ce niveau, il y a codominance. Cependant, comme l'allèle récessif code souvent pour une
protéine moins efficace ou pas efficace du tout, le nombre de protéines efficaces
produites par la cellule d'un hétérozygote sera intermédiaire entre ce qu'on retrouve chez
un homozygote récessif et chez un homozygote dominant (parce que seul l'allèle
dominant code pour la protéine efficace). Au niveau biochimique, on retrouve donc une
dominance incomplète. Cependant, il se peut que 50% de protéines efficaces donne la
même apparence, le même phénotype à un hétérozygote qu'à un homozygote dominant
avec 100% de protéines efficaces. On parle alors de dominance complète au niveau de
l'organisme. (Voir la page 273 du chapitre 14).
9. Répondez aux questions 4 et 12 des problèmes de génétique à la fin du chapitre
15.
Réponse à la question 4: Il faut diviser le nombre de recombinants issus de
l'enjambement (158+162) par le nombre total de descendants de types parentaux et
recombinants (721+751+158+162), ce qui donne 17% (la réponse est aussi dans le
solutionnaire à la fin du livre).
Réponse à la question 12: On y va selon le même principe qu'en 4, ce qui donne (49+45)
divisé par (49+45+721+751), ce qui donne 6% (voir à la fin du livre). Pour connaître
l'emplacement relatif des gènes corps noir, ailes vestigiales et yeux pourpres sur ce
chromosome, il faut croiser des drosophiles de phénotype sauvage hétérozygotes avec des
individus homozygotes récessifs aux ailes vestigiales et aux yeux pourpres. Si on obtient
une fréquence de recombinaison d'environ 23% (17 + 6), on a les gènes en position ailes
– corps – yeux. Par contre, si on obtient une fréquence de 11% (17 – 6), on a les gènes en
position ailes- yeux - corps.
10. Expliquez ce que signifient la pléiotropie et l'hérédité polygénique du point de
vue des protéines.
Un gène pléiotrope est un gène qui produit des effets phénotypiques multiples (sur
plusieurs caractères). Comme un gène code pour une protéine, cela veut dire que la
protéine a des rôles multiples dans l'organisme. L'hérédité polygénique est lorsque deux
gènes ou plus exercent un effet cumulatif sur un même caractère phénotypique. Cela veut
dire que plusieurs protéines différentes sont impliquées dans l'expression de ce caractère,
et qu'elles ont des rôles complémentaires.
11. Selon ce que vous savez des caractéristiques du vivant (indice: voir p. 9 du livre),
du fonctionnement des cellules et de la synthèse des protéines, qu'est-ce qui fait que
le milieu puisse avoir une influence sur le phénotype?
Il n'existe pas de réponse unique à cette question. Voici quelques éléments de réponse. La
transcription et la traduction (les deux grandes étapes de la synthèse des protéines) sont
des processus exigeant un apport d'énergie (ATP). L'ATP est produite à partir des
nutriments provenant de l'alimentation chez les humains (un facteur environnemental).
Ces nutriments sont consommés en plus ou moins grande quantité. Chez les plantes, la