
Rayonnements : 
 
Lors  de  la  désintégration  d'une  substance  radioactive,  des  rayonnements  sont  émis  ;  ces 
rayonnements sont invisibles et, très souvent, dangereux pour l'homme. Il existe quatre types 
de rayonnements : α, β-, β+ et γ. 
-Le rayonnement α est formé de particules positives : des noyaux 
d'hélium 4. Il est caractéristique des noyaux « lourds » (nombre de masse > 200). Il est très 
dangereux mais peut être arrêté par quelques centimètres d'air ou une simple feuille de papier. 
-Le rayonnement β- est le rayonnement constitué d'électrons très 
rapides représentés par e-. Ces électrons sont pénétrants ; l'homme a donc des difficultés pour 
s'en protéger. Ils sont arrêtés par plusieurs mètres d'air ou quelques millimètres d'aluminium. 
-Le rayonnement β+ est exceptionnel, il n'existe que pour quelques 
radio-nucléides artificiels. C'est le rayonnement constitué de positons représentés par e+. Les 
positons, encore appelés anti-électrons (antiparticule des électrons), ont la même masse que 
les électrons mais une charge électrique opposée + e ; d'où leur représentation e+. 
-Les rayonnements γ ne sont pas des particules chargées comme les 
trois rayonnements précédents. Ce sont des radiations électromagnétiques de même nature 
que les rayons X mais beaucoup plus pénétrants. Ces rayonnements γ sont très dangereux 
pour l'homme. Ils sont très difficiles à arrêter : il faut parfois plusieurs décimètres de plomb 
ou plusieurs mètres de béton pour les absorber. 
 Ces rayonnements α, β,  γ  sont  ceux que  l'on appelle des  rayonnements ionisants. Ces 
rayonnements  émis  lors  de  la  désintégration  d'un  élément  radioactif  arrachent  des 
électrons à la couche périphérique des édifices atomiques de la matière qu'ils traversent. 
Cela provoque l'ionisation des molécules du milieu cellulaire. Il peut y avoir rupture de 
liaison moléculaire. Tous les constituants de la cellule peuvent être touchés mais c'est 
l'action des rayonnements sur la molécule d'ADN qui a le plus de conséquences.