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févr mars avril mai juin juill août sept
4-7 oeufs inc 12-14 j
12-14 j
Peu farouche sauf en période de nidification.
Nichées souvent détruites par des fauches précoces.
C’est un oiseau des prairies de fauche bien irriguées, des landes
marécageuses. On le trouve aussi sur les talus de bords de route ou de chemin
de fer. Il peut nicher jusqu’à 1800 à 2000 m dans les alpages et les pentes
couvertes de rhododendrons, genévriers ou airelles clairsemés.
Migrateur arrivant fin avril pour repartir mi-août.
Il peut être repéré de loin sur les piquets de clôture ou les ombellifères ou de
près en entendant son chant. On le voit quitter son perchoir brièvement pour
chasser des insectes.
Le mâle a l’habitude de se tenir au-dessus du nid en appelant.
Mesures anti-prédateur : cris d’alarme et cri de contact (cris secs et claquants)
à partir de 100 m et s’accélérant avec l’approche de l’intrus. Transport de
nourriture : essentiellement des insectes, des araignées, des petits mollusques,
mais aussi des petites graines.
Entendu durant la journée parfois la nuit, le tarier des prés fait constamment
le tour de son territoire, perché sur les postes hauts (buisson, herbes hautes,
piquets, fils téléphoniques). Le chant est un babil grêle et aigu d’environ 2 s,
qui comporte des imitations d’autres espèces.
À terre, le mâle s’exhibe avec les ailes pendantes et la queue étalée ou
présente sa poitrine colorée.
Nid à terre, bien caché construit début mai dans l’herbe ou la végétation
basse (jachères, buissons) souvent au pied ou à proximité d’une plante élevée :
ombellifère, gentiane, grosse touffe d’herbes. Il est composé d’une assise en
brins d’herbe et radicelles et d’une coupe interne importante en mousse, fibre
végétale, poils.
(Saxicola rubetra)
Tarier des prés
2 pontes