L`environnement d`une croissance stable et modérée de l`économie

AGEFI Luxembourg
26 Juin 2016
Fonds / Bourse
Malgré la multitude des
crises politiques,
l’environnement
d’une croissance stable et
modérée de l’économie
mondiale se poursuit.
Après le ralentissement
traditionnel de l’écono-
mie américaine au pre-
mier trimestre, l’activité
semble s’améliorer à nou-
veau depuis le mois d’avril.
En Europe, la conjoncture
demeure stable, soulignent
Guy Wagner (cf. portrait), chief
investment officer de la Banque
de Luxembourg, et son
équipe, dans leur
analyse mensuelle,
les ‘Highlights’*.
Malgré la multitude des
crises politiques et autres,
l’environnement d’une
croissance stable et modérée
de l’économie mondiale se
poursuit.
En Chine, le taux de croissance économique s’est
stabilisé suite aux mesures de stimulation
publiques. Et au Japon, le gouvernement Abe
vient d’annoncer le report de l’augmentation de la
TVA de 2017 à 2019 en raison de la faiblesse de l’ac-
tivité économique.
«Après le ralentissement traditionnel de l’écono-
mie américaine au premier trimestre, l’activité
semble s’améliorer à nouveau depuis le mois
d’avril. En Europe, la croissance conjoncturelle
demeure stable malgré la multitude des crises
politiques», affirme Guy Wagner, chief investment
officer de la Banque de Luxembourg et admi-
nistrateur-directeur de la société de ges-
tion BLI - Banque de Luxembourg
Investments. «En même temps, le
programme d’assouplissement
monétaire de la Banque centrale
européenne se poursuit comme
prévu.»
Le principal attrait des marchés
obligataires européens résulte
de la perspective de taux
d’intérêt encore plus négatifs
En Europe, les taux de rendement sur
les marchés obligataires ont légère-
ment baissé en mai en
Allemagne, en Italie et en
Espagne.
«En Europe, le
principal attrait des
marchés obligataires
malgré la faiblesse des
rendements résulte de
la perspective de taux
d’intérêt encore plus négatifs
qui pourraient être implé-
mentés à grande échelle
par la BCE au courant de
2016», dit l’économiste luxembourgeois.
Aux Etats-Unis, le rendement de l’emprunt d’Etat
à 10 ans est resté pratiquement inchangé. «Le
niveau plus élevé des rendements obligataires sur
les émissions longues leur confère un potentiel
d’appréciation résiduel sans devoir tabler sur des
rendements à échéance négatifs.»
Les placements en actions
restent sans alternative
En dehors des pays émergents, les principaux
indices boursiers ont légèrement progressé en
mai. Sur l’ensemble du mois, le S&P 500 aux
Etats-Unis, le Stoxx 600 en Europe et le Topix au
Japon ont augmenté, alors que le MSCI Emerging
Markets (en USD) a reculé.
Guy Wagner : «Suite au ralentissement de la
croissance bénéficiaire des entreprises, une pour-
suite de la hausse des marchés boursiers dépend
principalement d’une expansion supplémentaire
des multiples de valorisation. En raison de l’ab-
sence d’alternatives de placement aux actions,
une telle expansion ne peut pas être exclue mal-
gré des fondamentaux économiques de plus en
plus fragiles.»
Le resserrement monétaire éventuel
aux Etats-Unis pèse sur l’euro
En mai, l’euro a baissé de 1,15 dollar à 1,11 dollar.
«Les commentaires des autorités monétaires amé-
ricaines suggérant un resserrement monétaire aux
Etats-Unis dans un avenir proche ont pesé sur la
monnaie européenne qui se rapproche à nouveau
du milieu du corridor de fluctuation de 1,05 dollar
à 1,15 dollar
* Les analystes de BLI autour de Guy WAGNER publient mensuellement
les «Highlights» et commentent les derniers développements boursiers
ainsi que l’impact potentiel et futur sur les marchés. Voir sur
http://www.banquedeluxembourgnews.com/actualites/
L’environnement d’une croissance stable et
modérée de l’économie mondiale se poursuit
La Bourse de Luxembourg, la princi-
pale bourse pour la cotation d’obliga-
tions internationales, devient parte-
naire de l’initiative Climate Bonds (CBI).
La Bourse de Luxembourg a été la premiè-
re bourse à coter une obligation verte
(appelé aussi Green Bond) en 2007, qui fut
également la première obligation verte
jamais émise. Depuis lors, la Bourse a
continué à soutenir cette dynamique col-
lective pour la transition vers une écono-
mie sobre en carbone, comme peut en
témoigner la cotation de la 100eobligation
verte ce 18 février 2016.
Depuis Luxembourg, Robert Scharfe, CEO de la
Bourse de Luxembourg, a déclaré : "La finance
verte n’est pas une mode passagère. Au contraire,
elle va changer la donne, et nous croyons qu'elle
deviendra le fondement des futurs marchés de
capitaux. Les obligations vertes seront un élément
central de ces nouveaux marchés. Mais pour cela,
nous aurons besoin d’approches plus standar-
disées. La Bourse de Luxembourg se réjouit de tra-
vailler en étroite collaboration avec l'initiative
Climate Bonds à cet égard."
Depuis Londres, Sean Kidney, CEO de CBI, a
déclaré : "La Bourse de Luxembourg a une exper-
tise pour la cotation d'obligations internationales et
héberge la plus grande liste au monde d’obliga-
tions vertes. La Bourse et CBI partagent une vision
commune sur l'importance de considérer de plus
en plus le rôle de la finance verte internationale
dans la lutte contre le changement climatique -
nous croyons tous les deux qu’elle sera au cœur des
marchés de capitaux dans le futur."
La Bourse de Luxembourg devient partenaire de l’Initiative Climate Bonds
« La finance verte n’est
pas une mode passagère »
Les fonds de pension européens doi-
vent faire face à des défis significatifs
résultant de taux d’intérêt bas, de
marchés volatils et de contraintes régle-
mentaires. Lyxors Enhanced Architecture
Program (LEAP) a pour but d’aider les
investisseurs institutionnels à relever ces
défis. Le programme offre à ses partici-
pants des avantages significatifs sur le plan
des coûts, du reporting, de la gestion de
risque, de la gouvernance et du retour sur
investissement. Amber Kizilbash (cf.
photo), Directeur des Ventes et de la
Stratégie Client chez Lyxor Asset
Management explique comment le pro-
gramme LEAP fonctionne et pourquoi l’ef-
ficacité opérationnelle est un sujet brûlant.
LEAP permet aux fonds de
pension une meilleure efficacité
Les fonds de pension font face à une demande
croissante et pressante pour améliorer leurs per-
formances générales. Le programme LEAP leur
permet de réaliser un changement majeur dans
l’efficacité de leur infrastructure et de leurs inves-
tissements, à travers une approche collaborative
verticale. Il s’agit d’un programme architectural
modulaire et ouvert dans lequel les investisseurs
peuvent choisir une solution de gestion fiduciai-
re complète ou bien des modules individuels.
Nos experts offrent à nos clients une gamme de
compétences spécialisées, telles la conception de
l’infrastructure et du cadre légal, la négociation
d’accords avec les prestataires de services, la ges-
tion du risque, la sélection des fonds et leur ges-
tion. La mise en oeuvre réussie de LEAP peut
permettre des gains d’efficacité significatifs offrant
de meilleurs rendements pour les clients des
fonds de pension qui économisent pour leur
retraite.
Les fonds de pension doivent
faire face à des défis significatifs
Les fonds de pension européens font actuelle-
ment face à des défis significatifs pour remplir
leurs objectifs de long-terme. Un régime de
retraite professionnel moyen présente actuelle-
ment un déficit d’actifs comparé à son passif.
L’EIOPA (European Insurance and Occupational
Pensions Authority) a estimé en janvier 2016 que
les régimes professionnels sont sous-financés à
hauteur de 428 milliards d’euros.
Si l’on veut être encore moins optimiste, les défi-
cits actuaires des fonds de pension pourraient
être encore plus élevés. Un stress-test récent
conduit par l’EIOPA fondé sur une longévité
accrue, un taux d’intérêt sans risque plus bas et
un déclin des actifs et des prix de l’immobilier a
conduit à quasiment doubler le déficit d’actifs.
Une meilleure gouvernance des fonds de pen-
sion et une transparence renforcée constituent les
éléments clefs pour le projet de directive
«Institutions for Occupational Retirement
Provision (IORP) II Directive» qui devrait entrer
en vigueur en 2017 ou 2018.
Bien évidemment, les fonds de pension ne peu-
vent pas influencer les facteurs tels que la longé-
vité, l’inflation ou le niveau des taux d’intérêt de
long terme. Mais dans d’autres domaines : gou-
vernance, efficacité, coûts, gestion du risque par
exemple, on observe des opportunités pour amé-
liorer la manière de les gérer. C’est en cela que
LEAP est une nécessité.
Les avantages de LEAP
LEAP profite aux fonds de pension de 2
manières.
Premièrement, en renforçant l’infrastructure du
fonds, par conséquent en augmentant son effica-
cité opérationnelle. De nombreux fonds de pen-
sion souffrent d’un dédoublement des rôles
parmi leurs prestataires de services, tant dans les
différents programmes que dans les différents
pays. Ce dédoublement conduit à une structure
de coûts peu optimale et à une gouvernance effi-
cace difficile.
LEAP permet aux fonds de pension de recon-
sidérer la structure des véhicules de leurs inves-
tissements, processus qui facilite la réduction du
nombre total des prestataires de services. LEAP
permet aux fonds de créer des véhicules d’in-
vestissement mutualisés et fiscalement efficaces,
qui sont à la disposition de tous les membres du
programme, même ceux opérant depuis l’étran-
ger. Cette structure actualisée permet un repor-
ting entre classes d’actifs plus faciles, consolidé et
en temps réel. En retour, cela améliore la qualité
de la gestion du risque du fonds de pension,
donc une meilleure gouvernance.
Deuxièmement, LEAP peut aider les investis-
seurs en leur permettant d’accéder aux
meilleures solutions d’investissement. De nom-
breux grands fonds de pension ont accès à des
ressources internes sophistiquées pour leurs
investissements. LEAP met ces ressources à dis-
position des fonds de pension de petite et
moyenne taille qui n’ont pas la taille suffisante
pour conduire seuls de tels programmes d’in-
vestissements.
Grâce à LEAP, Lyxor accompagne ses clients
dans la mise en œuvre de solutions sophistiquées
sur mesure tout au long de la chaine d’investis-
sement, depuis les investissements LDI
(Liability-Driven Investment) et l’allocation
stratégique d’actifs jusqu’à la sélection des fonds
et leur gestion.
LEAP en pratique
Un cas d’étude montre comment LEAP peut être
utilisé pour améliorer l’efficacité, la gouvernance
et la gestion du risque d’un régime de retraite.
> AVANT LEAP
Une corporation gère plusieurs régimes de retrai-
te dans divers pays, héritage d’acquisitions
passées. Les actifs de chaque régime sont gérés
par différents gérants d’actifs externes, tandis que
les régimes emploient de multiples consultants,
dépositaires et autres prestataires de services
externes. La structure d’ensemble paraît peu opti-
male pour diverses raisons. Les fonds ont des éco-
nomies d’échelle limitées, donc des coûts opéra-
tionnels et de gestion relativement hauts.
La structure légale globale utilisée n’est pas néces-
sairement fiscalement optimale. Parallèlement,
les procédés utilisés pour la gestion du risque et la
gouvernance peuvent être améliorés. La capacité
du fonds à générer une forte performance d’in-
vestissement est également limitée par la dupli-
cation des rôles des gérants d’investissement à
l’intérieur des classes individuelles d’actifs.
> APRES LEAP
Après l’implémentation de LEAP, les opérations
des régimes de retraite deviennent cohérentes
avec des bénéfices significatifs pour l’entité et ses
futurs retraités. Tous les actifs des régimes sont
rassemblés dans un seul cadre de reporting et de
gestion du risque, permettant une vue d’en-
semble simplifiée et une meilleure gouvernance.
Plutôt que de passer des contrats avec de mul-
tiples gérants d’actifs externes, les régimes de
retraite investissent dans un petit nombre de
fonds mutualisés organisés par classes d’actifs.
En retour, les fonds mutualisés passent contrat
avec des gérants externes, bénéficiant d’écono-
mies d’échelle pour négocier des frais plus bas.
Chaque investissement pour un régime de retrai-
te est également à la disposition de tous les autres
régimes de retraite.
Le nombre de prestataires de services impliqué
dans la conservation de titres et l’administration est
aussi réduit, générant davantage d’économies de
coûts. La gestion des overlay (tels les couvertures
des devises, des taux d’intérêt, de l’inflation ou du
crédit) devient également plus facile. Nous esti-
mons que la mise en œuvre de LEAP permet en
moyenne, une économie de 40% des coûts opéra-
tionnels pour le propriétaire des actifs. Cela se tra-
duit par un fardeau réduit sur la rentabilité de l’en-
treprise et des bénéfices directs pour les membres
des régimes de retraite. En choisissant le program-
me complet LEAP, le client opte efficacement pour
une approche de gestion fiduciaire globale.
Comment le programme LEAP de Lyxor peut améliorer
la performance des fonds de pension européens
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