2 Interprétation économique

publicité
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
DEUG ECONOMIE-GESTION
1ère ANNEE - SEMESTRE 2
Ouvrage bibliographique : David LISS, Une conspiration de papier
Plan : Introduction
Chapitre 1 : Démographie et économie a travers l’histoire
Chapitre 2 : Economie de la coutume et de l’autorité
Chapitre 3 : Emergence de l’économie marchande
Chapitre 4 : Villes, Etats-cités, Colonies
Chapitre 5 : La monnaie
Chapitre 6 : Evolution des facteurs de production dans l’économie marchande
Chapitre 7 : La Révolution Industrielle
Chapitre 8 : Instabilité et crises de l’économie de marché.
Introduction
« Les historiens décrivent comment la croissance a eu lieu et les économistes cherchent a
comprendre pourquoi elle s’est produite » P.Vilar.
REPERES CHRONOLOGIQUES :
1
1.1
L’économie pré-capitaliste : L’Antiquité
Première révolution éco
Elle se déroule lors de la période néolithique. L’agriculture et l’élevage favorise la
sédentarisation des peuples.
CSQ : apparition des Grandes civilisations de l’antiquité et une croissance démographique
sans précédent.
1.2
Les civilisations de l’antiquité.
Elles sont réparties selon deux principaux facteurs :
Facteur TERRE : Mésopotamie, empire hellénique, Egypte, Perse
Facteur COMMERCE : Phéniciens, carthaginois, cités grecques.
Exception : ROME elle réunie les deux facteurs agriculture et commerce.
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
2
L’empire pré-capitaliste : le Moyen Age
L’occident
2.1
A partir du 11ème siècle, on assiste à une croissance économique et démographique et à une
floraison des techniques.
Au 13ème siècle cela change. C’est l’époque noir : baisse de la productivité, guerre, famine,
épidémie.
Le monde islamique (Espagne à l’inde)
2.2
Du 7ème au 12ème siècle alors que l’occident sombre dans le chaos, le monde islamique connait
une croissance.
Du 12ème au 13ème siècle c la lutte entre les peuples.
3
Vers la modernité
3.1
Renouveau économique en Europe occidentale (16ème)
On assiste a une croissance de la production et démographique et de certaines fragilités.
 Angleterre : principe des enclosures : on construit des clôtures pour les animaux on ne les
laisse plus en libre pâturage.
 Division mondial du travail : commerce triangulaire. L’Espagne et le Portugal en sont les
pionniers. C’est l’apparition de nouveaux réseaux marchands.
3.2
Le 17ème siècle
Le 16ème siècle provoque une croissance démographique alors que les techniques restent
inchangés. Le salaire réel diminue du fait de l’abondance de main-d’œuvre et de l’inflation.
La terre est de moins en moins fertile, les rendement diminuent.
 Retour du piège malthusien comme au moyen age.
3.2.1
Cas de la Hollande : Provinces Unis
Solution contre ce piège le renouveau institutionnel facilitant le développement de l’économie
marchande : l’agriculture se modernise, les villes vivent avec un libéralisme précoce, hausse
des techniques financières et des modalités sociales.
3.2.2
Cas de la France
Le poids démographique et la stabilité institutionnelle induit l’inertie en matière économique.
C’est la 1ère puissance politique du continent. C’est un système économique tiré vers la
coutume.
3.2.3
Cas de la France
Le système des enclosures se développe de plus en plus. On se trouve dans une période de
dynamisme économique, ces bouleversements économiques encourage l’activité économique
et la monarchie plus tempérée (1682).
Il y a une compétition maritime entre l’Angleterre et la Hollande car le commerce se
développe.
CCL : Au terme du 17ème siècle il n’y a pas vraiment de révolution technologique car
l’énergie est canalisé au niveau économique.
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Chapitre 1 : Démographie et économie a travers l’histoire
1
Evolution démographique
A l’époque de l’homme de néandertal on dénombrait 500 000 habitants.
1.1
La 1ère révolution démographique
Essor de l’activité sédentaire en 4 000 avant Jésus Christ fait passer ce nombre a 15 millions
d’habitants. Fin du 12ème s. on dénombre 1,5 millions d’hab. En 5000 ans d’activité
économique, la population est multiplié par 10.
Or l’évolution est lente a cause des contraintes naturelles, c le régime démographique primitif
naturel : combinaison d’une forte fécondité et d’une forte mortalité. Ce régime existe encore
dans certaine économie aujourd’hui.
Répartition des peuplements :
1er S. ap JC : ¾ de la population se situe en chine, inde et dans le bassin méditerranéen.
Au moyen age : 60% de la population en Europe occidental.
11ème – 13ème s. : forte augmentation.
14ème s. : crise  perte de 1/3 de la population occidental.
15ème-16ème s. :développement scientifique boom éco
17ème s. : période de troubles : famines, conflits
1.2
La 2nd révolution démographique
Elle concerne les pays européens et les colonies (USA, Canada).
La population a été multiplier par 4 : 1750 : 146 millions 1950 : 573 millions.
Csq : beaucoup d’émigration vers l’Amérique du nord, l’Amérique Latine et l’Océanie. Le
rythme devient plus dynamique.
Population mondiale :
1700 : 700 millions
19ème s. : 1 milliards
fin 19ème s. : 1,5 milliards
1990 : 4,5 milliards
Il y a une forte fécondité et la mortalité stagne.
2000 : 6 milliards
De plus, il ya l’exploration de nouvelles zones géographique (USA, Canada). Ils jouent le rôle
de stabilisateur en Europe (expansion géographique). Il y a donc de nouveaux espaces
financiers pour placer les capitaux, cela contribue a la rentabilité.
1.3
La 3ème révolution démographique (1950-auj)
Stabilisation de la population :
Néolithique jusqu’au 18ème s. : population se multiplie par 2 ts les mille ans
1950 jusqu’à auj : population se multiplie par 2 ts les 40 ans
Il y a deux cas :
 stabilisation de la population européenne : baisse de la mortalité et baisse de la fécondité.
 explosion dans le Tiers-Monde (Asie, Afrique, Océanie)
Il représente 80% de la population mondiale mais 20% de l’accumulation de richesse.
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Phénomène de polarisation :
F.Braudel : « chaque fois qu’il existe un décentrage, un recentrage s’opère comme si une
économie-monde ne pouvait vivre sans un centre de gravité, un pôle » pôle économiemonde :
Grèce antique : 5ème s. av JC
Rome 1er S. av JC
Europe 11ème s.
Angleterre 19ème s. grâce au Progrès technique
Notion de décentrage :
Effacement de l’économie-monde. Cette notion d’effacement peut-être interpréter par la
structure par âge en France.
âge
1775
1851
1901
1946
1968
1999
0-19
42.8
38.5
34.3
29.5
33.7
25.7
20-59
49.9
51.3
52.7
54.5
48.4
53.9
+ 60
7.3
10.2
13
16
17.7
20.4
2
Interprétation économique
Les phases de croissance démographique se déroule parallèlement a la croissance
économique.
La dynamique économique s’illustre par le progrés technique, l’essor culturel, et l’expansion
territoriale.
Phase de recul : MALTHUS (17ème) : Piège Malthusien : Théoriquement il le fonde à partir :
 la croissance naturelle de la population qui suit une progression géométrique
 la croissance des ressource qui suit une progression arithmétique
Or, progression géométrique> arithmétique, d’où le piège. Ce piège est une constante.
A partir de la révolution industrielle, la dynamique de l’économie est capable de se donner
des ressorts pour éviter le piège malthusien, comme par exemple l’amélioration des
techniques. Ex de l’agriculture, les amélioration des techniques (engrais, semences…)
permettent d’accroître le production, alors même que la population augmente, le piège
malthusien est contré.
Depuis le 19ème s., la révolution industrielle a apporté ses éléments pour contré le piège
malthusien.
Depuis 200 ans on assiste à un vieillissement de la population. Causes démographique :
 recul de la mortalité (augmentation de l’espérance de vie a la naissance)  gain en vie à
tous les segments des âges surtout a la mortalité infantile : explication par le vieillissement
par le haut
 vieillissement par le bas : baisse de la fécondité.
Jusqu'à la moitié du 20ème s. : principale cause : vieillissement par le haut.
Depuis le second s’ajoute.
Ces phénomène démographique cause des problèmes économique contemporains (ex :
Retraite) en conflits avec des objectifs de croissance.
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Chapitre 2 : Economie de la coutume et de l’autorité
Comment ces deux notions vont s’affronter ?
Sociétés pré-marchande
Coutume  féodalité
Autorité
 Pré-bureaucratie
1
1.1
Modèle d’institutionnalisation
Principe des comportements ancestraux
Comportement ancestraux :
idée de répétition, cadre institutionnel d’inertie, rien ne vient les perturbé. Chaque individu
fait une tache qui lui est propre. L’économie de la coutume est marqué par la décentralisation.
Le lien entre chaque individu se fait par la routine. Le système est rarement perturbé par des
faits extérieur. Il a un équilibre de longue durée.
Réaction face a un événement exceptionnel :
 événement dont certains anciens connaissent l’histoire : les individus ont des repères de
pilotage, ainsi l’incertitude peut-être réparé. La société coutumière peut crée une nouvelle
routine logique face à cet événement : c’est le « risque » ou encore « l’incertitude
probabilisé ».
 incertitude radical :c’est Keynes qui le met en lumière, ex le 11 septembre ou le tsunami.
De là émerge un principe d’autorité qui remet en cause les habitudes.
Domaine de l’économie de la coutume : société néolithique, Moyen age, société tribale
d’aujourd’hui. Les zones de coutume sont difficilement accessible protection face au choc et
aux incertitudes radical.
Cas de passage a un système d’autorité :
Le leader se dote de pouvoir plus actif pour assurer l’action contre l’incertitude, sauvegarde,
protection …
Société de coutumeincertitude radicalchocnouvel organisation, repères, leader 
Société d’autorité. La légitimité du nouveau leader repose sur la peur et la réussite des
objectifs qu’il propose.
Figure historique de ces leader : Pierre Le grand, Charles de Gaules.
Le système de coutume est simple et calme toutes choses égales par ailleurs.
« Les motivations d’aujourd’hui comme celle des sociétés primitives ne sont pas très
rationnelle. » cf. p9 du dossier.
D.Kaubeman critique la théorie orthodoxe : la maximisation du profit fait qu’on a un
comportement naturel, c le principe de l’axiome des préférence. En effet, les chocs peuvent
faire que les choix et comportements changent.
Situations hybrides :
Après une invasion, un chef s’installe. Le danger passe, il est moins permanent donc le
système redevient plus coutumier. On passe de la légitimité du commandement a la coutume.
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Le leader doit montrer de quoi il est capable et pour être crédible il doit être a la hauteur des
promesses économiques faites au peuple pour l’avenir.
Il peut y avoir des échecs a long terme avec le passage d’un leader militaire a un leader
civilremise en cause du leader.
1.2
Système féodal et développement du prélèvement
De multiples exemples historiques comme le moyen-age.
Point commun lié a la mutation à moitié manquée d’un gouvernement militaire a un
gouvernement civil.
On a des sous-chefs militaires qui deviennent des gouverneurs de province (provenance d’une
hiérarchie militaire). Ils prennent place sur le terrain et doivent organiser la paix. Pendant le
souvenir des ennemis, maintien d’une situation de peur vis a vis de l’ancien leader.
Au fur et a mesure que cette peur diminue, le lien se désagrége et progressivement le
gouvernement central ne peut plus maîtrisé son peuple qui prend des libertés la peur n’étant
plus omniprésente.
 légitimité centrale pour un redémarrage économique.
Autorité de nature symbolique avec le phénomène d’hommage au leader dans l’antiquité.
Progressivement on trouve une hiérarchie de seigneurie qui s’installe sur l’ensemble des
zones géographique.
Intégration du souvenir de l’autorité centrale dans une dimension coutumière pour gérer la
concurrence entre les seigneurs : c le cadre coutumier qui régit la relation.
Système féodal = autorité + coutume
Le système féodal s’instaure en Europe occidental avec les période d’invasions barbares. SudOuest : viking. On assiste a la constitution d’une civilisation homogène.
Fractionnement de l’Europe avec l’éclatement de l’empire carolingien : origine du système
féodal comme réaction de défense avec un éclatement de longue date.
Comment maintenir la cohésion dans de vastes espaces ?
Le système féodal constitué d’une chaîne d’hommes basé sur l’économie de la terre en
exploitant les ressources de celle-ci.
Le souverain reçoit un fief. La terre est un gage de services suivant une hiérarchie : système
d’assurance en chaîne avec une protection a chaque étape.
En terme de coutume , on a les aides, les devoirs de services pour que le paysan paie ce qu’il
doit a son seigneur, au moment ou le fils aîné devient chevalier et que la fille est mariée… :
prélèvement coutumier exceptionnel.
Phénomènes d’aide ancestraux :
Chaque paysan reçoit une terre qui est mise en culture. Le paysan doit donc une redevance : le
cens (monnaie), une quote part de la récolté (nature) ou la corvée (prestation de travail).
La pression des propriétaires est grande ceux qui travaillent la terre, la louent, surtout
lorsque l’économie marchande est apparue avec le développement du marché.
En échange de ce système, le seigneur protége les biens et les personnes proche au paysan :
assurance et paiement de cette assurance.
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Il y a des lieux où ce système est inutile notamment les reliefs accidentés. Autonomie de la
paysannerie pas de seigneurs pour diriger.
Rôle du prélèvement
 les militaires trouvent la subsistance par le pillage, l’exploration
 pour les envahisseurs c’est aussi un motif d’invasion pour subsister, ils vont au ressources.
Mais c’est une situation temporaire car il faut gérer, défendre…les terres conquises et
donc plus les piller.
 Le passage d’un régime de subsistance impose un passage à un système de prélèvement
Pour que les choses redémarre correctement, le prélèvement doit être mesuré « trop d’impôts
tue l’impôt » cause de révolte : pression fiscale : débat contemporain.
Certains individus ne se nourrissent pas de leur travail : système de diversification ; de
spécialisation de l’activité (guerrier, prêtres…).
Le système d’offrande est traditionnellement institutionnalisées dans les prélèvements.
Progressivement, la légitimité de la perception des prélèvements par l’autorité sert a la
démonstration par ses serviteurs, sa cour. Il faut bien financer ce tape a l’œil.
Problème de transfert de ces prélèvements dans le système féodal. L’illiquidité des transferts
est un soutien a l’organisation féodal.
Le problème est lié a un phénomène spatial. Chaque gouverneur reçoit sur son espace de
redevances et il fait ensuite remonter vers l’autorité centrale ce qui n’est pas très pratique
puisqu’il faut ensuite redistribuer les richesses ce qui peut provoquer des gaspillages.
On va donc permettre au seigneurs locaux de garder la partie des redevances qui leur revient
de droit (système des Appalaches). Rente locale mise en place, relation diluée avec le centre =
éclatement de l’autorité.
Le seigneur est le collecteur de contribution, il prélève aussi pour les travaux publics.
L’autorité centrale ne reçoit que le résidu, le surplus des redevances.
A certains moments, le centre va quand même réagir d’ou les luttes. A long terme, le centre
doit dépérir mais il a des sursauts. Périodes maintenues parfois longtemps imitable.
1.3
La polarisation bureaucratique : les institutions pour maintenir le centre.
Elles vont faire en sorte que le prélèvement revienne au centre avec le système donc contrôle :
création d’une administration civile, d’une fonction publique.
Moyen de pacifier en créant une administration civilegouvernement militaire devant gerer la
crise de l’invasion. Retour a l’ordre en déléguant une hiérarchie dans le centre pour gérer le
système.
Des systèmes complexes se mettant en place par rapport au système féodal, on assiste a un
engrenage bureaucratique.
Eclairage sur des phénomènes contemporains qui emmène a l’Etat nation marqué par le règne
centralisateur et interventionniste de louis XIV : notamment L’importance des prélèvements
dans les états européens.
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Les systèmes de coutume protègent les ethnies en se repliant sur eux même lors d’une crise.
Ex : caucase du nord, Russie. Enjeux stratégique dans la survie économique de ces zones de
troubles.
Maintien de la main d’œuvre grâce a « l’éthno économie » pour le futur redémarrage
économique : re basculement de l’autorité vers la coutume (idée de mouvement de l’un a
l’autre).
Les bases liées a la coutume ont des effets de mode de nos jours. Cette coutume rassure face a
une incertitude dans un mouvement dynamique et permanent.
Cette construction complexe d’un système de contrôle bureaucratique prend du temps
(Charles VII grands vainqueur de la guerre de 100 ans met en place l’Etat-nation). Le système
de l’autorité et de la coutume évoluent parallèlement en se connectant parfois lors de troubles.
La chine s’accommode bien au système bureaucratique (capitalisme appuyé sur l’état).
Système qui vont marquer durablement les civilisation même quand l’économie marchande
s’est développé.
Ex de systèmes bureaucratique :
 Egypte ancienne avec la figure du scribe : personnification du savoir et de la proximité du
souverain
 La chine
Ce sont les 2 plus anciens système bureaucratique mis en place.
Etablissement d’une chaîne de contrôle pour veiller au respect de la hiérarchie des
prélèvement. Des fonctionnaires sont embauchés pour en surveiller d’autres. Ex : la cour des
compte des Apu.
Il ne restent jamais au même endroit pour éviter les détournement de fond (même système
dans les banques). Il faut éviter la mise en place d’une coutume intérieure.
Il faut renouveler régulièrement les administration : Pour ce faire :
 concours des mandouns (chine)
 école nationale de l’administration.
Dérive vers l’inertie des castes hériditaire (de père en fils) :
 système héréditaires de transmissions
 danger de la coutume et d’une système archaïque
 féodalisme sui s’incruste dans le système bureaucratique.
Méfiance au captation de rentes qui pourrait rendre certaines élites indépendante.
2
Dynamique économique et système économique pré-marchande
Le prélèvement est individuel de développement de marché, mais le développement de
l’économie de prélèvement est un mécanisme du gouvernement qui se met en place lors du
développement de l’économie marchande.
Processus d’organisation de la société et de ses activités qui a débuter avant l’émergence du
marché.
Est-ce que ce développement du marché va perturber le processus des prélèvements ?
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Système de gouvernement autoritaire en chine lié au commune. Prélèvement : clés des
système intermédiaire avec le système fondé, féodal et bureaucratique.
Prélèvement : la gabelle, la dîme, la taille p59-62.
Plus on se rapproche du modèle centralisé avec un état fort et plus le prélèvement augmente,
ceci est encore valable aujourd’hui.
La gestion bureaucratique : concentration des prélèvements. Le système féodal est beaucoup
plus lourd.
Notation de la spécialisation, liée a la concentration des activités et donc au système
d’économie d’échelle, rend nécessaire le système des prélèvements.
Ex de dépenses de prestiges : pyramides égyptienne, palais de Versailles…
Investigations dans des départements de recherche pour la découverte de nouvelles
technologies qui servent ensuite a l’économie.
Le système de l’économie marchande se greffe sur le système des prélèvements.
Cette économie de prélèvement est une économie pré-marchande qui se base sur l’extorsion
d’un surplus (une rente). Cette rente est utilisée pour entretenir tout un système d’assurance et
de légitimité de l’autorité (crédibilité). C’est un véritable système éco.
Captation des rentes utilisée dans les travaux contemporains sur les recherches énergétiques et
droits de propriété.
L’économie de prélèvement et la pensée économique :
 PHYSIOCRATES : 2ème moitié de 18ème s. : Quesnay (perspective d’économie globale) et
Turgot.
 Tout est centré sur l’agriculture qui génère des flux de revenus. On va donc prélever sur
des surplus de l’agriculture, les autres activités étant annexes. La somme de ses activités
annexes : activités stériles car ne produisent pas de richesses directement.
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Chapitre 3 : Emergence de l’économie marchande
Lecture p18
1
1.1
Emergence du marché
De l’économie de la vie matérielle au commerçant
Processus :
Vie matérielle (économie de prélèvement)émergence de fonction marchandecommerçant.
Vie matérielle : On a comme même une activité commerciale. Il y a comme même des
échanges mais ces échanges ne repose pas sur une personne précise.
Comment un marchand apparaît ?
Un marchand détient un capital pour échanger. Comment est-ce possible ? Hyp :
- chose qui ne plaise pas (ex : anniv)
- commerçant = receleur de bien volé (ex : pirate)
Au moyen-age : on a une multitude de fête : rassemblement où les gens s’échange des biens
(ex : foire), ce sont des activités commerçantes occasionnelles.
Progressivement, on peut penser que l’échange ne peut se faire qu’en une fois, problèmes de
stockage : il faut trouver un endroit avec un surveillant (boutique).
Le boutiquier donne au marché une continuité dans le temps. Le commerçant est prêt à faire
des échanges tout le temps.
1.2
Développement possible dans une activité commerciales
Amélioration des biens stocké
Au delà de stocker des biens on peut les améliorer comme passer du commerce à l’artisanat,
cependant la finalité reste la vente.
Accroissement dans l’espace
Une fois qu’on a une boutique on en ouvre une autre, on se fournit ailleurs : développement
spatial.
1.3
Développement du Grand Commerce
Il repose sur deux voie :
 échange de démonstration : Qu’est-ce qui le rend possible ? Il faut qu’il y ait une
centralisation des ressources physique : compatibilité avec la bureaucratie (système
centralisé et autoritaire) et la spécialisation. Il s’amorce par le sommet. Le s’échange
s’effectue via des ambassadeur, des présents… Besoin de réciprocité : don / contre don.
Cet échange va dynamiser le commerce au loin (tissu, pierre) Terme économique : demande
en diversification des produits. Ce sont des entités qui travaillent indépendamment mais qui
reste lié avec l’autorité. Ex : Marco Polo, Jacques Cœur. Ce schéma de développement s’est
passé a plusieurs niveau.
 Naissance de l’homme d’affaire au moyen-age :
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Les hommes s’approvisionne vers l’orient car :
13ème s. : renchérissement des produits précieux, une forte demande engendre une hausse de
l’offre.
Succession des taxes des pays musulman traversés par les marchandise (système
prélèvement) : L’importation est de plus en plus cher par rapport a l’exportation. et risque de
voyage (pirate)
Solution : création d’association de marchand ; les acteurs économique vont apporter des
fonds. Au retour, partage des bénéfices entre les apporteurs de fonds et ceux qui mettent en
places l’activité.
 Les besoins logistiques :
Lors de campagnes militaire, d’exploration de commerce…les intendants responsables
peuvent donné naissances à des activités commerciales peuvent donner lieu à
l’approvisionnement de marché, de grands échanges. Les complémentarité des associations
marchandes induisent des économies d’échelles.
1.4
Les villes conséquences des échanges
1.5
Besoin d’institution pour organiser les relations marchandes internes
Pourquoi les acteurs du marché ont-t-il besoin d’un cadre spécifique ?
Il n’y pas d’activités planifiés, organisation à l’avance du boutiquier. On peut avoir une
émergence individuelle qui induit une montée de la rivalité. On a besoin d’un règlement via le
contrat. Vont donc émerger des structures institutionnelles, comme des domaines de
surveillance, dans ce cadre de contrats. Pour que ce soit possible : la ville sera le support de ce
rassemblement car elle facilite la surveillance.
Il apparaît un besoin du droit de la propriété et de l’attestation : garantie que l’objet sera bien
a lui. Dans le système coutumier le droit de propriété ne vient pas de soit. Le passage a la
réalité du droit ne vient pas de soit. Apparition de contrat avec promesse de livraison, le cadre
juridique se développe. Les règles, les conventions générales apparaissent. Différent cas sont
envisagé (mort, vol, détérioration…). Des processus institutionnel rendent nécessaire des
recours d’arbitrage.
Apparition de confrérie de marchand d’une même origine, qui assure leur condition qui sont
nécessaire mais pas suffisante pour assurer l’échange. Besoin d’une autorité de la cité ou de
l’état-nation pour gérer les conflits non-gérables par le groupe de marchand.
Le système bureaucratique fort ne permet pas forcément le développement des échanges.
A lire p9,10
1.6
Développement du grand commerce
Le commerce intérieur est devenu assez vite coutumier, figé. Il y a une forte incitation à aller
vers l’extérieur.
2
2.1
Distinction économie marchande et capitalisme
Des échanges mondiaux
15ème 18ème : en Europe se développe progressivement des zones de vie plus rapides.
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Fernand Braudel : Dès le 13ème s., observation dans le bassin méditerranéen et Europe, d’un
mécanisme de contagion des niveaux des prix. Sur des biens, on trouve des correspondances
de variations des prix. FB parle d’économie-Monde. Les liens économiques transportent les
relations marchandes des prix, information du marché, ses variations sont les signes de la
mondialisation pour lui. Il s’agit des métaux précieux car ils sont sujet à de nombreuses
circulation. La dynamique de l’économie monde est capable de surpasser l’Etat-nation.
Un des moyen de se rendre compte du développement de l’économie-marchande est
l’archéologie (pièce espagnol retrouver dans le monde entier)
2.2
Quelques définitions
Capitalisme : pour FB, c’est un comportement spécifique à ne pas confondre avec l’économie
marchande (abus de langage) et avec la globalité de l’économie marchande.
Capital : c un input de la fonction de production, c une réalité tangible.
Capitaliste : c l’homme qui préside à l’insertion du capital dans le processus de production,
habituellement peu altruiste.
Capitalisme : décris la façon dont est construit de mécanisme d’insertion capital dans un
processus de production.
2.3
Formes économiques du marché, selon FB
 A : échange quotidien au sein d’une ville ou commerce à grande échelle. Régularité dans
le flux même si elles sont à des échelle différentes, il n’y a aucunes incertitudes.
 B :Marge de tout ce qui est régulier, transparent , balisé, prévisible. C’est la volonté de
certain marchand d’influencer sur le prix (stock, groupement, marchandage…)C’est un
comportement qui fuit la transparence : la négociation n’a plus lieu sur la place du marché
mais sur des lieux sombre. Ce type d’échange, où la relation multilatérale est remplacé par
une relation bilatérale, connaît une information asymétrique, manipulation du
consommateur et du producteur. Les moyens de cette manipulation étant une disposition
d’argent comptant, manipulation de l’information. Fig : J cœur , J Fugger p18-19
Résultat de ces échanges :
- amplification de tout type d’approvisionnement  augmentation des échanges pour type
A et B.
- augmentation du bien-être globale.
- Les autorités sont incités a baisser le contrôle bien que le lien se noue entre B et l’autorité
Risque
Participation
Monnaie
Profit
Commerçant
A : économie marchande
- car coutumier
Foule participante
Troc et/ou forme monétaire
secondaire
-
Spécialisation
+
Aspect concurentiel +
B : capitalisme
+ car pari important, temps de retour sur
investissement et délais plus long
Peu de participante
Or ou argent car grosse transaction
+
Négociant : relation spéciale avec
puissance et autorité
- car avec le profit on peut se diversifier.
- car réseaux d’informateur, activité
d’initié, à limite de la légitimité
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
2.4
Développement des échanges et paradoxe de la spécialisation
Plus on avance dans le développement de l’économie marchande.
Le déterminant du négociateur : capacité à regrouper des capitaux pour développer a une
perspective de profit. Aucune spécialisation, son activité est lié à la capacité d’adaptation à
des options de profit. Obj : gain connaissance d’un domaine.
Lire p2-12
Jean Baechler décrit le capitalisme selon 4 traits :
1) Droit de propriété
2) Fonctionnement de marché
3) Entrepreneur : preneur d’iniciative
4) Maximisation du profit : accumulation de la puissance
Pour Wallerstein :
1,2,3 : description statique, description d’une économie de marché
4 : description dynamique
économie de marché + dynamisme = capitalisme
Mode de régulation permettent la contextualisation des marchés (FB)
Lire p18
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Chapitre 4 : Villes, Etats-cités
1
Rôle des villes dans monde occidentale
L’europe occidental est touché par une disparition complète voire radicale d’un pouvoir
centralisé et autoritaire. Ex. l’empire Romain recherche un nouveau système autoritaire mais
cela est un échec. Résultat : instabilité de l’organisation économique et sociale. L’état-nation
moderne apparaît au XVème siècle avec Charles VII. C’est le début de la structure des villes.
Le développement des villes tire partie de cet émiettement des autorités.
On a des rapports d’autorités forts quelque soit le lieu. Le développement des villes est lié à
des espaces de liberté favorable au développement du commerce et au domaine concurrentiel.
Plus tard, les villes n’auront plus d’emprise sur la révolution industrielle pour échapper au
carcans des corporations…
Dans ce premier temps de l’économie marchande, le développement des villes engendre une
hausse du commerce. Cependant on ne remet pas en cause les états-cités.
Au 16ème et 17ème siècle, l’organisation industrielle des villes est trop rigides (cause :
corporation). Les villes deviennent un obstacle à l’extension de l’économie marchande.
2
2.1
Etats-cités et développement du commerce
Diversification des échanges
Montrer qu’on a une organisation socio-économique explique le développement du commerce
via la diversification.
Noyau des échanges : ensemble de commerçant d’où vont s’étendre des connexions où va
s’étendre l’économie marchande. Il tisse des relations avec individus non marchand ou
marchand, interne ou externe à la cité.
Principe de fonctionnement :
Il nous donne la dynamique des échanges, c’est l’arbitrage.
Ex : deux zones :
A. blé rare et huile abondante B. contraire
On peut en tirer des avantages. Arbitrage : achat de blé de B car moins cher.
 théorie des avantages comparatifs de Ricardo et de Smith
Le libre échange permet d’accroître le bien être global.
2.2
La captation de la rente agricole
Le marchand achète la terre au seigneur qui perçoit le blé comme une redevance.
Ex : Slovénie : 15ème siècle paysan doit 10 jour de corvée par an.
16ème siècle il en doit 6 mois. Cause : développement des échanges.
Effet distributif qui assure la captation de la rente.
Exemples historiques :
 cas de terre abondante et homme rare :
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Il est nécessaire trouver un principe incitatif pour faire venir la main d’œuvre, comme la prise
à cens qui est un droit a la terre contre un paiement régulier. Cette fixation monétaire est un
avantage pour le paysan car la monnaie se dévalue au cours des siècle. Il y a un
appauvrissement des seigneurs. Cf. p 68.
 opportunité de profit via les échanges :
ces échanges permettent la constitution de domaine ex : le développement des enclosures et le
capitalisme agraire de la Grande Bretagne. Ici la fixation est en nature (corvée), le seigneur est
avantagé.
2.3
Epuisement des profits et recherche de diversification
La dynamique commerciale, c’est à dire la diversification, permet d’accroître le profit, on
assiste à une dynamique d’accumulation.
Illustration de la loi d’épuisement des profits :
On reprend l’exemple du marché de blé. Le commerçant en tire des bénéfices et a envie
d’étendre son champs d’action. Il cherche d’autre fournisseur soit en incitant l’augmentation
de la production soit en incitant le changement de production des paysans.
Moyen : soit en augmentant le prix offert soit en diminuant le prix demandé
La marge du marchand diminue, c’est la tendance à la baisse du profit du commerce.
Ce shéma est parfaitement libérale. Le marchand va redistribuer sa marge en amont et en aval.
Tout le monde bénéficie du développement des échanges.
Solution : la diversification permet ne pas subir la baisse des profits.
L’appartenance à une ville et/ou un organisation favorise la croissance d’un commerce
diversifié (l’information circule mieux)
2.4
Relativiser le problème des rendements décroissants
Il y a des effets d’économie d’échelle, d’externalité qui rendent les choses plus rentables
qu’on le pensait. La baisse du profit est compensé par les économies d’échelle grâce au gain
en information et des moyen de communication.
A mesure que le commerce s’amplifie, les frais commerciaux diminuent, les techniques
commerciales et l’organisation s’améliorent, tout cela compense la baisse des profits.
La diversification d’activité entraîne des bénéfices pour tous.
La collectivité et l’organisation marque le pas économiquement. Lorsque la baisse du profit se
fige malgré la diversification, les économies d’échelles, la ville peut se figer, l’inertie prendra
le dessus, personne ne pourra s’intaller pour relancer l’économie. Ce phénomène de
diversification amplifie la spécialisation des activités ce qui contribue à une meilleur division
du travail.
Les évolutions des institutions de l’économie marchande (cadre d’innovation économique
pour éviter les risques économique) est lié à la volonté de la baisse des risques économique.
2.5
Diversification et développement des colonies
La colonisation s’étend au monde entier entre la 16ème et le 17ème siècle. La présence sur de
territoires repose sur des phénomènes de nature économique.
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
2.6
Effet distributif du développement commercial
Avantage : même si les marges diminuent on peut avoir des avantages aux échanges
mutuellement senties. On a des mouvements externes qui rendent plus bénéfiques ces
échanges.
Inconvénients :
 la captation de la rente et des territoires refoule les populations indigènes hors de leurs
terres.
 Changement de périodes. D’abord on découvre un gisement, on l’exploite ce qui permet
de créer des richesse en embauchant le autochtones . Puis le gisement n’est plus rentable
laissant les employés sans ressouces.
2.7
Conclusion
L’expansion commercial est lié au contexte d’information imparfaite. Il existe deux forces.
L’épuisement des profits est la force qui tire vers l’anéantissement, puis celle qui tire vers
l’expansion via l’information, la diversification…
Toutes économies est sujette à des changements donc toutes positions n’est pas définitivement
acquises.
3
3.1
Liaisons et oppositions entre Etats-cités et Etats-nations
Paradoxe du développement des villes
Des éléments de rigidités qui s’instaurent dans le développement des villes. Le cadre de
réglementation est à l’origine de contraintes qui entraine l’inertie et donc le replie des villes
sur elles-même.
On assiste à une hausse des corporations à l’intérieur de chaque corps de métiers. Il existe un
paradoxe, les villes ont été des instruments de l’économie marchande et elle retombent dans
l’inertie après leur développement. Il faut donc procéder à un compromis entre la protection
via certains règlements et la liberté.
Ciceron : c’est avant tout pour que chacun observe ses bien que l’on a établit les Etats-cités.
3.2
Développement des Etats-nations sur la bases de ce paradoxe des villes.
Ce sont les espaces les moins affectés par la révolution urbaine qui ont rapidement développé
leur Etats-nations
3.3
Développement de la bourgeoisie d’Etat
Les Grands commis de l’Etat ont une activité lié a la promotion du souverain. Ils en
recevaient des préviléges. Ils ont saisi une part de l’autorité politique et économique. Cette
nouvelle aristocratie pouvaient acheter des parts de charges administratives.
3.4
Alliance des princes et des marchands
Fonction : assurer le développement des Etats-nations. Cf. p 10.
Les Etats-nations vont se développés en cassant le monopole des villes c’est à dire en
détruisant les contraintes, donc limiter la concurrence.
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Les grands marchands s’allient avec les princes pour favoriser les grands espaces. Les
oppositions entre les cités génèrent des guerres. Ex : 15ème siècle, venise/gêne guerre de 40
ans.
Le problème des guerres est le besoin financier qu’elles provoquent. L’élargissement des
territoires développent les Etats-nations. La contrepartie des alliances est qu’elle supprime les
entraves du commerce. Le marché se libère ce qui permet d’accumuler du capital et donc
d’augmenter les profits. En même temps la conquêtes des marchés extérieurs est facilité.
Chapitre 5 : la monnaie
HISTOIRE DE L’ECONOMIE
Téléchargement