
LES ACTIONS DE FRANCE AVC NORMANDIE FIN 2013
Voici Les différentes actions prévues par France-AVC Normandie pour cette fin d’année:
-Soutien aux malades et à leurs familles, pendant la permanence à Corneville-sur-Risle tous les lundis,
au téléphone ou par courriels et tout au long de la semaine.
Soutien aux malades et à leurs familles, à la maison du patient de l’hôpital Flaubert au Havre, le 1er
lundi du mois de 9h30 à 12h et le 3éme vendredi du mois de 16h à 19h.
-Les conférences sur l’AVC sont centrées sur la prévention, les facteurs de risques et l’après AVC.
-Participation à divers forums de prévention ou sensibilisation et aux journées mondiales de l’AVC.
Détail de la fin d’année:
-19 septembre : forum à Sées (61), salle polyvalente
-24 septembre : conférence à St Lô (50), centre culturel Lurcat
-10 octobre : conférence à Fontaine le Dun (76), Salle A Bourvil
-15 octobre : au CHU de Caen participation à la journée mondiale AVC
-17 octobre : conférence à les Pieux (50), organisé par le CLIC
-18 octobre : conférence à Montville (76), à l’espace J.L. Chrétien
-24 octobre : conférence à Caen, organisé par le CLIC
et conférence de presse et interview « France3 », à Rouen
-29 octobre : au CH et Salle V.Hugo de Lisieux (14) participation à la journée mondiale AVC
-28 novembre : conférence à St Léger du Bourg-Denis (76), organisé par la MSA
LE CHIEN, ALLIÉ THÉRAPEUTIQUE POST – AVC !
Contrairement à d’autres pays, peu d’institutions ont systématisé en France l’impact d’un
animal sur la sphère neurologique. C’est ce que tente de faire l’équipe du professeur Krolac-Salmon,
neurologue et gériatre, au CHU Lyon Charpennes, depuis plus d’un an et demi.
L’expérience porte notamment sur la rééducation de patients qui ont été victimes d’AVC. Un
labrador, éduqué à l’origine comme chien d’aveugle, a guidé les patients de groupes test dans des
exercices d’habileté motrice sur des parcours précis. Les progrès ont été clairs. Marche et équilibre
facilités, réouverture des champs visuels, effets sur la motivation, langage amélioré et diminution du
risque de dépression. Certains patients arrivent ainsi à prononcer le nom du chien alors que d’autres
mots posent toujours problème… La plasticité neuronale serait en jeu.
En cas d’AVC, ce sont les zones responsables de la motricité, de la sensibilité, de l’espace et du
langage, qui sont souvent touchées. En revanche, celles du cognitif ou de l’affectif ne sont
généralement pas endommagées. Or, grâce au chien, on passerait par des zones non touchées de
l’affect pour aller stimuler d’autres zones. De nouveaux circuits seraient créés ! Le cerveau du patient
se focalise sur l’interaction avec l’animal, sur les émotions, et non sur la logique d’une performance
technique contrainte. Les patients, enthousiastes, témoignent aussi du plaisir à être « dans l’instant
présent » et à ne pas se sentir jugés, comme cela peut être le cas avec les auxiliaires traditionnels.
« Motiver le patient est essentiel et le chien, allié incomparable, est un médiateur qui augmente
les performances », résume le professeur Krolac-Salmon. Qui a décidé d’étendre l’expérience au
service Alzheimer du CHU. Tout en y ouvrant par ailleurs des cours de taï chi et un jardin
thérapeutique...
Christine Saramito
Avec l’aimable autorisation de la rédaction « Principes de Santé » journal N°53 / février 2013