Entouré de tissu conjonctif le muscle
est subdivisé en faisceaux, eux-
mêmes entourés de tissu
conjonctif.
Ces faisceaux sont subdivisés en
logettes par du tissu conjonctif et
qui sont formés des éléments
fondamentaux, les fibres
musculaires, elles aussi entourés de
tissu conjonctif.
Ce sont les enveloppes conjonctives
des fibres, logettes, faisceaux et du
muscle qui se réunissent en réseaux
pour former les extrémités
tendineuses qui elles-mêmes se
fixent aux os.
Sur une coupe simple, on voit que le muscle est
recouvert d’une aponévrose plus ou moins
résistante.
Les cloisonnements internes délimitent des faisceaux
de fibres musculaires. Entre les faisceaux
cheminent les capillaires sanguins qui apportent au
fibres l’oxygène nécessaire à la contraction.
La fibre musculaire unitaire est constituée de
myofibrilles
¾ La structure microscopique du muscle : on distingue 3 types de fibres avec leur innervation
propre :
- Les fibres I ou S (tonique et lent) sont à fonction tonique
- Les fibres IIA ou FR (rapide et résistant à la fatigue) sont à fonction posturale
- Les fibres IIB ou FF (rapide et fatigable) sont à fonction phasique.
Chaque muscle a ces 3 types de fibres en proportion variable selon son rôle dans le
mouvement.
Ce qui explique qu’un même muscle peut avoir plusieurs fonctions et qu’il puisse travailler
en synergie avec ses voisins. Il s’agit là de la notion des « chaines musculaires » recrutant
des populations de fibres ayant la même fonction.
Exemple pour la flexion du coude des fibres identiques du biceps et du brachial vont
travailler de concert, en synergie, pour avoir le maximum d’efficacité.
Nous verrons la prochaine fois l’anatomie fonctionnelle avec la contraction musculaire et l’énergie
musculaire.