Gab_29.04 13 - Conseil scolaire francophone provincial de Terre

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Le Gaboteur
LAngues OffICIeLLes
Feuille de route
Pascale Castonguay
- un rapport rassurant pour la suite des choses
Le 26 novembre 2012 a C TUaliT é
Dans les écoles
du Conseil scolaire
francophone provincial
de Terre-Neuve-et-Labrador.
Rencontres publiques du CSFP
les 30 novembre et 1er décembre
Le Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-et-
Labrador (CSFP), tiendra sa 15e Assemblée générale annuelle
le vendredi 30 novembre 2012 à 19 h, dans le théâtre du Centre
scolaire et communautaire des Grands-Vents. À cette occasion, les
rapports de la présidence et de la direction générale ainsi que les
états financiers 2011-2012 du CSFP seront présentés. Une période
de questions du public suivra. Cette rencontre des membres élus du
CSFP sera précédée, à 18 h 30, de la visite des nouvelles classes de
l’école des Grands-vents.
Le grand public est également invité à assister à la 69e réunion
régulière du CSFP, qui aura lieu, au même endroit, le samedi 1er
décembre 2012, de 9 h à 12 h. Entre autres points à l’ordre du jour
de cette rencontre: les résultats des élèves aux épreuves du ministère
en mai 2012, le secondaire au CSFP ainsi que l’approche budgétaire
du CSFP pour l’année 2013-2014.
Les rapports qui seront présentés lors de ces rencontres seront
disponibles en ligne dès le 3 décembre sur le site Internet du CSFP à
l’adresse www.csfp.nl.ca
Mini-sommet pédagogique automnal
Les 14 et 25 novembre dernier, les directeurs et directrices des
cinq écoles du CSFP se sont retrouvés à Saint-Jean pour faire le
point, avec les professionnels du Conseil et des représentants du
ministère de l’Éducation de Terre-Neuve-et-Labrador, sur plusieurs
questions qui touchent la pédagogie, les services aux élèves et les
communications.
À l’issue d’un échange portant sur les rencontres qui suivent la
remise des bulletins, qui se déroulent ces jours-ci entre les parents
et les enseignants des classes de maternelle à la 9e année, il a été
convenu que les élèves y seraient désormais invités, et cela, aussitôt
que possible dans leurs parcours scolaire.
Cette pratique, déjà en vigueur dans plusieurs écoles, repose sur
la conviction que les élèves sont les premiers concernés par ces
échanges qui portent sur l’évaluation de leurs résultats scolaires
et de leurs comportements. C’est d’eux dont il est question! En les
faisant participer à ces rencontres, y compris en leur donnant la
parole, nous leur transmettons le message qu’ils sont, malgré leur
jeune âge, des être humains responsables.
Tout en étant fortement encouragée, la participation des élèves aux
rencontres qui suivent la remise des bulletins ne sera cependant pas
obligatoire.
Le CSFP recrute
Le CSFP cherche actuellement à combler deux postes
d’enseignant(e) à l’école Sainte-Anne, à la Grand’Terre; un poste
d’enseignant(e) à l’école des Grands-vents, à Saint-Jean et un poste
de secrétaire au Centre éducatif l’ENVOL, à Labrador City. Nous
sommes également à la recherche d’un(e) psycho-éducateur(trice)
qui travaillera 70% de son temps à l’école des Grands-vents, à Saint-
Jean et qui visitera, au besoin, les autres écoles du CSFP le reste
du temps. La date limite pour postuler pour ces emplois est le 30
novembre 2012. Pour en savoir plus sur ces postes, consultez la
section Emplois du site www.csfp.nl.ca.
OTTAWA – Le rapport du Comité permanent des
langues ofcielles de la Chambre des communes, inti-
tulé Après la Feuille de route : cap vers une améliora-
tion des programmes et de la prestation des services,
contient un total de 50 recommandations, 38 d’entre
elles sont issues du Comité alors que les 12 autres
proviennent du Parti libéral du Canada.
D’entrée de jeu, le rapport souligne que « sans ex-
ception, tous les témoins ont plaidé en faveur du
renouvellement de la Feuille de route pour la dua-
lité linguistique ou la mise en place d’une nouvelle
initiative horizontale pour les langues ofcielles ».
Le Comité en vient donc à la conclusion un peu plus
loin que « mal gré la conjoncture économique difcile
dans laquelle le Canada est plongé, il est évident, à
la lumière des témoignages reçus par le Comité, que
le nancement complémentaire que procure la Feuille
de route doit être reconduit. »
La présidente de la Fédération des communautés fran-
cophones et acadiennes (FCFA) du Canada, Marie-
France Kenny, considère que le rapport fait à la fois la
lumière sur les bons coups et les lacunes de la Feuille
de route. « C’est une très bonne analyse », dit-elle en
ajoutant que c’est « un des meilleurs rapports » qu’elle
a lus. « Ils ont été à l’écoute. » Si la FCFA applaudit le
dépôt de ce rapport, elle attend tout de même la réac-
tion du gouvernement fédéral avant de crier victoire.
Malgré tout, Mme Kenny estime que les recomman-
dations ne reètent pas dèlement le contenu du rap-
port. Elle cite entre autres en exemple le domaine de
la petite enfance qui a fait l’objet de passage impor-
tant dans le rapport, mais dont fait état aucune recom-
mandation formelle.
D’ailleurs, la première recommandation du Comité
vise à assurer une certaine continuité pour le nan-
cement de la nouvelle Feuille de route. Celle-ci sti-
pule donc que la Feuille de route « soit assortie de
ressources nancières équivalentes à celles de la
Feuille de route 2008-2013 ». Quoique la FCFA n’a
pas quantié quel serait la somme nécessaire pour
que la prochaine Feuille de route ait la même portée
que la précédente, elle s’attend à une bonication du
montant consacré à cette initiative 2008-2013, soit
1,1 milliard $. « Depuis la dernière Feuille de route, il
y a un taux d’ination qui s’applique », précise Mme
Kenny.
En plus des 149 témoins qui ont comparus devant le
Comité permanent, ce dernier a reçu 16 mémoires de
différents organismes an de l’aider dans son évalua-
tion de la Feuille de route. Soulignons que ce rapport
ne sera pas le seul de ce type à porter sur l’évalua-
tion de la Feuille de route sur la dualité linguistique
puisque le ministère du Patrimoine canadien s’y est
également intéressé lors de la consultation publique
effectuée pendant plusieurs mois cette année. Les
conclusions de cette consultation qui portait aussi sur
les priorités à prendre en considération dans l’élabo-
ration d’une nouvelle Feuille de route sont toujours
attendues.
De plus, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a cri-
tiqué ce qu’il qualie d’un « manque de planication
du ministère du Patrimoine canadien ». « Il semble
inadéquat que le Ministère ait déclenché des consul-
tations comme l’exige la Loi sur les langues ofciel-
les moins d’un an avant l’expiration de la Feuille
de route », est-il écrit dans le texte complémentaire
rédigé par le NPD pour clarier certains aspects du
rapport.
Cette question a également été abordée par certains
représentants des communautés de langues ofcielles
en situation minoritaire qui, selon le rapport, « reven-
diquent une meilleure gouvernance de la Feuille de
route et du dossier des langues ofcielles dans l’appa-
reil fédéral, notamment en ce qui concerne les consul-
tations, la reddition de compte et l’évaluation des
programmes ».
À propos : Le Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-et-
Labrador chapeaute cinq écoles qui offrent un apprentissage en français, à
savoir : l’École des Grands-vents, à St-Jean ; l’École Notre-Dame du Cap,
à Cap St-Georges ; le Centre éducatif et communautiare Sainte-Anne, à la
Grand’Terre ; l’École Boréale, à Happy Valley/Goose Bay ; le Centre édu-
catif L’Envol, à Labrador City. Pour en savoir plus : composez sans frais le
1-888-794-6324.
l’équipe 2012-2013 des diReCtions déColes du CsFp
est CoMposée de deux hoMMes et de tRois FeMMes.
suR la deuxièMe Rangée : dwight CoRneCt, de léCole sainte-
anne, à la gRand’teRRe et jean-pieRRe aRbouR, de léCole
boRéale, à happy-Valley-goose bay.
suR la pReMRe Rangée : MaRieVe bouRRet, du CentRe
éduCatiF lenVol, à labRadoR City; CandaCe CoRneCt,
de léCole notRe-daMe-du-Cap, à Cap sait-geoRges; et
doMinique MaRtin, de léCole des gRands-Vents, à saint-jean.
Pour que le futur ait meilleure mine
Marie-Eve Cloutier – Agence Science-Presse
Il ne faut pas se méprendre : la coalition Pour que le
Québec ait meilleure mine! est favorable au dévelop-
pement minier. «On doit cependant agir comme le
chien de garde des compagnies minières et du gou-
vernement », explique Ugo Lapointe, cofondateur de
la coalition et conférencier lors de la Quinzaine des
sciences 2012 au Collège Montmorency.
Ugo Lapointe connaît bien le milieu minier. Originaire
de l’Abitibi-Témiscamingue, il a d’abord fait une
technique minière au Cégep de Rouyn-Noranda pour
ensuite enrichir sa formation avec un baccalauréat
en génie géologique à l’Université de Queen’s, à
Kingston, en Ontario.
Ayant travaillé dans le nord du Québec et de l’Ontario
pendant presque 10 ans, il s’est mis à rééchir aux en-
jeux de l'exploration et de l'exploitation des ressources
minérales du Québec. « Il faut s’assurer que les lois,
les politiques et les pratiques minières permettent le
développement du secteur tout en assurant une protec-
tion accrue de l'environnement et de la qualité de vie
des citoyens », fait-il valoir.
«Après la loi divine, la loi sur les mines »
Selon lui, un des freins au développement minier
plus responsable est la Loi sur les mines elle-même.
« C’est une vieille loi qui date du 19e siècle. Encore
aujourd’hui, ses principes fondateurs sont toujours
les mêmes. C’est une loi qui donne beaucoup plus de
pouvoir aux compagnies minières qu’aux propriétai-
res de maison, aux villes et aux municipalités. Nous
avons d’ailleurs un dicton en Abitibi qui dit “après la
loi divine, la loi sur les mines”. »
Par exemple, même si nous sommes propriétaires d’un
terrain, une compagnie minière peut être propriétaire
du sous-sol sous nos pieds. « Avec la loi actuelle, la
compagnie peut demander votre expropriation. Il faut
changer ça», afrme-t-il.
Faire des choix stratégiques
Est-ce que toutes les mines au Québec doivent être
exploitées? La réponse est « non », d’après le porte-
parole de la coalition. « Il faut faire des choix straté-
giques de développement durable de nos ressources
minières. »
La coalition Pour que le Québec ait meilleure
mine! s’oppose entre autres aux mines d’uranium
et d’amiante à cause des risques qui y sont associés.
En effet, l’exploitation de l’uranium génère des rési-
dus miniers radioactifs et l’exposition à l’amiante
est dangereuse pour la santé puisque la substance est
cancérigène.
« À l’avenir, pourquoi ne pas plutôt privilégier les mi-
nes de lithium? » demande Ugo Lapointe. Le lithium
servant à faire des piles électriques, ce métal pourrait
nous aider à opérer le virage vert de l’économie du
Québec.
Ce texte a d’abord été publié sur le site Laval
Scientastique!
Lien vers l’article original :
http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2012/11/12/
pour-futur-ait-meilleure-mine
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