33o HYDRAULIQUE.
Diverses valeurs
du
coefficient
de
contraction.
—
Nous avons
trouvé, pour
le cas de
l'orifice parfaitement évasé,
que le coef-
ficient
de la
dépense
est
égal
à 0,98 : ce
même coefficient
est
de
o,5o
pour l'ajutage rentrant,
et il est
clair
que,
dans
les di-
verses dispositions
que l'on
adoptera pour l'orifice,
m
variera
entre
o,5o et 1,
selon
que la
contraction
se
trouvera plus
ou
moins annulée,
la
vitesse étant toujours sensiblement égale
à
la vitesse théorique,
à
l'endroit
de la
contraction.
En
particu-
lier,
on
augmenterait
la
dépense
en
disposant dans l'intérieur
de l'orifice
en
mince paroi
de
petites planchettes,
de
manière
à arrêter
les
filets dont
les
vitesses seraient trop divergentes;
seulement
il ne
faudrait
pas
aller trop loin dans cette voie,
car
on
arriverait
à
l'ajutage rentrant
qui
donne
m = o,5o. On
donne quelquefois
une
règle
qui
consiste
à
multiplier
0,62
par
les
coefficients
i,o3, i,o5, 1,07 et 1,12,
selon
que la
con-
traction sera supprimée
sur un
côté,
sur
deux côtés opposés,
sur deux côtés contigus, enfin
sur
trois côtés.
On peut consulter
les
Tables déduites,
par le
colonel
Les-
bros,
d'un
très-grand nombre d'expériences [Recueil
des Mé-
moires
des
Savants étrangers),
ou
l'extrait
de ces
Tables qu'on
trouve
à la fin du
Cours d'hydraulique
de M.
Bresse.
Grands orifices.
—
Vannes.
—
L'écoulement
des
liquides
par
les
grands orifices
est le cas qui
intéresse
le
plus
la
pra-
tique,
et
dont l'étude présente
la
plus grande utilité.
Les eaux
qui
font mouvoir
les
roues hydrauliques sont
or-
dinairement contenues dans
un
réservoir
ou bief.
L'une
des
parois
de ce
réservoir
est
percée
d'un
orifice dont
les
dimen-