Réalisation : Direction de la
communication Biofutur
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Indications de la recherche
Urétrites, cervicites, douleurs pelviennes, saignements
gynéco.
Dépistage chez les patients à hauts risques d’Infec-
tions sexuellement transmissibles.
La recherche peut être effectuée dans un prélèvement vagi-
nal, urétral ou 1er jet urinaire chez l’homme et la femme.
Traitement
La réalisation d’un antibiogramme n’étant pas possible,
le traitement est probabiliste :
Le traitement de 1ère intention :
Azithromycine per os 500 mg le premier jour puis 250
mg de J2 à J5.
Ou Josamycine 500 mg 3 fois par jour pendant 10 j.
Si résistance clinique aux macrolides : Moxifloxacine
orale : 400mg pendant 7 à 10 j.
Le groupe Biofutur est constitué de 46 Laboratoires de Biologie Médicale de la région parisienne, dirigés par des médecins et pharmaciens biologistes
libéraux indépendants.
Notre objectif est de contribuer à la prise en charge des patients, en proposant au-delà des résultats d’analyses, notre expertise en biologie médicale.
La section Santé Humaine du Cofrac (Comité Français d’Accréditation) a accrédité nos LBMs, selon la norme ISO 15 189, sous les numéros 8-2602 et 8-
3243*.
*Le détail des activités couvertes ainsi que les sites concernés sont précisés dans l’attestation, consultable sur le site www.cofrac.fr
CRP ou Procalcitonine
quelle utilisation rationnelle de ces biomarqueurs devant une infection bactérienne ?
Découverte en 1930 lors de la phase aiguë d’une infection à
pneumocoques, car réagissant avec le polysaccharide C du
pneumocoque, d’où son nom « C-reactive protein » elle est
depuis largement prescrite. La CRP est une glycoprotéine
produite par le foie en réponse à l’IL6 (interleukine 6). Sa
synthèse débute très rapidement 4 à 6 heures après le
stimulus et sa demi-vie est de l’ordre de 20 heures. Elle
est de ce fait un marqueur précoce de la réaction inflamma-
toire aiguë. Ses concentrations augmentent au cours de la
plupart des processus pathologiques générant de la part de
l’organisme une réaction inflammatoire : infections bacté-
riennes mais aussi virales, polytraumatisme, période post-
opératoire immédiate, maladies systémiques …
Le principal défaut de la CRP est un manque de spécificité
(66 à 85 %) devant une infection aigue bactérienne rendant
difficile l’appréciation exacte de son apport réel. Une façon
de contourner ce problème de spécificité est de raisonner
sur les seuils décisionnels. D’une manière générale, il est
classiquement admis que des valeurs de CRP supérieures à
100 mg/l sont plus évocatrices d’une origine bacté-
rienne que d’une autre étiologie. Cependant, l’impact déci-
sionnel réel de la CRP dans la démarche diagnostique n’est
pas prouvé alors même que son dosage est généralisé.
Chez un patient fébrile l’hyperthermie en elle-même té-
moigne d’un processus inflammatoire et il est rare que dans
ce cas de figure la CRP soit rigoureusement normale. À ce
titre, la CRP n’est pas à proprement parler un marqueur
d’infection, mais plutôt un reflet de l’importance du syn-
drome inflammatoire biologique avec une bonne sensibili-
té allant de 71 à 100 %.
La procalcitonine (PCT), quant à elle, est une protéine
précurseur de la calcitonine hormone sécrétée par les
cellules thyroïdiennes. C’est en 1993 que pour la 1ère fois
il a été décrit que cette pro-hormone n’était pas unique-
ment secrétée par la thyroïde mais pouvait être produite
par de nombreuses cellules lors d’une infection par des
bactéries, parasites ou champignons. En terme cinétique,
la PCT est détectable dès la 4e heure d’un sepsis, avec
un pic à 6 heures et une demi-vie de 25 à 30 heures,
Contrairement à la CRP, la PCT ne s’élève pas ou très
peu au cours des viroses aiguës ou des syndromes in-
flammatoires biologiques d’origine non bactérienne.
La colonisation bactérienne, l’infection localisée, les phé-
nomènes allergiques, les maladies auto-immunes et les
rejets de greffe n’induisent pas d’élévation significative
de la PCT . Chez les patients présentant une réponse
inflammatoire d’origine autre que bactérienne, les va-
leurs de PCT sont habituellement inférieures à 1 µg/L.
Par ailleurs la concentration sérique de PCT produite est
corrélée à la quantité d’agents infectieux libérés. La me-
sure de sa concentration peut donc être utilisée comme
marqueur biologique de la sévérité d'une infection.
Enfin sa concentration décroît très rapidement après éra-
dication du foyer infectieux et à l’inverse, sa production
est maintenue si l'infection persiste. Le dosage de la
PCT est donc utile pour évaluer l’évolution d’un état
infectieux ou l’efficacité d’un traitement antibiotique.
En résumé
La PCT est le biomarqueur de la réponse inflammatoire à
l’infection d’origine non virale. Des valeurs élevées de
PCT sont en rapport avec une infection bactérienne et
sont corrélées à l’expression clinique de l’intensité de la
réponse inflammatoire.
Quant à la CRP en dehors des syndromes appendicu-
laires, de la pneumopathie bactérienne voire de foyers
infectieux localisés, sa valeur ajoutée n’est pas patente,
notamment en présence d’un patient fébrile dont la seule
hyperthermie laisse déjà présager que le résultat du do-
sage ne sera pas normal.
PCT initiale
(µg/l)
Aide au diagnostic
<0.5 Sepsis bactérien pouvant être exclu, condui-
sant à la recherche d’une autre étiologie.
>0.5 et <2 Un sepsis bactérien ne peut être exclu, le do-
sage doit être répété dans les 6 à 24 h jus-
qu’à ce que l’infection soit prouvée ou exclue.
>2 Forte probabilité de sepsis bactérien. Justi-
fie une réévaluation de la stratégie diagnos-
tique et thérapeutique.
Le groupe Biofutur utilisera bientôt la PCR pour la
recherche des principaux germes digestifs patho-
gènes dans les coprocultures.