ARGUMENTAIRE
Le psychologue de l’Education nationale et les droits de l’enfant.
Dans une institution scolaire dont de nombreuses enquêtes révèlent qu’elle créé des inégalités, qu’elle tolère
des injustices, qu’elle exclut plutôt qu’elle n’inclut, comment le psychologue de l’Education Nationale se
singularise-t-il pour faire en sorte que chaque enfant -quelle que soit sa différence- s’épanouisse, révèle et
développe ses potentialités dans une école bienveillante ?
Les psychologues de l'Education nationale en tant que partenaires d’autres professionnels (enseignants,
médecins, travailleurs sociaux…) doivent gérer des situations dans lesquelles les droits de l’enfant peuvent être
oubliés (parfois inconsciemment parfois au nom de son intérêt). Dans les entretiens avec les familles,
quelquefois en grande détresse, ils peuvent être soumis à des pressions qui vont faire passer le droit des
parents avant celui des enfants.
Dans le cadre de leur exercice professionnel, les psychologues de l’Education Nationale sont confrontés à
plusieurs défis qui mettent en question leur responsabilité éthique, morale et judiciaire : Le respect des droits de
l’enfant se heurte aux normes culturelles et politiques, avec les conséquences que cela entraîne pour la
personne en développement.
Soumis à des contraintes diverses, le travail réel se trouve en contradiction avec le travail prescrit ce qui
demande des capacités d’adaptation parfois impossible à mobiliser. Cette situation de « double bind » entraine
du stress, voire de la souffrance au travail et, en conséquence, invalide partiellement ou totalement le service
rendu aux enfants.
Certes, les psychologues de l’Education Nationale peuvent se référer au code de déontologie des psychologues.
Ce dernier a fait l’objet d’une actualisation adoptée par l’ensemble des organisations professionnelles en
février 2012. .Néanmoins, la position des psychologues est en constante évolution et requiert à court terme, des
ajustements en rapport avec les questionnements quotidiens demandant des réponses pragmatiques.
Pour construire une pratique satisfaisante à l’égard de l’enfant, quelle position les psychologues EN vont-ils
tenir ?
SOMMAIRE
Argumentaire de la journée.
Intervention de la Présidente AFPEN-IDF Catherine Barthélémy
Intervention de la Présidente Nationale AFPEN, Véronique Le Mézec
Présentation des conférences.
Conférence de Geneviève Djenati :Le psychologue et les droits del’enfant, une éthique du sujet ...et
après ?
Conférence de JP Rosenczveig :Des nouveaux droits pour l’enfant ? Oui dans l’intérêt des adultes.
Conférence de Claire Silvestre Toussaint :Droits de l’enfant et Code de déontologie des psychologues.
Présentation des ateliers
Compte rendu de l’atelier n°1 Francine Corman :Droits de l’enfant, rôle des institutions et formation des
acteurs.
Compte rendu de l’atelier n°2 Nivole Bailly :Quels droits pour ll’enfant et sa famille en grande
précarité ?
Compterendu de l’atelier n°3, Dominique Maurice :Droits de l’enfant : une approche critique du sujet
en situation de handicap.
Conclusion de la journée par la Présidente de l’AFPEN IDF