(Aegithalos caudatus) Mésange à longue queue - LPO Rhone

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Peu farouche, s’approche à moins de 2 m d’un observateur immobile.
Les jeunes sortis du nid sont nourris encore longtemps.
févr mars avril mai juin juill août sept
7-11 oeufs inc 14 j
10-12 j
Forêts de feuillus, ou mixtes à sous-bois fourni, parcs et jardins, fourrés, haies,
buissons, arbres couverts de lichens, plantations, forêts riveraines.
Elle se raréfie fortement dès 1000m. Pas en forêt dense ni en zones sans
arbres.
Prospection à l’oreille d’abord, puis repérage du groupe, très actif, toujours en
mouvement et grégaire.
Toujours en groupes de 3 à 20 individus à la queue leu leu. Bavardages et cris
de contact permanents «
pt
». Sédentaire.
Cris «
srih srih srih
», «
tec tec
» en séries rapides, permettant au groupe de
rester en contact. Chant assez rare (gazouillis doux et faible).
La construction du nid, sophistiqué, dure de 15 à 20 jours à partir de mi-
février au plus tôt. Transport de plumes pour tapisser le nid.
Nid ovoïde en mousse et toiles d’araignées de 12 à 20 cm, complètement
fermé, avec un trou en haut, tapissé de plumes. Parois de 2 cm tissées de
mousses et de lichens pour dissimuler le nid. Situé entre 1,5 et 12 m de haut,
dans un arbre ou un buisson : aubépine, prunelier, lierre), ou en nichoir
artificiel. La taille de la ponte mérite d’être notée.
(Aegithalos caudatus)
Mésange à longue queue
2nde ponte rare 10% des cas
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févr mars avril mai juin juill août sept
5 oeufs inc 15 j
24 j
Elle demeure prudente, mais tolère la présence de l’homme s’il se tient à une
distance raisonnable.
La sittelle torchepot se rencontre dans les forêts de feuillus et mixtes ou dans
les parcs et jardins avec de vieux arbres.
On peut l’observer sur les vieux arbres, la tête en bas, tournant autour du
tronc.
La sittelle possède un bandeau noir sur l’oeil, une tête applatie, un bec fort, le
dessus bleu et le dessous jaune orangé.
Le chant est composé de cris et de sons sifflants, et typiquement une
succession rapide de «
vui vui vui
... ».
Le cri classique est un «
touït
» énergique.
La parade est une véritable farandole : la femelle se tapit sur une grosse
branche derrière le mâle qui chante en se balançant.
Dans un ancien trou de pic ou éventuellement un nichoir. Le trou d’envol est
maçonné avec de la terre par la femelle.
Sittelle torchepot
(Sitta europaea)
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Espèce nécessitant de la patience pour sa découverte, et un peu de recul, par
rapport aux parois, pour l’observation. Peu commun.
févr mars avril mai juin juill août sept
3-5 oeufs inc 18-20 j
21-26 j
Falaises, parois rocheuses diverses, plutôt en altitude entre 1000 et 2500
m, mais aussi plus bas, en dessous de 1000 m, notamment dans les massifs
préalpins.
Après l’hivernage en basse altitude, il remonte prendre possession des
territoires dès le mois d’avril. Repérable par ses déplacements continuels dans
les parois, surtout quand il ouvre ses ailes rouges. Egalement visible lors de
ses vols papillonnants entre deux parois.
Il faut associer les deux types de recherches, visuelle et auditive, pour espérer
contacter l’espèce.
Chant flûté, très sonore, résonnant dans les falaises, avec des phases variées,
montantes ou descendantes.
Parade nuptiale difficile à voir car se déroulant dans une paroi, sachant que le
territoire est vaste : jusqu’ à plusieurs km².
Le nid, une grosse coupe chaude, est construit en quelques jours par la
femelle, entre mi-avril et mai, dans une crevasse ou une anfractuosité, assez
haut et abrité sous un surplomb.
(Tichodroma muraria)
Tichodrome échelette
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févr mars avril mai juin juill août sept
5-6 oeufs inc 15 j
16-17 j
Espèce peu abondante.
Il se rencontre surtout dans les forêts de conifères et de hêtres avec des sous-
bois touffus, en montagne jusqu’à 2000 mètres.
L’espèce affectionne plus particulièrement la moitié supérieure des conifères.
Elle se cache dans les cimes touffues et passe très souvent inaperçue.
Il se déplace le long des troncs en spirale, à la recherche d’insectes minuscules.
Les deux individus peuvent être repérés par leurs cris parfois aigus et forts, ou
fins et doux.
Le chant se compose d’un gazouilli et d’un trille moins rythmé que celui de son
cousin le grimpereau des jardins.
Il commence par de fins «
si-si
» et se termine par un trille accéléré et un son
final net et sonore. Le mâle et la femelle lancent des cris plus ou moins doux
et fins.
Les partenaires se poursuivent en spirale le long des arbres. Ils défendent aussi
leur territoire contre leurs voisins.
Le nid sera placé derrière une écorce soulevée, dans un tas de bois ou dans la
gorge étroite de deux troncs jumeaux.
Grimpereau des bois
(Certhia familiaris)
2 pontes
(Certhia brachydactyla)
Grimpereau des jardins
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févr mars avril mai juin juill août sept
6-7 oeufs inc 15 j
16-17 j
Il est sensible au dérangement lors de l’élevage des jeunes et peut abandonner
le nid s’il est dérangé.
Il affectionne les écorces des vieux arbres qu’il trouve dans les parcs, les
vergers, les groupes d’arbres et les hautes futaies claires dans les forêts de
pins. Il peut aller jusqu’à 1700 mètres d’altitude.
Il est plus souvent entendu avant d’être vu, par les petits cris émis par le mâle
et la femelle. Il recherche sa nourriture le long des troncs en explorant les
crevasses de l’écorce en partant du bas de l’arbre. Se cache derrière le tronc
s’il se sent observé, ou s’envole vers un autre arbre. Une fois le chant entendu,
rester immobile et observer : l’oiseau, peu craintif, se montre en escaladant le
tronc d’un arbre.
Il est difficile de le différencier du grimpereau des bois par le plumage.
Observation des vieux arbres et détection au chant.
Entendu tout au long de l’année avec une période régulière de février à juin ; il
est composé d’un motif bien audible et cadencé : «
ti ti titisi itit
».
À partir de février, les couples se forment ; le mâle poursuit la femelle et lance
à tue-tête son chant : «
tituti oïti
», autour des arbres.
L’emplacement classique est l’espace laissé entre un tronc et un morceau
d’écorce décollé ; il peut être derrière un volet, sous un toit, dans une baraque
de planches, plus rarement dans un nichoir.
(Certhia brachydactyla)
Grimpereau des jardins
2 pontes
1 / 20 100%

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