Juin 2015
Dans les années 1960, aucune oie cendrée ne restait en France en hiver. Elles sont de plus en
plus nombreuses à hiverner dans notre pays désormais car elles trouvent de quoi se nourrir
sur place en cette saison.
La chenille processionnaire du pin forme des cocons que l'on peut voir dans les arbres, par
exemple dans la forêt des Landes où elle fait de gros dégâts. Cantonnée il y a 50 ans dans le
sud de la France, elle remonte peu à peu, atteignant la région parisienne dans les années
2000.
Diapo 24 : 2 scenarii possibles
Voir diapo 25
Diapo 25 : Les résultats : anomalies de température pour la fin du 21ème siècle
*AR5 = Fifth Assessment Report = 5ème rapport du GIEC
Pour réaliser des projections climatiques de long terme, le GIEC propose quatre trajectoires
dites RCP (Representative Concentration Pathway), qui indiquent quatre directions très
différentes. Ces quatre trajectoires correspondent chacune à une concentration
atmosphérique en CO2, qui aura un impact sur l’effet de serre, et donc sur le climat.
Selon la trajectoire la plus optimiste proposée par le GIEC, il nous reste une chance de
maintenir la hausse des températures sous le seuil de 2°C en 2100, par rapport au niveau de
1850.
Dans la trajectoire la plus pessimiste (celle qui se produira si on n’agit pas en faveur du climat
en limitant nos émissions de gaz à effet de serre), les températures pourraient augmenter
jusqu’à 5,5°C. Dans ce scénario du pire, les vagues de chaleur qui arrivent aujourd’hui une fois
tous les 20 ans vont doubler ou tripler de fréquence.
Ces cartes donnent l'évolution de la température mondiale d'ici 2100 dans deux cas de figure :
soit on limite nos émissions de Gaz à effet de serre (scénario RCP2,5 qui limite l'impact des
GES à 2,5watt par m2 en moyenne sur la terre) soit on ne les limite pas (scénario RCP 8,5 qui
conduit à une augmentation de 8,5 watt par m2)
On voit que dans tous les cas, le réchauffement est significatif. Pour RCP 2,5, le réchauffement
moyen est compris entre 1,5°C et 2°C, pour RCP 8,5 il est d'environ 4,5°C. On voit que le
réchauffement est moins marqué sur les océans que sur les continents et qu'il est maximum
dans le Grand Nord où il pourrait atteindre 10°C.