se met à uriner la nuit à l’intérieur car il n’arrive pas à se retenir. Dans ce cas-là, le propriétaire retrouve de grosses flaques claires près de la porte. Chez le chat, cela se remarque plus difficilement : il va plus souvent à la litière qui peut alors se trouver plus chargée en urine. 2) Syndrome urémique Il a lieu lorsque la fonction émonctoire est insuffisante. Le marqueur historique de ce syndrome est l’urée (qui augmente), d’où le nom. Aujourd’hui on le met en évidence par l’augmentation de la créatininémie (dosage de la créatinine). Tout ça pour dire qu'il est possible de doser un syndrome urémique sans forcément passer par le dosage de l'urée. Les manifestations cliniques sont : - anorexie, nausée, vomissement, diarrhée Attention lors d’un diagnostic différentiel avec une maladie digestive ! - une anémie liée à un déficit de l’hormone érythropoïétine. Or, la durée moyenne de vie des globules rouges est de 2 à 3 mois, chez le chat et le chien respectivement, les manifestions cliniques sont donc différées par rapport à l’apparition des problèmes. Ce syndrome est donc réservé aux insuffisants rénaux chroniques. - un hyperparathyroïdisme : surtout dans le cas de néphropathies juvéniles, qui peut entraîner un faciès type « Elephant man » avec un remodelage osseux de la face. - ostéoporose (plus rare) : en particulier chez les races naines et vieux chiens, leurs mâchoires deviennent souples et déformables, comme du caoutchouc, "rubber jaws". Médecine – Sémiologie urinaire – page 39 Faciès Elephant Man pour votre culture (sympatoche) 3) Syndrome néphrotique Il est dû à une altération de la fonction de filtration sélective, ce qui cause une fuite importante de protéines dans les urines (détectable grâce à l’utilisation de bandelettes urinaires). Cliniquement, on observe seulement des épanchements ou des œdèmes, concomitants à une hypoalbuminémie sévère. En effet, l’albumine joue un rôle dans la pression oncotique en retenant les fluides dans les vaisseaux ; si celle-ci est déficiente les fluides s’échappent. Biologiquement on observe donc une hypoalbuminémie mais aussi une hypercholestérolémie dont l’origine est inconnue. Question de notre cher Mr Perrin : pourquoi y a-t-il une hypercholestérolémie ? Brice : On ne sait pas exactement… mais pour s’en souvenir on peut se rappeler que, à l’instar de l’albumine, le cholestérol est synthétisé par le foie. Donc si l’albumine fait défaut, sa synthèse va être stimulée dans le foie. On suppose que les voies de fabrication de l’albumine et du cholestérol sont liées, de ce fait, le cholestérol augmente, même si ce n’est pas nécessaire. Le diagnostic du syndrome néphrotique est donc beaucoup plus biologique que clinique car les signes cliniques sont peu nombreux et rares. Ce syndrome n'est pas forcément associé à un syndrome urémique. Remarque : une glomérulopathie, c.à.d. une altération glomérulaire, engendre un défaut de filtration (donc un syndrome néphrotique) et peut être due à deux causes : - une glomérulonéphrite - une amyloïdose rénale Si on diagnostique une de ces deux affections, on sait alors exactement quel organe (rein) et quelle partie d’organe (glomérule rénal) est atteint. Elsa DARLES – Marine DEBOUCHAUD Stéphane LARRECHE – Chloé ROBIC Médecine 09/02/09 17h-18h Brice Reynolds Comment le vétérinaire va-t-il pouvoir diagnostiquer une néphropathie ? Par la créatininémie ? NON ! En effet, la créatininémie peut rester normale jusqu’à destruction des 2/3 des reins (NB : correspondant donc nécessairement à une affection bilatérale). Si ce paramètre Médecine – Sémiologie urinaire – page 49 est un mauvais indicateur de néphropathie, il est en revanche un marqueur du syndrome urémique. Par une bandelette urinaire ? C’est une bonne proposition (t’aura un bon point, pis une image). L’utilisation de la bandelette nécessite tout de même d’être sûr que les protéines détectées proviennent du rein, et pas d'une inflammation du tractus urinaire. Prendre de l’urine directement dans la vessie ne présente aucun intérêt. Il faut bien comprendre que l’organisme a une faculté d’adaptation telle qu’en cas de déficit en protéines dans le sang, il va en synthétiser de nouvelles, de sorte que la déficience peut passer inaperçue. Finalement, on prendra donc plutôt le problème à l’envers, en cherchant d’abord une infection dans le tractus urinaire. Exemple : Par examen cytologique. S’il n’y a pas d’anomalie dans le tractus urinaire, alors on en déduira que le problème provient du rein. Par échographie ? C’est également une bonne proposition (2 bons points dans ta boite Goldorak). La visualisation d’anomalies par radio ou échographie permet de confirmer qu’il y a un problème, et de le localiser, même si on ne peut pas encore déterminer précisément l’affection. BILAN : Pour diagnostiquer une néphropathie, on se servira de la protéinurie et éventuellement des techniques d’imagerie médicale, telle que l’échographie. Quels sont les organes accessibles lors de l’examen clinique ? Chez le chien, on peut, par palpation transabdominale, sentir la vessie, et le pôle caudal du rein gauche (il est rare qu’on y ait plus accès). Chez le chat, qui est un animal plus souple, on peut pousser un peu plus la palpation et, si on s’y prend bien, sentir sous les doigts le rein droit. Dans l’absolu, il est évident qu’on aimerait pouvoir tout palper, d’où l’intérêt, puisque ce n’est pas possible, des examens complémentaires tels que la protéinurie. La protéinurie sera un bon marqueur si et seulement si elle : - N’EST PAS ASSOCIEE A UNE INFECTION DU TRACTUS URINAIRE - EST PERSISTANTE - EST ASSEZ IMPORTANTE POUR ETRE SIGNIFICATIVE Remarque: L’abdomen se divise dans le plan longitudinal en épi/méso/hypogastrium, et dans le plan vertical en abdomen ventral/médial/dorsal. Les schémas du cours sont issus du très bon ouvrage « Medical History & Physical examination in Companions Animals ». Médecine – Sémiologie urinaire – page 59 Contrôle nerveux de la miction Lorsque la vessie est remplie, elle envoie un signal nerveux qui aboutit à une vidange rapide et complète par l'urètre. En effet, il existe des récepteurs dans la paroi vésicale qui enregistrent un stimulus d'étirement. Celui-ci passe par des nerfs afférents jusqu'à un centre médullaire. De ce centre, part un nerf efférent (nerf pelvien, appartenant au parasympathique) et qui va exciter un récepteur cholinergique ; il y a contraction du muscle détrusor. En dernier lieu, on a une diminution du tonus orthosympathique au niveau du col vésical: tout se relâche de façon coordonnée, on a une vidange. « il ne faut rien retenir de tout ça, sinon que c'est un système réservoir-robinet (réservoir = vessie, robinet = urètre) » Le remplissage de la vessie est sous contrôle orthosympathique via le nerf hypogastrique. Le segment médullaire concerné est T11-L4. La vidange est quant à elle sous contrôle parasympathique via le nerf pelvien. Le centre médullaire est plus caudal et se situe au niveau sacré (S2-S4). Globalement le comportement urinaire (où, quand, comment) est également, et dans une certaine mesure, sous contrôle de centres supérieurs (volonté). Exemple : chien qui lève la patte tous les 15m, chat qui urine dans sa boîte. Ceci explique donc qu'en cas d'affection nerveuse, il peut y avoir changement dans le comportement urinaire. La miction normale est rapide, avec une vidange complète; le volume résiduel est très faible (0,2-0,4mL/kg). Ainsi, si la vessie est encore grosse après que l'animal ait uriné, il y a un processus pathologique. Anomalies urinaires ➔ Pollakiurie = besoin d'uriner anormalement fréquent alors que la diurèse est normale. Cela se traduit par un animal qui urine plus souvent. Il s'agit d'une stimulation du détrusor indiquant que la vessie est pleine alors qu'elle ne l'est pas. Ce symptôme est différent de la polyurie (mictions importantes, affection rénale). Lors de pollakiurie, la vessie ne tolère pas la pression. Le propriétaire nettoie des « petits pipis », un peu partout, souvent teintés. Ce symptôme est lié à une inflammation mécanique, un calcul ou une tumeur. La vessie n'est donc jamais pleine mais l'animal éprouve un besoin. A la palpation, on a une petite vessie vide. Quelle différence avec une incontinence? Chez le chien comme chez le chat, le comportement ne change pas (gratte, s'accroupit et urine) mais est plus fréquent, avec ces « petits pipis ». Lors d'incontinence, l'animal peut uriner alors qu'il est couché: il ne ressent aucun besoin. ➔ Dysurie = miction anormalement laborieuse, cad anormalement longue et/ou s'accompagnant d'efforts disproportionnés. La miction n'est pas rapide. Rq: en humaine, un médecin évaluera une dysurie à la taille du jet (messieurs à vos marques...): gros ou petit jet, goutte à goutte. La dysurie est fréquente en cas d'affection prostatique. ➔ Strangurie = douleur à la miction. L'animal est généralement silencieux sauf parfois le chat qui émet un miaulement rauque très particulier lorsqu'il va à la litière. Médecine – Sémiologie urinaire – page 69 ➔ Hématurie = sang dans les urines. Quand elle est macroscopique, les urines sont généralement rouges, plus ou moins foncées, selon l'espèce et le temps de séjour des globules rouges dans la vessie. On détecte une hématurie à l'oeil nu à partir de 2,5 milliards de globules rouges par litre d'urine. Dans ces cas là, le propriétaire aura remarqué une couleur anormale. /!\ hématurie ≠ hémoglobinurie Pour différencier les 2, on procédera à une centrifugation: si hémoglobinurie, rien ne change; si hématurie, on obtient un culot de GR et un surnageant clair. L’hématurie peut se produire quand il y a un saignement à n'importe quel endroit: vessie, urètre, vulve, pénis, fourreau...Il n'est pas possible de faire la différence à la sortie entre un saignement vésical et urétéral. Par contre, si par ponction de la vessie, l'urine est normalement colorée, on ne déduit que le problème est distal. ➔ Incontinence = perte du comportement urinaire normal et du contrôle volontaire des mictions. L’animal urine alors qu’il ne le « veut » pas. Il y a 2 grandes familles schématiques d’incontinence : - Le « robinet » n’est pas fermé : c’est une incompétence sphinctérienne. Les fuites apparaissent lors de toux, de fou rire (pour les filles…), d’émotion forte (pour les chiennes : jeu, retour du propriétaire…). - Il y a un trop-plein dans le « réservoir » : le tonus du sphincter est normal voire même augmenté, mais la pression à l’intérieur de la vessie augmente très fortement, ce qui « force » sur le passage. Cela est souvent lié à des lésions neurologiques, avec d’autres signes associés : incontinence fécale, ataxie, paralysie… ➔ Ténesme = défécation laborieuse ou encore dyschésie. Ce symptôme peut être présent chez le chien, pas chez le chat, du fait qu’il est souvent lié à un problème sur la prostate. Comme on l’a vu plus tôt, le nerf pelvien (S2-S4) est sous contrôle du parasympathique, ce qui déclenche la contraction, et le tonus orthosympathique (T11-L4) se relâche pendant la phase mictionnelle. Hématurie microscopique : le raisonnement est identique que pour l’hématurie macroscopique. Si le sang est d’origine rénale ou urétérale, on n’observera pas grand-chose. S’il y a présence de caillots, en fin de miction, et que le sang est plutôt rouge, on pourra penser que l’hématurie a une origine distale. Généralement, un sang plus foncé témoignera d’une origine plus haute. La couleur du sang est donc une petite aide au diagnostic. III. Examen Clinique Signes généraux Médecine – Sémiologie urinaire – page 79 Lors d'un syndrome urémique, on notera des ulcères buccaux associés à une haleine urineuse (la rétention azotée conférant un « bouquet » ammoniaqué), de l'hypothermie, de l'anémie ainsi que de l'hyperparathyroïdisme. Le syndrome néphrotique se caractérise quant à lui par la présence d'oedème et d'épanchements. A la palpation abdominale, 3 organes de l'appareil urinaire vont être accessibles: le rein: de façon restreinte chez le chien, et un peu plus chez le chat la vessie: normale et vide, elle doit être souple. Lorsqu'elle ne peut plus se vider (suite à une obstruction urétrale, par exemple), elle se durcit du fait de la tension: on parle de globe vésical (ou « clémentine » pour les adeptes des agrumes). la prostate: chez le chien, elle n'est accessible par palpation abdominale que si elle est hypertrophiée. Sinon, on pratique le toucher rectal usuel. Au toucher rectal, on aura accès à: l'urètre: lors de dysurie, une affection de l'urètre peut effectivement être en cause, ainsi que celle de la prostate qui l'entoure (...l'urètre). la prostate l'inspection du méat urinaire, du fourreau et du pénis chez le mâle; de la vulve, du vagin et de l'orifice urétral chez la femelle. Le toucher vaginal, quant à lui, permet d'accéder à une portion distale de l'urètre. Le cathétérisme urétral permet l'examen de la perméabilité urétrale avec un inspection plus crâniale et se conduit en respectant les règles d'asepsie, une contention appropriée (2 personnes en plus du manipulateur) et une anesthésie générale obligatoire chez le chat. Suite à l'examen clinique, on est souvent amené à faire un diagnostic différentiel et des examens complémentaires tels que: ➔ une analyse d'urine ➔ le recours à l'imagerie médicale: échographie et radiographie ➔ l'exploration de la fonction rénale ➔ l'établissement d'un profil urodynamique Médecine – Sémiologie urinaire – page 89