L’avalanche de neige récente survient
pendant ou peu après une chute de neige.
Elle résulte du mélange entre la neige et
l’air, si l’inclinaison et la longueur du
versant sont suffisamment importantes, un
aérosol de neige va se former. Cet aérosol va
donc couler le long de la pente en formant
des rouleaux de neige horizontaux. La
vitesse de ce type d’avalanche est très élevé
et peut atteindre les 200 km.h-1
Les avalanches de neige sont ralenties par
l’air et non pas par le relief, à cause de leur
légèreté. Elles ne concernent que la couche
supérieure du manteau neigeux qui est
soufflé par l’air, et la quantité de neige
déposée est de faible volume.
Plus la chute de neige est importante, plus le
risque d’avalanche est important. Jusqu’à
90cm de neige, le risque s’étend aux pentes
dites moyennes, alors que au dessus de 90cm
de chute de neige, le danger est très élevé sur
tout le massif.
Le risque d’avalanche ne varie pas
seulement en fonction de la quantité de neige
tombé, mais aussi de l’intensité. Plus la
neige tombe rapidement, plus le risque est
élevé. En effet la même quantité de neige
tombant sans vent pendant quelques heures
entraîne un risque beaucoup plus important
que si elle tombe durant quelques jours.
Le dernier facteur jouant sur les risques
d’avalanches est la température qui joue sur
la composition de la neige. Si la température
de l’air est proche de 0°C, le risque
d’avalanche de neige récente est vite
diminué puisque la neige se tasse très
rapidement et consolide donc le manteau
neigeux. Au contraire si la température est
plus froide, le risque dure plus longtemps car
la neige reste donc sèche et légère plus
longtemps.