Février 1943
14 Europe du Nord
Kirkenes et Mer de Barents : batailles dans l’Arctique
1er au 3 février
4 février
Le Grand Cirque
Allemagne La gare de triage de Hamm est visée par 86 bombardiers, mais le mauvais
temps les obligé à se détourner vers Emden. La Luftflotte Reich (Lf 7) lance tous les
chasseurs monomoteurs disponibles dans le secteur et, en l’absence d’escorteurs, fait même
appel à des chasseurs de nuit bimoteurs. C’est pourquoi 36 Bf 110 et 44 Ju 88C sont jetés
dans la bataille par petits paquets.
L’action qui s’ensuit est très confuse, d’autant que les tactiques de la Lf Reich sont toujours
fautives. Cependant, la puissance de feu des bimoteurs se manifeste, leur permettant
d’abattre cinq B-17 (contre aucun pour les monomoteurs).
Il faudra du temps et l’aide de pilotes expérimentés de la Lf 3 pour que la Lf 7 commence à
appliquer des tactiques plus efficaces.
5 au 14 février
15 février
Le Grand Cirque
Saint-Nazaire Les silos à U-boots sont attaqués par 89 bombardiers. Entre la flak et
l’intervention de 46 Fw 190 du JG 2, huit bombardiers sont abattus, ajoutant à la mauvaise
réputation du port à la 9th Air Force. L’attaque est un semi-échec : les installations portuaires
sont gravement touchées, mais les silos sont intacts. Pire encore, de nombreuses bombes
touchent les quartiers résidentiels de la ville, faisant 250 morts parmi les civils.
16 février
Opération Serp
Des SS dans le Grand Nord
Kirkenes (Norvège occupée) En ce mois de février 1943, les troupes allemandes qui
occupent l’extrême nord de la Norvège se sentent bien oubliées (quoique certains de leurs
hommes soient plutôt heureux de cette inaction). Un an plus tôt, l’OKW avait préparé une
offensive vers Mourmansk avec l’aide des Finlandais, mais au dernier moment, ces derniers
avaient préféré la neutralité (et l’or américain, dit-on à Berlin). Cette neutralité jouant dans
les deux sens, un lopin de terre finlandaise autour de la ville de Petsamo et surtout, peut-
être, les 16 000 hommes de la 11e Division du général Kaarlo Heiskanen – empêche à
présent l’Ours rouge de s’intéresser de trop près à la Norvège occupée, s’il souhaite éviter de
jeter la Finlande dans le camp de l’Axe. Mais la perfidie bolchevique est bien connue, et
c’est pourquoi des SS montent la garde aux abords du Cap Nord [voir appendice 1].
Il s’agit de la Gebirgs-Division SS Nord, commandée par l’Obergruppenführer Matthias
Kleinheisterkamp (qui a pris la suite du Brigadeführer Karl-Maria Dernelhuber). Elle est
déployée à Kirkenes et aux abords de la frontière finlandaise.
Si les Soviétiques violaient la neutralité finlandaise, bien sûr, le reste du XXXVIe CA de
Montagne, soit la 2. Gebirgs Division du General-Major Ernst Schlemmer (QG à
Lakselv/Banak) et si besoin la 169. ID du général Tittel (QG à Hammerfest), se hâteraient de
venir au secours des SS.
Cependant, depuis le début de l’opération Barbarossa, neuf mois plus tôt, seule la Luftwaffe
a vu le feu dans la région. Certains des éléments déployés dans la perspective de l’opération
Platinfuchs ont été envoyés ailleurs, mais le colonel Andreas Nielsen commande toujours
des forces chargées d’interdire le ciel norvégien aux avions russes, de bombarder
Mourmansk… et d’attaquer les navires alliés à destination du port soviétique. En effet, si la
plupart des matériels envoyés par les Américains à l’Armée Rouge depuis le début de
l’opération Barbarossa ont pris le chemin de la Mer Noire, une demi-douzaine de convois
sont passés par le Grand Nord, et les Allemands s’en sont aperçus.
La plus grande partie du Groupe Platinfuchs (Nielsen n’a pas jugé utile de changer son nom)
est basée à Kirkenes (Bf 109 et Fw 190 Jabos) et à Banak (Ju 88 et Bf 110). Il est prévu de
renforcer ces appareils par des He 111 torpilleurs, voire par des Do 217 lance-engins, mais la
situation en Méditerranée ne l’a pour le moment pas permis.
La Luftwaffe entretient aussi des aérodromes à Bardufoss et Bodö, quoique leurs
installations soient moins développées que celles de Kirkenes et de Banak. Il existe de
simples pistes destinées à des atterrissages d’urgence à Kautokeino et à Alta, et deux autres
terrains sont en construction à Svartness et Berlevåg [voir appendice 1].
En plus du Groupe Platinfuchs, la Luftwaffe dispose dans la région d’une trentaine
d’hydravions assurant une tâche capitale : la reconnaissance. Ces gros appareils doivent
notamment renseigner les U-boots que l’amiral Dönitz a pu distraire de leurs croisières en
Atlantique.
La Kriegsmarine a aussi son rôle à jouer dans la défense du secteur nord de la Forteresse
Europe. Ses unités de surface les plus proches sont relativement près du Cap Nord, dans
l’Altafjord. En effet, le croiseur de bataille Scharnhorst et la 8
e Flottille de Destroyers du
Kptn z.See Pönitz sont venus de Trondheim en janvier, quand l’OKW a pris conscience que
des convois alliés passaient régulièrement par l’Arctique pour acheminer du matériel de
guerre jusqu’en URSS.
De plus, le cuirassé Tirpitz (vice-amiral Otto Ciliax) et la 6e Flottille de Destroyers du Kptn
z.See Schulze-Hinrichs, venus de Bergen, ont pris le relais du Scharnhorst et de son escorte à
Trondheim 1.
Enfin, les U-boots de type VIIC de la 11e Flottille patrouillent dans l’Arctique.
17 février
Opération Serp
Dieppe du Grand Nord ?
« La bataille de Kirkenes, dite opération Serp (C!"#) ou opération amphibie de Kirkenes
($%"&!'!( )!(*'+'*, -#!"*.%,), est le nom donné à l’attaque soviétique des 24 et 25
février 1943 contre le port de l’extrême nord de la Norvège occupé par les Allemands. A
cette période de l’année, dans la région du Cap Nord, le jour se lève à partir de 07h00 et la
nuit commence à tomber à partir de 16h00, c’est pourquoi il fut décidé d’étaler l’opération
sur deux jours. L’attaque principale devait commencer à 06h30 le 24 et à 16h00 le
lendemain, le dernier fusilier marin devait être évacué.
1 La 3e Flottille de S-Boots, également déployée à Trondheim, doit être renvoyée en Mer Baltique au
printemps. La 2e Flottille de torpilleurs (T-3, T-9, T-15 et T-16) est restée à Bergen.
L’opération fut vite baptisée « Dieppe du Grand Nord » par la presse. En fait, l’objectif
principal des Soviétiques était de faire croire à l’OKW qu’un débarquement allié en Norvège
était imminent et de pousser les Allemands à concentrer des forces dans la région, soulageant
d’autant les autres fronts et surtout le front russe.
Cependant, contrairement à Rutter (le raid sur Dieppe), Serp avait aussi une raison d’être
régionale. Kirkenes abritait le QG du Fliegerführer NordOst, responsable de la région
Finnmark, ce qui en faisait un rouage essentiel dans la défense aérienne de la partie nord de
la Norvège (et dans l’organisation des raids aériens contre les convois alliés dans l’Arctique).
Depuis le début de Barbarossa, la ville avait subi de nombreux bombardements aériens
soviétiques, mais ceux-ci s’étaient révélés peu efficaces. Les bombardiers à l’étoile rouge ne
se montraient pas d’une grande précision et la défense allemande ne leur facilitait pas la
tâche. De plus, entre les bases soviétiques et Kirkenes se trouvait la région finlandaise de
Petsamo. Quoique les Allemands comme les Soviétiques eussent fréquemment violé l’espace
aérien finlandais, il restait préférable pour les deux camps de ne pas ignorer
systématiquement son existence, ce qui gênait les raids aériens. La Stavka avait fini par
conclure que l’infanterie ferait mieux que l’aviation. Les cibles visées étaient les installations
portuaires de Kirkenes, son aérodrome et d’autres installations stratégiques du secteur.
C’est pourquoi l’Armée et la Flotte Rouges allaient engager dans Serp plus de 4 500
fusiliers, appuyés par de nombreux avions et par toute la flotte soviétique du Grand Nord.
Les fusiliers marins soviétiques étaient des vétérans spécialement entraînés pour des
opérations amphibies. En revanche, si les éléments de la division SS Nord défendant
Kirkenes et sa région étaient d’une fidélité certaine au dogme nazi, leurs vertus militaires
étaient très inférieures à celles des troupes de la Wehrmacht. En fait, la plupart des soldats de
cette division étaient d’anciens gardiens de camp de concentration et n’avaient aucune
expérience du combat.
Par ailleurs, l’opération Serp présente l’originalité d’avoir été conçue dès le départ avec la
collaboration de la Royal Navy. En effet, celle-ci devait intervenir pour parer au danger
représenté par les grandes unités navales allemandes déployées dans la région pour s’attaquer
aux convois en route vers Mourmansk. De fait, il est aujourd’hui difficile d’évoquer la
bataille de Kirkenes sans parles des engagements navals des 25 et 26 février connus sous le
nom de bataille de la Mer de Barents. » (M. Nagler, La Guerre dans l’Arctique, 1940-1944)
Les plans des Soviétiques
Moscou L’hiver a jusqu’ici été très favorable à l’Armée Rouge, et la Stavka espère que le
printemps sera encore meilleur. Mais il ne faudrait pas que les troupes allemandes de bonne
qualité déployées dans certaines régions d’Europe, comme la Norvège, puissent venir
renforcer le front de l’Axe en ne laissant que quelques unités de second ordre contrôler les
territoires occupés. En ce qui concerne la Norvège, séparée du Grand Nord soviétique par le
corridor finlandais de Petsamo, l’état-major soviétique a élaboré un plan pour fixer les forces
allemandes sans porter atteinte à la neutralité finlandaise. Ce plan repose sur la 7e Brigade
d’Infanterie de Marine (7e MPB) de la 14e Armée du général V.A. Frolov, et sur les navires
de la Flotte du Nord, commandée par le vice-amiral Arseni G. Golovko [voir appendice 2].
L’idée est de débarquer la 7e MPB dans le Bøkfjorden, de prendre Kirkenes et de détruire les
installations allemandes le port et surtout l’aérodrome. Bien entendu, une forte couverture
aérienne est prévue.
Il ne s’agit pas d’ouvrir un second front, mais d’accomplir une opération semblable à Rutter,
que les Alliés ont menée à Dieppe : un aller-retour en quelque sorte. L’impact d’un tel coup
de main devrait, espère-t-on à Moscou, empêcher l’OKW de prélever des unités stationnées
en Norvège pour les envoyer sur le front russe.
C’est pourquoi, afin d’accroître les chances de réussite du raid, la Stavka a prévu deux
opérations spéciales.
Le 181e Détachement de Reconnaissance Spéciale
Les SR soviétiques ont acquis une connaissance très précise de la géographie du Finnmark
avant même l’invasion allemande de 1942. Bien que cette connaissance soit due en grande
partie au dense réseau d’espionnage communiste qui couvre toute l’Europe (et notamment
l’Europe occupée par l’Allemagne), elle est aussi le résultat d’une clause spécifique et
obscure du traité de paix de Moscou signé en 1940 : celle qui garantit la libre circulation des
civils soviétiques d’URSS en Norvège à travers le secteur de Petsamo. Les civils en question
étant plus souvent qu’à leur tour des agents du GRU, en 1942, la topographie de la région n’a
plus de secret pour les Soviétiques.
Ces derniers n’ont pas été longs à remarquer que Kirkenes (comme tout ce qui se trouve à
l’est de la ville) n’est reliée par voie de terre au reste de la Norvège que par la Route 50
(aujourd’hui E6). En effet, Kirkenes est située à l’extrémité d’une péninsule qui pointe dans
le Bökfjord, lequel est lui-même un bras du grand Varangerfjord. La Route 50 part de
Kirkenes, traverse le Bökfjord par le pont de Strömmen et longe l’aérodrome de Kirkenes
avant de se prolonger vers l’ouest. Au sud du pont, la péninsule n’est reliée à l’autre rive du
fjord que par une passerelle en bois pour piétons à trois kilomètres du pont de Strömmen et
par un autre ouvrage, à peine plus solide, sept à huit km plus loin. Ces deux ponts ne sont
destinés qu’à un usage civil et ne sont de toute façon pas reliés à la Route 50 à l’ouest du
Bökfjord. En un mot, qui contrôle le pont de Strömmen peut couper toute la péninsule du
reste de la Norvège, au moins par voie de terre.
Dans les jours tragiques de Barbarossa, cette particularité géographique n’a guère attiré
l’attention du commandement soviétique. Cependant, au bout de quelques mois, la situation
un peu stabilisée, la Stavka s’est demandé comment détourner des forces allemandes du front
principal ou empêcher la Heer d’y envoyer des renforts. C’est alors que l’on a commencé à
penser à Kirkenes et au pont de Strömmen.
L’obsession de Hitler pour la Forteresse Norvège est bien connue du haut commandement
soviétique et sa réaction violente au raid britannique sur les Lofoten de mars 1941
(l’opération Claymore) n’est pas passée inaperçue à Moscou. En novembre 1942, la Stavka a
donc décidé de lancer un raid de diversion contre les positions allemandes à Kirkenes. Lors
de la phase de planification, il est apparu que le contrôle du pont de Strömmen serait
essentiel au succès de l’opération. Il faudra donc envoyer en pointe une unité capable de
s’emparer du pont et de le tenir assez longtemps pour repousser les renforts allemands venant
de l’ouest ou les unités du génie chargées de faire sauter l’ouvrage, jusqu’à ce que la force
principale, après avoir pris le contrôle de la ville, plus à l’est, arrive et passe le pont pour
aller détruire l’aérodrome.
Après mûre réflexion, le choix s’est porté sur le 181e Détachement de Reconnaissance
Spéciale (Osobogo Razvedyvatel’nogo Otryada) de la Flotte du Nord, commandé par le déjà
fameux capitaine Viktor Nikolayevitch Leonov. L’unité ne compte qu’une centaine
d’hommes seulement, mais elle a déjà livré de multiples combats depuis le 17 mai, souvent
en infériorité numérique, et son palmarès exemplaire a été un facteur important dans le choix
de la Stavka 2. Le Détachement doit être transporté par les cinq sous-marins de la 1ère
Division (capitaine de 2e rang Magomet Gadjiyev), les K-21, K-23, K-51, K-52 et K-53.
Les résistants norvégiens
Le contrôle du pont de Strömmen est important, mais les Soviétiques ont considéré qu’on
2 L’opération Serp ne sera pas la dernière du 181etachement. Avec d’autres unités, ce Détachement formera
le noyau des forces qui seront, quelques années après, connues sous le nom de Spetsnaz.
pouvait faire encore davantage pour gêner la riposte allemande. C’est pourquoi il a été
décidé de tendre une embuscade au commandant de la SS-Gebirgs Division Nord,
l’Obergruppenführer Kleinheisterkamp, et à son chef d’état-major, le Sturmbannführer Heinz
Küchle. Si elle réussit, la chaîne de commandement SS sera désorganisée et la défense de
Kirkenes fragilisée.
Au départ, l’engagement d’un second Détachement Spécial a été envisagé, mais on a jugé
que la mission aurait plus de chances de succès si elle était confiée à des partisans norvégiens
natifs de la région. De plus (mais la chose n’a pas été exprimée…), le risque d’échec paraît
très élevé ; or, si les forces spéciales sont composées des meilleurs hommes des forces
armées soviétiques, qu’il faut éviter de faire tuer inconsidérément, les partisans sont
considérés comme sacrifiables… C’est pourquoi la mission de tendre une embuscade à
Kleinheisterkamp a été attribuée à Ingolf Aspås et à ses onze hommes.
Danger naval
Au total, quarante navires, de petite taille pour la plupart, moins de cinq mille hommes,
vingt-quatre chars légers ou très légers, un peu d’artillerie, deux “opérations spéciales”… Il
s’agit bien d’un coup de main et non d’une invasion ! Néanmoins, les troupes engagées sont
précieuses et il ne faudrait pas les gaspiller. Certes, l’aviation rouge a l’avantage du nombre,
et elle devrait pouvoir préserver la flottille soviétique des attaques de la Luftwaffe.
Mais comment la protéger d’une sortie de la flotte allemande ? Les services de
renseignement et la Résistance norvégienne ont signalé que, depuis fin décembre, le Tirpitz
et le Scharnhorst se sont déployés en Norvège. En janvier, le Tirpitz et son escorte se sont
installés à Trondheim, tandis que le Scharnhorst et quelques destroyers prenaient leurs
quartiers dans l’Altafjord. Kirkenes est encore assez loin (300 nautiques environ) de la plus
proche base de la Kriegsmarine, mais les transports soviétiques sont lents, et le Scharnhorst
pourrait très bien les surprendre dans le fjord de Kirkenes, ou les rattraper et les anéantir sur
le chemin du retour à Mourmansk : 150 nautiques…
C’est pourquoi les petits sous-marins de classe S de la 2e Division de la Flotte du Nord
(capitaine de 2e rang Ivan Kolyshkine) iront miner les sorties d’Altafjord les jours précédant
l’opération, tandis que les sous-marins de la 1ère Division du capitaine Gadjiyev iront se
positionner sur la route des navires allemands après avoir transporté les hommes de Viktor
Leonov. Mais cela risque de ne pas suffire.
Par bonheur, dans cette guerre, l’Union Soviétique a des alliés…
18 février
Opération Serp
Le convoi PQ-7
Londres et Scapa Flow A l’Amirauté, Leurs Seigneuries ont été perplexes en recevant la
demande d’appui formulée par les Soviétiques. Bien sûr, il fallait répondre favorablement !
Mais alors que les Russes espéraient que le soutien demandé n’aurait pas à jouer, les Anglais
souhaitaient de tout cœur que la Kriegsmarine intervînt ! Régler le compte du Scharnhorst
serait en effet une belle victoire, ce navire avait beaucoup trop de cargos alliés sur la
conscience, sans même parler du pauvre Glorious et de ses escorteurs, et sa seule présence
en Norvège était bien gênante.
Hélas, si le croiseur de bataille va d’Altafjord à Kirkenes, il ne s’éloignera guère de la côte
norvégienne, ce qui veut dire que les grands bâtiments britanniques tentant de l’intercepter
risqueront eux-mêmes d’être la cible de la Luftwaffe… C’est pourquoi les stratèges anglais
ont élaboré un plan à plusieurs étages.
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