
Les entreprises ne subissent pas l’effet d’éviction car :
1. capacité d’autofinancement >120%
2. accès à des financements divers et variés nationaux et internationaux
3. inélasticité de l’investissement au taux d’intérêt
Par la création monétaire (plus possible…)
Emission de bonds du trésor financé par la création monétaire du système bancaire. C’était le
trésor qui répondait à des avances de la Banque de France.
PROBLEME : Financement inflationniste qui venait rapidement annuler les effets positifs
depuis le 1er janvier 1994, ce mode de financement est interdit (art 104 du traité de
Maastricht)
3. les limites
o Les contestations théoriques
o Le théorème d’équivalence ricardienne
Il est équivalent de financer le déficit budgétaire par l’emprunt ou par
l’impôt
A été repris par Barrot et les nouveaux classiques dans le cadre des
anticipations rationnelles : Une politique de relance par la politique
budgétaire ne produit aucun effet, elle est neutre car les agents
économiques anticipent une augmentation des impôts et donc vont
utiliser les revenus supplémentaires pour accroître l’épargne et non pas
pour accroître la consommation ou l’investissement comme le prévoit
la théorie keynésienne
o L’approche classique de la politique budgétaire
Approche en opposition totale avec la théorie keynésienne et avec les
politiques budgétaires menées après la 2de guerre mondiale
Une baisse du déficit budgétaire qui va entraîner une augmentation de
la croissance économique
1. Plan théorique :
o Effet taux d’intérêt
Une baisse des déficits publics = baisses des taux
d’intérêts (effet d’éviction inversé) = baisse du coût
du crédit = effet de richesse donc augmentation
de C & I
o Effet anticipations
La baisse des déficits publics va entraîner une baisse
des révisions des agents = il anticipe une diminution
des impôts donc entraîne une augmentation de C
&I (modèle ricardien de crédibilité budgétaire)
2. Plan empirique
o 3 pays ont utilisés :
Danemark : 82-86
Irlande : 87-89
Suède : 85-87
o Politique contraignante pour la population mais qui a
permis de na pas pénaliser la croissance
Théorie controversé car une action individuelle d’un petit pays ne pas
avoir du tout le même impact mené à une plus grande échelle