Microsoft PowerPoint - Cours Bact\351rio G\351n\351rale 9

26/09/2008
Chap IX
La spore et le cycle sporal
Introduction
La spore (découverte par Cohn en 1873) correspond à une forme de résistance en dormance
(> milliers d’années) ; elle correspond à une endospore qui se développe par un processus de
différenciation cellulaire (impliquant des kinases membranaires).
Définition :la spore correspond à une forme de résistance qui se développe dans le cytoplasme de
certaines espèces bactériennes lorsque les conditions extérieures deviennent défavorables.
Sporulation
Forme végétative
Spore
Germination
Mise en évidence
Microscopie optique :
-en contraste de phase: structure brillante et réfringente
-après coloration: Benito-Trujillo au vert malachite à chaud (TP) = coloration Schaeffer-Fulton.
On ajoute sur un frotti bactérien un colorant : vert malachite tous en chauffant, lavage, puis
contre coloration à la Safranine. On obtient une spore verte dans une bactérie rose.
Résultats: présente chez certains bâtonnets G+ (Bacillus, Clostridium), de 0,2 à 2 µm ovoïde ou
allongée, centrale, subterminale ou terminale, et déformante ou non.
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Morphologies
Non déformante centrale
déformante
terminale
Non
déformante
subterminale
Non
déformante
terminale
Contraste de phase
Spores déformantes
Terminales
Centrales
Terminales
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Spores terminales déformantes + capsule
Coloration de Benito-Trujillo au vert malachite
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Au microscopie électronique :
-protoplasme sporal: avec un cytoplasme condensé (40% eau)
-paroi sporale: fine couche de PG identique à celui de la cellule végétative
-cortex : PG élastique particulier assurant la déshydratation du cytoplasme en bloquant
l’entrée d’eau
-une ou plusieurs tuniques
-exosporium: structure membranaire facultative de fonction inconnue
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Cellule végétative
Tuniques
Cortex
Composition chimique
-composition chimique globale (dipicolinate de Ca, augmentation du % des protéines et
diminution du % des glucides)
+ déshydratation : 10-30% d’eau
-composition chimique des différentes structures:
l’exosporium : lipoprotéines
La (les) tunique(s) : protéines spécifiques de la sporulation riches en ponts disulfures
Le cortex : acide dipicolinique qui chélate fortement les ions divalents (Ca) ; il protège
notamment le DNA de la chaleur. PG avec moins de ponts interpeptidiques.
le protoplasme : très déshydraté = gel épais et acide : SASP = petites protéines acides,
synthétisées spécifiquement au cours de la sporulation, elles protègent l’ADN
Propriétés de la spore
Thermorésistance : plusieurs mn à 121°C (3mn pour Clostridium) en chaleur humide (mais
tuées en quelques secondes à 150°C qui conserve la qualité nutritive des aliments), jusqu’à
170°C en chaleur sèche
radiorésistance, résistance physicochimique (nombreux agents chimiques, dessiccation)
sensibilité au formol, au phénol et partiellement à l’eau oxygénée
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Le cycle sporal:
7h / environ 1h par stade / 100 gènes
-modèle : Bacillus subtilis
-stade 0: forme végétative
-stade I: formation du filament axial
-stade II: formation du septum de sporulation (div. asymétrique)
-stade III: formation de la préspore (avec une membrane externe inversée)
-stade IV: formation de la paroi sporale et du cortex
-stade V: formation de la (ou des ) tunique(s)
-stade VI: maturation
-stade VII: libération
Le cycle sporal
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Sporulation et germination
- la spore présente un métabolisme inactif
- la germination nécessite une période de latence préalable, elle est activée par la présence
d’éléments nutritifs (L-ala) et se traduit par une entrée d’eau (gonflement irréversible), une
augmentation de l’activité métabolique, une perte des différents types de résistance, une perte
du dipicolinate de Ca et une prolifération de la forme végétative
Conclusion
la sporulation joue un rôle important en pathologie , impliquant essentiellement les Bacillus et les
Clostridium:
Clostridium difficile (flore normale, commensale) qui peut sporuler à la suite d’un traitement
antibiotique et devenir pathogène (exotoxines)
Clostridium tetani (plaies souillées par la terre)
Clostridium botulinum (conserves familiales)
Clostridium perfringens (toxine = gangrène gazeuse) en provoquant généralement des infections
secondaires dans des plaies préalablement infectées (en conditions d’anaérobiose)
Bacillus anthracis (charbon) = pneumonie fatale
La spore pose un véritable problème, car elle résiste à un grand nombre de méthodes de
désinfection, qu’elles soient physiques ou chimiques.
Agents sporicides: formol, oxyde d’ethylène, β-propionolactone
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