1 DOSSIER PÉDAGOGIQUE DE LA PORTE D’ORLÉANS Réalisé par Emilie ARNAUD, Professeur de lettres au lycée A. Malraux Masaï MEJIAZ, Historien et Audrey BONNEFOY, Auteur SOMMAIRE 3 Le spectacle 4 L’ équipe 3Présentation 6 9Photos Extraits du texte 10 La scénographie 11 Autour du spectacle : Avant / Après 16Chronologie générale de la montée du nazisme et de la Shoah 18 S’informer : Que lire, que voir ? 19 Production / Remerciements 20 Revue de presse Ce dossier pédagogique offre quelques repères et informations qui pourront vous guider pour aborder le spectacle. De la porte d’Orléans en mêlant théâtre et marionnettes propose une immersion dans la période de l’Occupation pendant la guerre 1939-1945. Dans la rubrique « Autour du spectacle », nous vous soumettons des pistes pédagogiques sous formes d’ateliers, d’exercices ou d’expériences à faire avant et après la représentation. Ce dossier s’adresse tant à un public scolaire qu’aux centres de loisirs ou encore, à un public familial. 2 La compagnie Des Petits Pas dans les grands présente DE LA PORTE D’ORLÉANS Spectacle / Rencontre Théâtre contemporain de matière et de marionnettes Entre fiction et mémoire, De la porte d’Orléans fait le récit de la vie quotidienne, pendant l’Occupation allemande de 1940-1945 à travers le regard d’une petite fille. Cette création à partir d’un texte contemporain, mêle théâtre, marionnettes et matière. La rencontre à l’issue du spectacle propose un débat, avec des résonances contemporaines, sur notre responsabilité d’homme et de femme libres dans le monde aujourd’hui. DE LA GRANDE HISTOIRE... Ce drame qui s’est déroulé en 1942 devant l’épicerie de la place Denfert Rochereau est la toile de fond « Ils nous avaient volé la liberté, l’égalité, ils n’avaient de «De la porte d’Orléans». pas pu interdire la fraternité. » En 1942, alors que la France est occupée, se Lucie Aubrac mettent en place des réseaux de résistance pour lutter contre l’oppression allemande. Durant cette période de restrictions intenses, une vie nouvelle s’organise : la nourriture est rare, les étals sont souvent vides. La monnaie ayant laissé place aux tickets de rationnement, il est difficile d’y comprendre quelque chose. Néanmoins, la vie continue et l’entraide et la communication deviennent des moyens de « résister ». L’Union des femmes d’Île-de-France, émanation du Parti Communiste, afin de montrer sa détermination à poursuivre le combat, organise une action de propagande anti-allemande appelant à la lutte armée. Lise London est choisie pour superviser l’action. Le 1er août 1942, à 16 heures, peu avant l’ouverture des magasins, Lise grimpe sur un étal et prend la parole face à la foule qui attend l’ouverture des portes. Elle les exhorte à ne pas collaborer avec l’ennemi, à participer à la lutte armée, à croire à la libération. Au même moment, les femmes du réseau dissimulées dans la foule distribuent des tracts d’information. Quelques minutes plus tard, deux gardiens de la paix tentent d’arrêter Lise. Pour la protéger, deux partisans francs-tireurs, les blessent et tuent un officier allemand qui avait fait feu sur la foule. Ce jour-là, Lise réussira à s’échapper. ... À LA PETITE HISTOIRE En écrivant ce texte, je me suis documentée sur les réseaux de résistance existants pendant ces cinq « Si une pièce confirme ce dont nous sommes déjà années, dans ce quartier du 14ème arrondissement. convaincus, elle ne nous apporte rien. J’ai ainsi recherché les imprimeries clandestines, À moins, bien sûr, qu’elle ne confirme la conviction que les boutiques qui faisaient du marché noir, les le théâtre peut nous aider à mieux voir. » vendeurs de journaux clandestins, les réunions Peter Brook (Point de suspension) secrètes dans un café. J’ai tenté de me remémorer ce qu’enfant, je percevais des discussions d’adultes et comment je recréais ma propre réalité au sein de conversations que je ne saisissais pas complètement. Dans la fascination que pouvaient exercer les adultes sur moi, et le regard attendri, naïf ou sévère, que je leur portais, cohabitaient nombre d’interrogations et de contradictions. Il ne s’agit pas d’un spectacle historique mais d’une fenêtre d’observation sur une situation intense et complexe. Le choix du traitement marionnettique s’est imposé naturellement, parce qu’il permet de prendre de la distance avec le sujet. Il est le meilleur moyen d’évoquer les sensations de l’enfance, sans pour autant être amené à interpréter ou à reproduire l’enfant. « Il est devenu difficile, aujourd’hui, de dire que la marionnette est par excellence l’art des enfants. Les montreurs souffrent de cette prison où on les enferma (…) Mais au delà du combat, je suis convaincu que la marionnette prend sa source dans les jeux secrets de l’enfance. Antoine Vitez 3 L’ÉQUIPE Audrey BONNEFOY Auteur et interprète Elle est issue de la promotion 2002-2005 de l’ERAC. Durant son parcours de comédienne elle travaille avec Roméo Castellucci, Tragedia Endogonidia, #10 et Inferno, Alain Françon Demeurent , Georges Lavaudant, Conférences et petits fours, Ludovic Lagarde, Richard III, Laurent Bazin, Dysmopolis, Nicolas Saelens Concession, Marcel Bozonnet, lecture de Baïbars ou le mamelouk devenu sultan. Ces nombreuses collaborations font naître son désir de créer la Compagnie Des Petits Pas dans les grands, en 2012, en résidence au Palace de Montataire durant les saisons 2013-2015. Au printemps 2013, elle propose à Philippe Rodriguez-Jorda de la mettre en jeu dans La Moustache inspirée de Guy de Maupassant. En parallèle, elle joue dans Préface à la venue des esprits, et La venue des esprits de Laurent Bazin. Elle collabore en 2010 avec le Kollectif Singulier pour deux crash textes. En 2008, elle écrit De la porte d’Orléans spectacle mis en scène par Angélique Friant. En 2006, débute sa collaboration avec la Cie Ches panses vertes aux côtés de Sylvie Baillon et Eric Goulouzelle, qui l’initient et la forment à différentes techniques de manipulations. Elle joue et manipule dans Les retours de Don Quichotte et Alors ils arrêtèrent la mer. Depuis 2007, elle prête sa voix a des documentaires télévisuels (France 5, ARTE) ainsi qu’aux audioguides de la Ville de Paris. Philippe RODRIGUEZ- JORDA Metteur en jeu Après une pratique amateur de la danse contemporaine à Angers, Philippe Rodriguez-Jorda découvre les marionnettes avec Florence Thiébaut, Théâtre de Mathieu à Montpellier, qui le prépare à l’audition d’entrée de l’École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette ESNAM, dont il sort diplômé en 1990. Il participe depuis à de nombreuses créations étrangères et tournées, tant en France qu’à l’étranger (République Tchèque, Suisse, Australie, Pologne, ÉtatsUnis, Belgique, Allemagne), notamment avec le Josef Krofta Théâtre DRAK, Eloi Recoing, Philippe Adrien. Philippe Rodriguez-Jorda entretient par ailleurs une relation artistique suivie avec Bérangère Vantusso (Paris), Basil Twist (NYC), Nicolas Saelens (Picardie), Anne Cara (Inspection académique des Ardennes), François Lazaro (Paris) dans : Les Portes du regard, L’Effacement, Paroles Mortes, Entre Chien et Loup, Le Rêve de votre vie, de même que dans un passé récent avec Roman Paska (NYC, Charleville-Mézières, Wien), avec l’ESNAM en tant que chargé de cours vacataire, ou encore avec Claire Heggen Théâtre du Mouvement, pour son solo Les Choses étant ce qu’elles sont. Avec une équipe de soignants, il co-anime depuis dix ans, à Charleville-Mézières, un atelier permanent pour adultes dans un hôpital de jour. Il participe également comme interprète et/ou assistant, à des projets mêlant la marionnette à d’autres arts de la scène (musique baroque, opéra, danse contemporaine, musique improvisée). Également cuisinier, (CAP obtenu en 2003), il entreprend différents projets mêlant le théâtre de marionnettes à la cuisine comme un dîner spectacle : Le Cavalier Suédois, au Festival mondial des théâtres de marionnettes. 4 Julien BARRILLET Créateur lumière et régisseur général Il a récemment signé la création lumière de Homme nu devant chien étonné de la Compagnie du Chemin ordinaire et de Réponse à une petite fille noirTe de Malou Vigier. En 2012, il devient régisseur général de la Cie Des Petits Pas dans les Grands dont il fait la création lumière de La Moustache inspirée de Guy de Maupassant. Depuis 2011, il a signé les créations lumières de Erotic Michard et De la porte d’Orléans de Audrey Bonnefoy mis en scène par Angélique Friant, Crise de foi de Sophia Aram, Sex Traffic Circus, mis en scène par Laurent Maurel. Il est chargé de la régie lumière pour les spectacles Du Plomb dans la tête et Crise de foi de Sophia Aram, Allah n’est pas obligé de Laurent Maurel, Les Athlètes dans leurs têtes de la Compagnie du Chemin Ordinaire, Le Disciple d’Avron d’Erwan Fouquet, Femmes passées sous silence, Lettre de délation, Résister c’est exister, Entre chien et loup de François Bourcier et Rumba sur la lune de la Compagnie Marizibille. Karine DUMONT Création musicale Karine Dumont est musicienne. Après des études en jazz et électroacoustique aux CNR d’Amiens et Marseille, elle obtient un 1er prix de composition électro-acoustique au CNR de Marseille et est distinguée du prix Henri Tomasi. Elle suit des stages logiciels à l’IRCAM (Paris), à Musiques et recherches (Ohain, Belgique), à IMAL (Center for Digital Cultures and Technology, Bruxelles, Belgique) et de documentaire sonore de création à Phonurgia Nova (Arles). Elle compose principalement pour le théâtre et notamment avec la Cie théâtre inutile (Amiens). Elle collabore également avec le collectif la Glacière (Nantes), Paroles Buissonnières (Amiens), la Cie Skappa ! (Marseille), le Kollectif Singulier (Amiens), la Cie Ches Panses Vertes (Amiens) et avec les Buchinger’s Boot Marionnette (Marseille). Par ailleurs, Karine Dumont compose des pièces électroacoustiques et radiophoniques. Elle s’intéresse à la composition en temps réel, à la nouvelle lutherie et aux dispositifs de diffusion sonore, en particulier avec le Collectif 201 qu’elle fonde à Marseille avec des compositeurs, improvisateurs et performeurs électroacoustiques. Actuellement, les recherches qu’elle poursuit sur les nouveaux modes de composition musicale s’axent essentiellement autour du kala lunatic project, projet basé sur l’électroacoustique en direct et la poésie sonore. Alexandra BASQUIN Conception et réalisation des marionnettes Alexandra travaille depuis une douzaine d’années pour le spectacle vivant. Elle a d’abord suivi des chemins traditionnels en apprenant son métier de sculpteur / décorateur dans de grosses structures événementielles telles que Disneyland Paris ou Les Guignols de l’Info, avant de faire des choix plus personnels. Au même moment, son parcours théâtral l’amène à aborder la marionnette, rencontre qui fut déterminante dans son travail puisqu’elle découvre ainsi une convergence entre ses deux univers de prédilection : la création plastique et le jeu. Depuis, elle travaille essentiellement avec des compagnies de théâtre et prend plaisir à les accompagner dans leur processus de création. Elle aime créer ses marionnettes à partir de matériaux simples et souvent naturels. Elle a dernièrement collaboré avec l’Aventure (Lille), Succursale 101 (Reims), La Belle Histoire (Lille), Zapoï (Valenciennes), les Collectifs des Baltringues (Lille). Guillaume HUNOUT Scénographe Guillaume Hunout est metteur en scène, comédien, musicien, scénographe et régisseur. Une pluralité qui lui permet de proposer ses talents pour de nombreux projets, en fonction des rencontres et des attentes, dans une volonté d’être à l’écoute et au service des propositions artistiques. Après s’être formé en tant que comédien à l’ACTEA à Caen, il poursuit son cursus à l’INSAS à Bruxelles en section mise en scène, se familiarisant également avec diverses techniques de plateau (scénographie, costumes, lumières, etc). En 2007, il est assimilé à la septième promotion de l’ESNAM (Charleville-Mézières) dans le cadre d’un stage en dernière année, et poursuit depuis sa pratique artistique au voisinage de la marionnette contemporaine. Depuis 2008, il alterne avec plaisir entre le jeu, la création lumière et scénographique et la régie générale en collaboration avec Le Théâtre Elabore Chut, Plexus Polaire Signaux, Pierre Tual Naufrages & Fastoche, Le bruit du frigo 2H14, et ses propres mises en scène. En 2012, il met en scène Attention la vlà ! en partenariat avec la Cie Zusvex et le Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il est membre du Collectif Grand Réservoir. 5 EXTRAITS EXTRAIT 1 Ernest Reyer « Ernest Reyer, compositeur Français du début du 19ème siècle né à Marseille en 1823 et mort au Lavandou en 1909. » Narratrice Mais à l’époque Ernest Reyer n’était rien d’autre pour moi que le nom d’une rue. Le rue où habitait ma grand mère et avec qui je passais mes samedis, mes dimanches et mes jeudis après-midi. Elle va chercher le meuble en escalier et s’assoit dessus. Je fonçais vers le grand escalier en bois, dont les marches étaient garnies d’un épais tapis marron. J’arrivais dans l’appartement cossu du 2ème étage, ma grand-mère m’accueillait d’un baiser énergique et claquant, me trouvant chaque fois un peu grandie. Je déposais à la hâte mes affaires dans un coin du salon et attendais impatiemment d’aller comme chaque semaine chez madame Meyer, la mercière de la porte d’Orléans. Elle sort une radio des années 40 et l’allume on entend Radio Londres. L’oreille collée à la radio ma grand-mère disait souvent : « l’Angleterre tient toujours et ça nous met du baume au cœur ! » Jeu de la narratrice qui imite la radio : « Nabuchodonosor aime le chocolat », « Il faut avoir des pipes pour trier les lentilles », « Clémentine peut se curer les dents », « Il est temps de cueillir des tomates ». Mais ce jour là quelqu’un a sonné à la porte, ma grand-mère a bondi de sa chaise, changé rapidement la radio, et fait entrer Viviane dans le couloir exigu. Changement d’onde, retour à Radio Paris. On entend les voix au loin de la grand-mère discutant avec Viviane. Afin de mieux entendre la conversation, la petite fille baisse petit à petit le son de la radio. Viviane tout bas. Il faudra que tu sois à 16 heures à l’angle de l’avenue d’Orléans et de la rue Daguerre, à côté de la place Denfert-Rochereau. Mme Nini t’indiquera la position, passe chez le pharmacien les tracts seront prêts, cacheles dans des sacs à provisions. 6 EXTRAITS EXTRAIT 2 Métro porte d’Orléans Gégé arrive en sifflotant sur l’air de la Cucaracha. Narratrice Gégé ! Gégé ? C’était le petit vendeur de journaux qui me chantonnait toujours à l’oreille. Gégé chantonnant sur l’air de la Cucaracha. Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est Allemand. (Bis) Il clame Je suis partout ! Je suis partout ? Je suis partout. A lire dans Je suis partout : Le docteur Goebbels inaugure le salon annuel de Munich. Plus de 600 artistes participent à cette exposition qui offre une vivante synthèse de l’art allemand. Je suis partout pour ces jolies dames ? Chuchotant Bah sors pas cette tête, c’est juste une… il cherche ses mots… couverture ! Oui la couverture de la couverture j’dirais même, en dessous y a « combat ». À la une, le titre gros, bien gras « Charles de Gaulle, premier résistant de France » ! Je suis partout Je suis partout Les loups sont après nous Si tu n’obéis pas Qui sait si tu vivras ? Mais si tu consentis C’est la mort en sursis Alors fais bien ton choix Et ne te déçois pas Toute forme de répression Trouvera sa rébellion. C’est nous surtout qu’on est partout, pis avec ça tellement rusé, qu’la tactic pour le lancé de tracts, c’est les terrasses des grands magasins. Y a qu’à voir un peu la balance qu’on a créée ! Il met en place tout une installation pour illustrer la démarche. Tu cales le paquet de tracts sur un bord de la planche, pis de l’aut’ bout là t’y met un tit tas de sable bien fourni, attention dans la planche sous le sable y a un tit trou. Tu places la balance pour qu’ça dépasse bien dans le vide. Pis là tu détales, comme un lapin. Quand t’arrives en bas, le sable y est tout partit et paf ça bascule, et les tracts s’envolent. Il se met à crier de joie et fait mine de les attraper puis la narratrice prend la marionnette dans sa main l’observe inerte. Narratrice pensive. Je l’avais pourtant bien écouté mais j’avais pas trop bien compris son histoire de balance. Gégé a tenté de me glisser un papier. Mais ma grand-mère a saisi un journal l’a glissé dans son cabas, et nous a fait tourner les talons. Peut-être qu’elle n’aime pas trop Gégé, elle doit le trouver polisson. Gégé s’adressant à la narratrice. Eh gamine, gamine ? Tu connais notre devise : « Dans la guerre comme dans la paix, le dernier mot est à ceux qui ne se rendent jamais ». Il l’embrasse sur la joue. 7 EXTRAITS EXTRAIT 3 Rue Sarette Narratrice Arrivées chez Mr Pinson René, Gisèle et fils, les bouchers de la rue Sarrette, l’étal était déjà complètement vide. Les bouchers, René et Gisèle arrivent comme une seule et même entité ils partagent le même corps, comme des siamois. Ils tentent une danse entre peur et fuite mais, n’allant pas du même côté ils se voient stoppés nets par leur contrainte physique. René comme un lapin pris dans des phares. Ce matin il y a encore 100 francs de hausse sur la poitrine, trente francs sur le jambon. Eh oui tout augmente ! Gisèle geignant. Eh oui tout augmente ! René Non, nous ne pouvons plus en avoir vous savez. C’est un grand risque, peut-être par un ami ? Ce sera beaucoup plus cher ! Ils ont durci les contrôles, 3 à 4 fois le prix indiqué. Gisèle 3à4! René C’est impossible d’aller en chercher. Gisèle Impossible. René Nous ne pouvons pas y aller. N’insistez pas s’il vous plait. Gisèle S’il vous plait. René C’est si dur… Vous savez… Notre fils Gisèle elle sanglote. Gégé René S’est fait… Arrêter… Non ce n’est pas… Pas co… Si… Ils dansent et sortent. 8 PHOTOS Mr GARAND, le pharmacien GÉGÉ Mme PEREZ Mme NINI Mme MEYER La marchande des 4 saisons 9 LA SCÉNOGRAPHIE Croquis 1 Croquis 2 Croquis 3 10 AUTOUR DU SPECTACLE Panneaux parisiens sous l’Occupation. Vocabulaire À destination des collégiens En t’aidant de la définition, trouve le mot en remettant les lettres dans le bon ordre ! Regroupe toutes les péripéties qui font progresser l’action ou qui la ralentissent. GRINUTIE Auteur de pièces de théâtre. De nos jours, conseiller théâtral. RUTAREGMAD Art de dresser sur les planches l’action et les personnages de l’auteur. NEEN CE ISSEM Indication scénique qui signale la gestuelle des personnages, leur costume, leur déplacement... CIEDISADAL Malentendu du comique entre des personnages qui pensent parler de la même chose. UROIQPOUQ Longue réplique prononcée par un personnage, en présence d’autres personnages. REIDAT 11 À destination des lycéens En t’aidant de la définition, trouve le mot en remettant les lettres dans le bon ordre ! 1 Dramaturge 2 Metteur en scène ex : 1I A Réplique prononcée par un personnage sur scène, que les autres personnages n’entendent pas, par convention. B Partie de la scène qui n’est pas visible par le spectateur. 3 Régisseur C Lieu d’un théâtre où se situent les sièges du rez-dechaussée, face à la scène. Chez les Grecs, zone circulaire comprise entre la scène et les sièges où évoluait le chœur. 4 Scénographe D Organisateur des représentations artistiques, il a diverses fonctions : mise en place des moyens techniques, réglages sons et lumières, montage des décors… 5 Aparté E Dialogue dans lequel chaque réplique correspond à un vers. 6 Monologue F Mise en scène dans les conditions réelles mais sans le public permettant de finaliser les différents détails. 7 Stichomythies G Il conçoit l’espace scénique dans lequel se déroulera le spectacle, grâce à la coordination des moyens techniques et artistiques. 8 Didascalies H Côté droit de la scène, vu de la salle. 9 Coulisses I A l’origine, auteur qui produit des oeuvres dramatiques. De nos jours, conseiller littéraire et théâtral. 10 Orchestre J Séances de travail pour perfectionner la mise en œuvre d’une pièce. 11 Jardin K Répétition d’une voix neutre qui permet aux acteurs de mémoriser leur texte. 12 Cour L Discours qu’un personnage se tient à lui-même, souvent seul en scène. 13 Quatrième mur M Note rédigée par l’auteur à l’intention des acteurs ou metteur en scène donnant des indications sur le comportement, la tenue ou l’action. 14 Répétitions N Garant de la cohérence du spectacle, il est l’organisateur et le responsable de la mise en scène d’une œuvre. 15 Italienne O Dernière répétition d’un spectacle. 16 Filage P Concept formulé par Denis Diderot séparant la scène des spectateurs. 17 Générale Q Côté gauche de la scène, vu de la salle. 12 Mots-croisés de l’Occupation 1 2 3 4 5 6 8 7 9 10 11 12 13 14 15 1. Génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. 2. Nom de la ligne séparant la France en deux zones. 3. Chef du régime de Vichy. 4. Police politique du IIIe Reich. 5. Siège du commandement militaire allemand en territoire occupé. 6. Chef de l’Allemagne nazie. 7. Couleur de l’étoile imposée aux juifs en zone occupée. 8. Terme péjoratif désignant un individu qui aide les Allemands. 9. Personne qui s’oppose à l’Occupation. 10. Chef de la France Libre. 11. Convention par laquelle des ennemis suspendent les hostilités. 12. Transfert et internement dans un camp de concentration. 13. Organisation paramilitaire créée par le régime de Vichy. 14. Couleur attribuée au marché clandestin. 15. Radio anglaise qui diffusait les programmes de Radio Londres. 13 Avant votre venue Se questionner 1.Pourquoi la France a-t-elle été coupée en deux en 1940 ? 2. Qu’est-ce que le patriotisme ? 3. Qu’est-ce que le système D ? 4. Quels repères de nationalisme français ont été interdits par les allemands durant la guerre 39-45 ? 5.Quels sont les aliments qu’il était très difficile de se procurer en zone occupée ? Jouer Improviser une petite scène ou créer des tableaux vivants à partir des mots suivants : Restriction / Résistance / Résignation / Solidarité / Sacrifice / Soulèvement. aire une lecture à plusieurs voix à partir de F l’extrait 1. (Proposer par exemple aux élèves une lecture par groupe de 4 + un groupe choral pour la radio). 6. Qu’est-ce que le marché noir ? 7.Qu’est-ce que les tickets de rationnement et pourquoi ont-ils été mis en place ? 8. Qu’est-ce que la FTP ? 9.Que s’est-il passé dans la nuit du 16 au 17 juillet 1942 ? Observer 1. À partir de l’affiche du spectacle pouvez-vous dire : 10.Le 7 juin 1942 a été mis en vigueur une loi. Quelle est cette loi et qu’imposait-elle ? Que se passait-il si on ne la respectait pas ? 2.Quelle est la nature de l’image ? Quelle est la technique utilisée ? 11. Qu’est-ce que le CNR ? 4.D’où vient la lumière ? Quelle est son intensité ? Est-elle naturelle ou artificielle ? Lire et réfléchir Après avoir lu l’extrait 1 (la scène d’exposition) elever les indices de la situation d’énonciation (qui, où, R quand, comment, pourquoi) présents dans cet extrait. 3. Quel est le cadre utilisé ? 5. L’image présente-t-elle une profondeur? 6.Comment l’image est-elle structurée, organisée ? Décrire l’image de manière objective avec les éléments représentés 7. Quelles sont les couleurs dominantes ? u’apprend-on sur les personnages ? Quels sont leurs Q liens ? 8.Comment le texte s’intègre-t-il dans l’image ? Quelle est sa fonction ? ue peut-on relever de particulier dans cette scène Q d’exposition ? - Différents niveaux narratifs ; retour en arrière/souvenirs. 9.Qu’est-ce que l’image suggère pour vous ? À votre avis, de quoi va traiter le spectacle ? Quels vont être les thèmes ? À quel genre de spectacle vous attendez-vous ? Expliquez pourquoi. omment s’expriment les personnages ? C Faire remarquer les différents niveaux de langue. Imaginer Formuler des hypothèses d’attente sur le spectacle en étudiant l’affiche du spectacle. Imaginer une scénographie (en la dessinant) d’après un des extraits de la pièce au choix. Imaginer et écrire ensemble une charte du spectateur : Quels sont les droits et les devoirs du spectateur avant, pendant et après la représentation ? Imaginer la suite de chaque extrait. 14 Après votre venue Observer et transmettre nalyser son ressenti de spectateur : A je m’attendais à/ j’ai été surpris par… Décrire la scénographie avec précision. hoisir un moment marquant de la représentation C et expliquer son choix. Exercices de style Se questionner Questions à aborder avec les élèves. Qu’est-ce qu’un territoire occupé ? a-t-il aujourd’hui encore des territoires occupés Y dans le monde ? ourquoi existait-il des journaux clandestins P pendant la guerre ? u’est-ce qu’un acte de résistance ? Et quels sont Q ceux que vous pouvez nommer ? Ecrire un article de journal. Créer un slogan de propagande. ue risquaient les femmes qui ont participé à la Q manifestation du Felix Potin le 1er Août 1942 ? Faire un dessin de propagande (caricature). Pourquoi y avait-il des bus à gaz ? Qui était Lise London ? ue lui est-il arrivé quelques jours après cette Q manifestation ? Imaginer racer sur une carte de Paris le trajet de la narratrice T dans chacun des différents lieux. Proposer un autre titre au spectacle. Créer une bande annonce de la représentation. Message de la Cie Des Petits Pas dans les Grands Envoyez-nous de manière individuelle ou collective vos sentiments sur le spectacle. Nous sommes très curieux de vos impressions et vos témoignages seront étudiés avec une grande attention. Pour nous écrire : [email protected] Si vous désirez recevoir les informations de notre compagnie (ses spectacles mais aussi les stages que nous organisons), inscrivez-vous à notre newsletter sur notre site internet : www.despetitspasdanslesgrands.fr 15 Chronologie générale de la montée du nazisme et de la Shoah 1933 0 janvier 1933 : Hitler est nommé 3 chancelier de l’Allemagne. i-mars 1933 : Ouverture des M premiers camps de concentration à Dachau, près de Munich, et à Oranienburg, près de Berlin, pour les antifascistes allemands. avril 1933 : Boycott des 1 entreprises et magasins juifs. 0 mai 1933 : Autodafé de livres de 1 juifs et d’opposants. 1935 eptembre 1935 : Lois de Nuremberg, S «pour la protection du sang allemand», qui permettent d’exclure les Juifs de la société allemande et de les persécuter légalement. 1938 novembre 1938 : Pogrom 9 surnommé par les nazis « Nuit de cristal » en Allemagne, en Autriche et dans les Sudètes. 1939 1er septembre 1939 : Invasion de la Pologne par l’Allemagne, début de la Seconde Guerre mondiale en Europe. septembre 1939 : La France et le 3 Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne. Début de la « drôle de guerre ». 1 septembre 1939 : Directives 2 d’Heydrich, chef de la Gestapo, établissant les premiers ghettos juifs en Pologne occupée. ovembre 1939 : Obligation pour N les Juifs de Pologne occupée de porter un brassard avec une étoile de David. 1940 0 mai 1940 : Attaque allemande 1 contre les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France. 8 juin 1940 : le Général de Gaulle 1 lance à la BBC son appel à la Résistance. 2 juin 1940 : Défaite militaire de la 2 France. Armistice signé à Rethondes. 5 juin 1940 : l’Armistice signé 2 à Rethondes le 22 juin entraîne l’occupation militaire de la zone Nord. La ligne de séparation divisant la France en deux zones, la « zone occupée » au Nord et la « zone libre » au Sud, prend ensuite le nom de ligne de démarcation. 0 juillet 1940 : Philippe Pétain, 1 l’ancien vainqueur de Verdun, obtient les pleins pouvoirs. Installation d’un régime autoritaire et naissance de l’État français dit « Régime de Vichy ». Fin de la Troisième République. 7 septembre 1940 : Première 2 ordonnance contre les Juifs : les Allemands demandent aux Juifs de se faire recenser et de marquer « Entreprises juives » sur leurs vitrines. octobre 1940 : Premier Statut des 3 Juifs adopté par le gouvernement de Vichy. Est considérée comme juive toute personne « issue de trois grandsparents de race juive ou de deux grands-parents de la même race si le conjoint est lui-même juif ». Les Juifs sont exclus de la fonction publique du gouvernement, de l’enseignement, des professions libérales, des métiers de la presse et du cinéma. 3 octobre 1940 : Demande de 1 l’administration militaire allemande au Préfet de police de Paris de faire apposer le tampon « JUIF » sur les cartes d’identité. 8 octobre 1940 : 2ème ordonnance 1 contre les Juifs : recensement des entreprises juives et remplacement de leurs propriétaires par des administrateurs provisoires, les commissaires gérants aryens. 4 octobre 1940 : Rencontre de 2 Montoire entre Hitler et Pétain. Début de la collaboration d’État avec l’Allemagne. 1 novembre 1940 : Manifestation 1 patriotique de lycéens et d’étudiants place de l’Étoile à Paris pour commémorer l’armistice du 11 novembre 1918. Dure répression et fermeture des universités. 1941 4 mai 1941 : Première «rafle» 1 de Juifs étrangers effectuée par la police parisienne, dite «rafle» du billet vert : 3 747 Juifs polonais, tchèques et autrichiens sont internés à Pithiviers et Beaune-laRolande. juin 1941 : Vichy décrète un 2 recensement obligatoire des juifs en zone libre. Un second statut les éloigne des professions libérales, commerciales et de l’enseignement supérieur. 1 juin 1941 : Ouverture du 2 Frontstalag 122, camp d’internement allemand, à Royallieu (Compiègne). 22 juin 1941 : Attaque de l’URSS par la Wehrmacht, plan Barbarossa. L’offensive militaire se double de fusillades et de massacres. Juillet 1941 : En France, interdiction aux Juifs de posséder une entreprise, des biens, une radio, une bicyclette, un téléphone, d’entrer dans un jardin public, un théâtre, un cinéma, une piscine, de déménager, de voyager. 9 août 1941 : Première exécution 1 de résistants à Paris : Samuel Tyszelman «Titi» et Henry Gautherot, de Paris, sont fusillés le 19 août 1941. 16 0 août 1941 : Ouverture du Camp 2 de Drancy dans la «cité de la Muette» (Seine-Saint-Denis). 0 au 23 août 1941 : Deuxième rafle 2 par la police française contrôlée par des militaires allemands, de 4 232 hommes juifs, à Paris, internés au camp de Drancy, sous contrôle allemand, mais sous surveillance de policiers français. 1 août 1941 : Exécution de 2 l’aspirant de marine allemand, Moser, au métro Barbès, par Pierre Georges (futur colonel Fabien) : «Titi est vengé». eptembre 1941 : Exposition «le S juif et la France» au Palais Berlitz jusqu’en janvier 1942. 2 octobre 1941 : Exécution de 2 48 otages, dont Guy Moquet (17 ans), en partie issus du camp de Châteaubriant après l’attentat à Nantes. décembre 1941: Attaque japonaise 7 de Pearl Harbor. Entrée en guerre des États-Unis pour être jugés. 2 décembre 1941 : Troisième 1 rafle de Juifs à Paris dite la rafle des notables : 743 juifs «notables», sont arrêtés par la Feldgendarmerie et des policiers français. Ils sont internés à Compiègne. 1942 0 janvier 1942 : Conférence de 2 Wannsee dans la banlieue de Berlin avec Heydrich pour décider de l’organisation de la « Solution finale de la question juive », alors que les Juifs d’Allemagne, d’Autriche et de Tchécoslovaquie sont en train d’être déportés. février 1942 : Interdiction aux Juifs 7 de sortir entre 20 h et 6 h. 7 mars 1942 : Premier convoi de 2 déportés de France dit «convoi de représailles», des Juifs de Drancy et de Compiègne, 1112 hommes, vers Auschwitz. 9 mai 1942 : Obligation par les 2 Allemands de porter une étoile jaune avec le mot «Juif» à tout juif âgé de 6 ans en zone occupée. La police française arrête ceux qui ne respectent pas cette mesure. Ils sont envoyés à Drancy et déportés. L’obligation entre en vigueur le 7 juin. Juin 1942 : Deuxième convoi de Compiègne pour Auschwitz, puis trois autres, de Drancy, Pithiviers et Beaune la Rolande. 1er juillet 1942 : Radio-Londres dénonce l’existence des chambres à gaz. 6-17 juillet 1942 : 1 Rafle du Vél’ d’Hiv’ par 4500 policiers français de 3118 hommes, 5119 femmes et 4115 enfants juifs dont beaucoup de nationalité française. Les policiers français séparent les enfants des mères. Des enfants sont laissés seuls à Pithiviers et Beaune la Rolande. 1 novembre 1942 : Invasion de 1 la « Zone Libre » par les troupes allemandes. Vichy impose le mot «Juif» sur les cartes d’identité et d’alimentation. 1944 avril 1944 : Arrestation des 44 6 enfants de la maison d’Izieu, foyer d’enfants juifs de l’OSE, (Œuvre de secours aux enfants), par la Gestapo sur ordre de Klaus Barbie. juin 1944 : Débarquement allié en 6 Normandie. Début de la Libération du territoire français. 0 juin 1944 : Des éléments de la IIe 1 division SS «Das Reich» massacrent les habitants d’Oradour-sur-Glane. juillet-5 juillet 1944 : Le Train de 2 la Mort de Compiègne-Royallieu à Dachau. 5 août 1944 : Dernier convoi de 1 Compiègne. 7 août 1944 : Dernier convoi de 1 Drancy, dernier wagon partant de Drancy (rattaché à un train de militaires allemands en fuite) avec 51 personnes, emmenées comme otages, vers Buchenwald. 25 août 1944 : Libération de Paris. our l’année 1942 : Quarante trois P convois sont partis de France à destination du camp d’extermination d’Auschwitz : II-Birkenau. 1943 0 janvier 1943 : Création de la 3 Milice. février 1943 : Défaite allemande à 2 Stalingrad. Tournant de la guerre. évrier 1943 : Instauration du S.T.O. F (Service du Travail Obligatoire). 7 mai 1943 : Première réunion du 2 Conseil National de la Résistance. 1 juin 1943 : Arrestation de Jean 2 Moulin. 17 S’informer : que lire, que voir ? Témoignages, livres d’Histoire et romans Aubrac Lucie. La Résistance expliquée à mes petits-enfants, Seuil, 2000. (Collège et lycée) Azéma Jean-Pierre, L’occupation expliqué à mon petit fils, Seuil, 2012. (Collège et lycée) Berr Hélène, Journal 1942-1944, Tallandier, 2013. (Lycée) Causse Rolande, Les enfants d’Izieu, Syros, 2004. (Collège/lycée) Desplat-Duc Anne-Marie, 1943, L’espoir du retour, Hachette jeunesse, 2006. (Collège et lycée) Frank, Anne, Le journal d’Anne Franck, poche 1977. (Collège et lycée) Dionnot, Jean-François, J’étais enfant sous l’Occupation, Sorbier, 1997. (Collège et lycée) uéno Jean-Pierre, Paroles de l’ombre : Lettres, carnets et récits des Français sous l’occupation 1939-1945, G Librio, 2009. (3ème/4ème et lycée) uéno Jean-Pierre, Paroles de l’ombre 2 : Poèmes, tracts, journaux, chansons des Français sous l’Occupation G (1940-1945), Les Arènes, 2011. (3ème/4ème et lycée) Hassan Yaël, Un grand-père tombé du ciel, Casterman, 1997. (Collège) Hessel Stéphane, Indignez-vous !, Indigènes éditions, 2010. (4ème/3ème et lycée) Joffo Joseph, Un sac de billes, Editions Jean-Claude Lattès, 1973. (Collège et lycée) Kressmann Taylor Kathrine, Inconnu à cette adresse, J’ai lu, 2013. (Collège et lycée) Korkos Alain, En attendant Eliane, Syros, 1999. (Collège et lycée) Lefebvre Laurence et Korb Liliane, Les enfants aussi, Hachette jeunesse, 1995. (Collège) London Lyse, La mégère de la rue Daguerre, souvenirs de résistance, Seuil, 1995. (4ème/3ème et lycée) Malle Louis, Au revoir les enfants : scénario, Gallimard, 1987. (Collège et lycée). Moscovici Jean-Claude, Voyage à Pitchipoï, L’école des loisirs, 2009. (Collège et lycée). Muller Anne, La petite fille du Vel d’Hiv, Éditions Denoël, 1991. (Collège et lycée) Nicodème Béatrice, J’avais treize ans sous l’Occupation, Livre de Poche Jeunesse, 2010. (collège et lycée) Uhlman Fred, L’ami retrouvé, Gallimard, 1971. (Collège et lycée) Vercors, Le silence de la mer, Editions de Minuit, 1942. (Lycée) Bandes dessinées Histoire de France en bandes dessinée n°23 : La Seconde Guerre mondiale, Larousse, 1978. (Collège et lycée) Bailly Vincent et Kris/Joffo Joseph, Un sac de billes, Futuropolis, 2011. (Collège et lycée) Calvo Edmond François, La bête est morte, Gallimard, 1944. (4ème/3ème et lycée) ohat Yves et Miquel Pierre, La vie privée des hommes : la seconde guerre mondiale, Hachette jeunesse, 2006. C (Collège) Daeninckx Didier et Hanouka Assaf, Carton Jaune, Hachette, 2003. (4ème/3ème et lycée) Derrien Jean-Christophe, Vivre libre ou mourir ! (9 récits de résistance), Le Lombard, 2011. (Collège et lycée) Gibrat Jean-Pierre, Le sursis, Tomes 1 et 2, Dupuis, 1999. (Lycée) Gibrat Jean-Pierre, Le Vol du Corbeau, Dupuis, 2002. (4ème/3ème et lycée) uéno Jean-Pierre et Le Tendre Serge, Paroles d’étoiles : Mémoire d’enfants cachés (1939-1945), Soleil proG duction, 2008. (Lycée) Hassan Yaël et Hoffmann Ginette, À Paris sous l’Occupation, Casterman, 2014. (Collège) Loth Bruno, Ouvrier, Mémoires sous l’Occupation, La boites à Bulles, 2012. (4ème/3ème et lycée) 18 alet Leo et Tardi Jacques, Nestor Burma, 120, rue de la Gare, Casterman, 1988. M (4ème/3ème et lycée) Nury Fabien et Vallée Sylvain, Il était une fois en France (6 tomes), Glénat, 2013. (Lycée) Richelle Philippe et Wachs Pierre, Opération Vent Printanier, Casterman, 2008. (4ème/3ème et lycée) Films Jeux interdits, de René Clément, 1952. La traversée de Paris, de Claude Autan-Lara, inspiré de la nouvelle de Marcel Aymé, 1956. La grande vadrouille, de Gérard Oury, 1966. Le vieil homme et l’enfant, de Claude Berri, 1967. L’armée des ombres, de Jean-Pierre Melville, adapté du roman de Joseph Kessel, 1969. Un sac de billes, de Jacques Doillon, adapté du roman de Joseph Joffo, 1975. Le dernier métro, de François Truffaut, 1980. Au revoir les enfants, de Louis Malle, 1987. Lucie Aubrac, de Claude Berri, 1997. Monsieur Batignole, de Gérard Jugnot, 2002. La rafle, de Rose Bosch, 2010. Elle s’appelait Sarah, de Gilles Paquet-Brenner, 2010. Documentaires Le chagrin et la pitié, de Marcel Ophüls, 1971. Apocalypse, la Seconde Guerre mondiale, d’Isabelle Clarke et Daniel Costelle, 2009. L’occupation intime, de Daniel Costelle, 2010. Les combattants de l’ombre (La Résistance européenne 1939-1945), Bernard Georges, 2011. En France, à l’heure allemande, de Serge de Sampigny, 2012. Production et remerciements Coproduction : Le Palace, théâtre de Montataire ; Compagnie Des Petits Pas dans les Grands. Ce spectacle est subventionné par la Région Picardie et le Conseil Général de l’Oise. Avec le soutien de la ville de Creil. La compagnie Des Petits Pas dans les Grands est en résidence au Palace, théâtre de Montataire jusqu’en 2018. La compagnie tient à remercier Claire Humbert pour son soutien précieux, Manuelle Ferenczi présidente et Sidonie Grosjean trésorière de l’association Des Petits Pas dans les Grands, Lisa Léonardi pour son coup d’aiguille, Marie-Christine Hunout et Claire Leroi qui nous ont ouvert leur grenier pour trouver des trésors, Didier Perrier, la Cie l’Échappée, Marie-Charlie Pignon, Emilie Arnaud, Massaï Mejiaz et pour leur participation au dossier pédagogique, Christophe Pugliese pour son aide graphique, Catherine et Claude Bonnefoy, Charles-Henri de Sommyèvres pour sa patiente relecture, Hélène Ganné et Gilles Margottet pour leur accueil chaleureux, Véronique Lespérat Héquet pour les photos et la vidéo et enfin et pas des moindres toute l’équipe du Palace. Des Petits Pas dans les Grands, Place Auguste Géni, 60160 Montataire Contact diffusion : Marie-Solene Lafon : 06 79 07 32 06 / [email protected] Contact administration : Aurélie Dieu 06 61 47 78 16 / [email protected] www.despetitspasdanslesgrands.fr 19